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> les « visioprofs » , dernière trouvaille face à la pénurie d’enseignants

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Les « visioprofs » , dernière trouvaille face à la pénurie d’enseignants : « Du marketing pour calmer les parents ! »

         Des cours de français ou de sciences dispensés en classe par un visioprof, pendant plusieurs semaines voire trimestres. C’est la nouvelle invention des rectorats pour parer à la pénurie d’enseignants. L’expérimentation pourrait être généralisée.

          Il faut visualiser une classe remplie d’enfants de dix ou onze ans. Ils sont en sixième au collège Émile-Gallé de Lexy, en Meurthe-et-Moselle. Dans la salle, aucun professeur n’est présent. Il est seulement projeté en très grand sur le tableau, et dispense son cours de français à distance. Ce sera le cas pendant toute une année. C’est un « visioprof ».

(...)

          Aujourd’hui, les sept enseignants volontaires recrutés dans la brigade ont pour rôle de pallier la désertion des professeurs dans l’Éducation nationale et d’« assurer la continuité du service public de l’éducation », explique le rectorat. La « priorité, c’est de trouver un remplaçant qui vient sur place. Ce n’est qu’en dernier recours qu’on appelle la brigade », est-il précisé. Les membres de cette brigade donnent cours en visio avec du matériel fourni par l’académie, à des élèves surveillés en classe par des assistants d’éducation, qui sont pour leur part bien présents sur place.

(...)

          Effet collatéral : sans professeur dans la salle, le ou la surveillante devient l’adulte responsable de la gestion de classe, sans y avoir été formé. Il leur faut même expliquer le cours, quand la connexion s’interrompt. « Mais moi je ne suis pas prof, ce n’est pas évident d’expliquer », témoigne l’un d’eux. « Je considère que les assistants d’éducation ont un statut de coremplaçant, mais payés comme des surveillants », ajoute l’enseignante Louise. (...) - source -

Les gouvernements successifs cherchent à détruire les services publics, l'éducation nationale en fait partie, alors pourquoi s'étonner ? "On" veut que ce soit comme aux États-Unis, les pauvres à l'école publique avec des profs qui n'auront pas trouvé de postes ailleurs et payés avec un lance-pierres, et, ceux qui le peuvent financièrement, les écoles privées d'excellence avec des profs d'"élite", et patati et patata...

          Comme pour la casse de la police judiciaire, il parait évident que la première grosse pierre brisée des fondations de l'éducation nationale, sera le transfert, recrutement et gestion, des profs d'école aux mairies... Les surveillants, quant à eux, seront remplacés par de policiers municipaux.