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💩 Europe : nutri-score, la commission européenne sème le trouble

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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« Nous ne proposerons pas le Nutri-Score. »

          Le 30 septembre dernier, Claire Bury, directrice adjointe à la durabilité alimentaire au sein de la Commission européenne, a créé la surprise lors d’un débat organisé par le média américain Politico. Elle a indiqué que l’Union ne retiendrait pas ce logo comme système d’étiquetage nutritionnel obligatoire sur l’ensemble des produits alimentaires transformés.

          Le choix de ce dispositif, à placer en face avant des emballages, est attendu pour la fin de l’année ou début 2023. Le Nutri-Score, actuellement facultatif, semblait partir favori. Déjà utilisé par des centaines de marques en Allemagne, Belgique, Espagne, France, Suisse, au Luxembourg et aux Pays-Bas, il a reçu le soutien du Centre international de recherche sur le cancer (Cire), émanation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et de plusieurs dizaines de sociétés savantes ou associations en lien avec la santé. S’il ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique, il apparaît comme le seul outil existant qui réponde parfaitement aux trois critères principaux d’un bon indicateur nutritionnel définis par le Centre commun de recherche de l'Union : être interprétatif (ici, une note qualifie l’intérêt nutritionnel des aliments), simple (une seule lettre est utilisée, de A à E) et associé à un code couleurs (du vert au rouge).

          Un lobbying intensif : pourquoi, alors, vouloir l’exclure ? Il faut « éviter la polarisation du débat », a justifié Claire Bury. Le Nutri-Score subit les violentes attaques d’une partie de l’industrie agricole et agroalimentaire, et de certains pays, l'Italie en tête, qui l’accusent notamment d’être simpliste et trop sévère vis-à-vis de certaines denrées (fromage et charcuterie). Dans un tel contexte, il semblerait donc que la décision de la Commission - qui n’a pas souhaité répondre à nos questions - soit stratégique afin de s’assurer que le Parlement européen et les États membres adoptent un indice nutritionnel, elle préférerait en proposer un nouveau qui ne cristallise pas les oppositions.

          Tout n’est pas perdu pour les défenseurs du Nutri-Score, car la version que Bruxelles présentera pourrait largement s'en inspirer. Mais si elle devait avancer vers une alternative, voire une combinaison de différents systèmes, cela retarderait le déploiement d'un indicateur obligatoire dans toute l'Union, estime Serge Hercberg, l’un des scientifiques à l’origine du Nutri-Score. «En développer un et le tester nécessite plusieurs années», rappelle-t-il. Or, Claire Bury le reconnaît, l’Europe est «en retard par rapport au reste du monde». Le Chili, Israël, le Canada ou encore le Brésil ont déjà imposé l’affichage d'un indicateur nutritionnel simplifié dans leur pays. ( extrait du magazine Que-Choisir n° 619 - décembre 2022 - )

Bé bien sûr, ce que veut les multinationales et leurs actionnaires est prioritaire sur la santé des populations !!! Commission européenne de merde aux ordres !

autre extrait : ... " Nombre d’entreprises agroalimentaires ont décidément un problème avec la notion de transparence. Déjà, 40% des marques, et non des moindres, n'affichent pas le Nutri-Score sur leurs produits. Mais certaines omettent aussi de spécifier leur provenance."...