l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

đź’© une Europe en perdition

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          On peut reprocher beaucoup de choses à Emmanuel Macron, mais pas un manque d’esprit européen. Depuis 2017, le Président de la République n’a cessé d’œuvrer en faveur du renforcement de l’Europe, notamment en faveur du développement d’une défense militaire commune. Car l’Europe, qui souffre de véritables déchirements en son sein, a besoin d’être revivifiée, voire repensée.

          (...) Cette « Europe des traités » n’est pas une vraie Europe. Elle n’a pas d’existence politique réelle, pas d’existence sociale, pas d’existence sanitaire, pas d’existence culturelle. Elle n’est pas un Etat, un « super-Etat », pas davantage une « Europe des peuples » ; elle n’est qu’une puissance économique et monétaire.

          On nous dit que cette Europe repose sur le socle franco-allemand, sur l’entente privilégiée de ces deux anciennes nations ennemies. C’est sans doute vrai pour la France, mais beaucoup moins pour l’Allemagne qui, forte de sa puissance économique et de son alliance privilégiée avec les États-Unis, n’a que faire, à vrai dire, de nos « beaux sentiments » à son égard. Il est vrai qu’au niveau des symboles l’amitié de De Gaulle et d‘Adenauer (politiquement et humainement sincère), la « main dans la main » de François Mitterrand et d’Helmut Kohl, ne manquaient pas d’allure. Mais la relation entre les deux États, c’est une autre histoire. Où est l’équilibre ? Qui tire réellement bénéfice de l’autre ?

          L’Europe actuelle est une Europe technocratique, « une Europe de comptes et d’additions » (Jean-Marie Benoist, 1978). Dans cette Europe, l’économie domine – et pas n’importe quelle économie : l’économie libérale, - et pas dans n’importe quel cadre : celui de la mondialisation avec ses excès et ses malveillances. Dans cette économie, les « gros » mangent les « petits » (il suffit de rappeler ici que 80 % des aides agricoles de l’UE vont aux gros exploitants).

          Dans cette Europe, tout est « marchandisé, » y compris la culture : ne parle-t-on pas de « produits culturels », comme l’on parle de produits industriels. L’Europe, ce continent vieux de 2000 ans, celui de Dante, Descartes, Goethe et bien d’autres, a tout bonnement sombré dans le matérialisme. Plus aucune place pour l’intelligence – sauf artificielle -, plus d’enseignement des grandes philosophies, seulement des apprentissages (pour les enfants) du maniement des réseaux sociaux. Twitter, Facebook, Instagram et quelques autres ont remplacé nos grands penseurs d’antan. Cette Europe n’aura réussi finalement qu’à « crétiniser » les esprits et à « déresponsabiliser » les citoyens. Pascal, Rousseau, Hegel, Nietzche, réveillez-vous, ils sont devenus fous !

          L’Europe économique, c’est l’Europe du « gouvernement des choses », cette décrite par Saint Simon et Marx ; ce n’est pas « l’Europe des peuples », on n’y préoccupe pas ou peu des gens, de leur mode de vie, de la qualité de leurs ressources, de leur bien-être en somme, voire de leur bonheur. Car il est où le bonheur européen ?, comme dit la chanson. Partout, le chômage, la précarité, les files d’attente devant les « Restos du Cœur », partout des existences misérables – dont certaines n’ont rien à envier à celles des paysans d’Ancien Régime.

          Dans l’Europe éco-technocratique, on ne parle d’ailleurs pas le langage des gens mais celui des bureaucrates. On parle économie, croissance, profits, gestion, parts de marché, c’est tout. Cette Europe n’est pas un accident : elle a été voulue, pensée pour être ce qu’elle est, et les dirigeants politiques s’en sont plutôt satisfaits.

          Qui, parmi eux, a vraiment voulu une Europe politique ? Une Europe de la Défense ? Personne. A quoi se résume donc aujourd’hui la diplomatie européenne dans la guerre russo-ukrainienne ? A pas grand-chose, aux discours « droits-de-l’hommistes » de la présidente de la Commission de Bruxelles – haut temple de la bureaucratie -, aux gesticulations d’un Président français dont les conversations téléphoniques avec Vladimir Poutine n’ont donné aucun résultat.(...) - Michel FIZE - - source -

Tant que la France restera dans cette union européenne de merde, sa population paiera sa pauvreté dont profitent quelques privilégiés qui se goinfrent à outrance...