l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

đź’© Europe : des vautours Ă  domicile

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          J’ai reçu une lettre de Séverine et de son frère Marc que je tiens à partager. Ces derniers mois, leur mère a passé beaucoup de temps à l’hôpital pour lutter contre la maladie qui vient de l’emporter. En relevant son courrier, durant son hospitalisation, Marc a découvert plusieurs magazines. En outre, il s’est aperçu qu’elle se faisait désormais prélever par le fournisseur d’électricité Eni. Et pas avec une, mais deux ponctions par mois, étrangement. L’une pour l’énergie, l’autre pour des abonnements. « Ma maman a toujours été abonnée chez EDF et ne nous a jamais parlé d'abonnement à des magazines », écrit Séverine. Marc constate aussi le prélèvement régulier d’une autre société, KSM.

          « Maman nous a expliqué qu’une personne était venue de la part d’Eni. Elle lui a demandé combien elle payait en électricité, en lui assurant qu'il fallait une prestation mieux adaptée à sa consommation. Elle a pensé qu'Eni était un prestataire d’EDF ». Apparemment, le démarcheur a ensuite bourré le crâne de cette dame, déjà malade, en affirmant qu’il fallait souscrire une assurance obligatoire, la fameuse KSM. « En lisant le contrat, j'ai compris qu'il s’agissait d’une garantie contre les factures impayées en cas de perte de salaire. Or, maman est retraitée ! Pour les magazines, elle m’a dit qu’elle n'avait vu personne et ne savait pas comment elle s’était abonnée. »

          Séverine prend les choses en main, contacte les éditeurs des magazines qui acceptent, plus ou moins rapidement, d’annuler les contrats et même de rembourser les sommes prélevées. Vente forcée d’un magazine auprès d’une personne vulnérable, ça fait un bon article mais pas une bonne publicité... Séverine a fini par comprendre que derrière ces opérations, il n’y avait qu’un seul et même démarcheur qui a refourgué de l’électricité, des journaux, une assurance... Avec l’aide du banquier de sa mère, elle parvient à stopper le prélèvement de l’assurance.

          Eni se montre bien plus coriace. « J’ai eu 23 échanges de mails, sans compter les formulaires en ligne et les appels téléphoniques. Mais les prélèvements ont continué, malgré le/ait d’avoir re/ait basculer ma maman chez EDF ». Résultat : impayés et frais bancaires s’accumulent. Eni ne reconnaît aucun abus et envoie même un cabinet de recouvrement chez la mère de Séverine, Recocash.

          La fille porte plainte pour sa mère qui ne peut plus se déplacer. Ce qui a pour effet de calmer les ardeurs de tout ce vilain monde. «Je salue le superbe travail du gendarme qui s’est occupé de notre affaire », souligne-t-elle. Le dossier a été transmis au parquet, mais Séverine vient d’apprendre qu’il a été classé sans suite. C’est ce qui l’a décidée à m’écrire.

          « Ce qu’a vécu ma mère est un traumatisme, qui ne l’a pas aidée à combattre la maladie, confie-t-elle. Notre deuil n’en a été que plus difficile. Savoir qu’elle avait été victime de tels agissements dans son état... » Séverine a la rage de ne pas avoir obtenu reconnaissance du préjudice de sa mère. Étant parvenue à identifier le démarcheur, via les réseaux sociaux, elle a été tentée de faire justice elle-même. Le gendarme lui a expliqué qu’elle pourrait saisir un juge pour les sommes non remboursées. Mais elle a décliné : « Ça coûte cher, ça prend des mois, voire des années, pour régler une situation qui m’a déjà épuisée. Je préfère faire une très mauvaise publicité à ces organismes ». L’y aider est le moins que je puisse faire. ( 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS N° 586 - DÉCEMBRE 2022 )

Et tout cela, grâce à cette union européenne de merde qui permet aux multinationales de se goinfrer aux détriments des plus faibles, qui, bien au contraire, sont de moins en moins protégés !

wikipedia > l'italien ENi est présent en France depuis 1968, via les stations-services Agip. ENi est en 2020 le deuxième plus grand fournisseur alternatif d'électricité et de gaz en France. Il a d'ailleurs été le premier à mettre en avant des offres à prix fixes révisables à la baisse. (...) Controverses pour démarchage abusif : en 2017 et 2018, ENi est arrivé en tête des fournisseurs d’énergie dénoncés pour leurs pratiques commerciales douteuses en France.