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> a/s de l'examen du projet de loi d’accélération du nucléaire et 6 EPR en 2035

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          L’Assemblée nationale entame l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire. Débats Le texte ambitionne de faciliter la construction de six nouveaux réacteurs EPR à l’horizon 2035

          C’est un autre projet de loi qui se heurte à des opposants déterminés. L’Assemblée nationale a entamé lundi [ 13 mars 2023 ] l’examen du projet de loi d’accélération du nucléaire, corsé par la polémique sur la réforme de la sûreté de ce secteur toujours aussi sensible, contre laquelle des centaines de personnes ont manifesté aux abords du Palais Bourbon.

          Avec ce texte pour faciliter la construction de six nouveaux réacteurs EPR à l’horizon 2035, « ce n’est ni plus ni moins le fil de la plus grande aventure industrielle française depuis les années 1970 que nous renouons », a affirmé la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Contre les énergies fossiles, « accélérer les énergies renouvelables, c’est être écologiste. Relancer notre filière nucléaire, c’est être écologiste », a-t-elle lancé.

          Les députés ont quatre jours pour étudier les 650 amendements sur ce texte. Dans une actualité toujours agitée par la réforme des retraites, le gouvernement mise sur le traditionnel soutien de la droite à l’atome pour une adoption sans trop de difficultés en première lecture, après le très large vote du Sénat fin janvier. Ce texte n’est « en rien le grand soir », mais « a le mérite de remettre le nucléaire au centre des discussions et de notre mix énergétique », souligne le député LR Jérôme Nury.

Des protestations jusque dans la majorité

          Mais les opposants au nucléaire, EELV et LFI, comptent s’appuyer sur deux événements récents pour enflammer les débats : la fissure « importante » révélée dans la tuyauterie d’un réacteur de la centrale de Penly (Seine-Maritime), et la disparition annoncée de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), expert technique, que l’exécutif veut fondre dans l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales.

          Le gouvernement a ajouté la réforme de la sûreté nucléaire par un simple amendement, adopté par les députés en commission. Mais elle suscite l’ire des syndicats de l’IRSN comme de l’ASN, de la gauche, et des protestations jusque dans la majorité. L’intersyndicale de l’Institut a organisé une nouvelle journée de grève lundi et une manifestation près de l’Assemblée. Des centaines d’agents de l’IRSN, de Paris, Marseille ou Cherbourg ont défilé jusqu’aux Invalides, avec des slogans comme « IRSN démantelé, sûreté nucléaire bradée » et « la relance du nucléaire au mépris de la sécurité ». - source -

 

Petit rappel : " ... Le chargement du combustible dans le cœur du réacteur EPR normand est désormais programmé pour le premier trimestre 2024 et la production des premiers électrons sur le réseau électrique français mi-2024. Ce retard est le énième pour ce chantier qui accumule les déboires depuis son lancement en 2007. Censé démarrer, à l'origine, en 2012 et coûter à peine plus de 3,3 milliards d'euros, l'EPR de Flamanville affiche - selon les dernières estimations d'EDF - un coût à terminaison de 13,2 milliards d'euros contre 12,7 milliards avant ce nouveau retard... " - source -

Si l'on compte : une augmentation de 4 x le coût d'origine et 2 x plus de temps à construire, soit 10 milliards d'euros et 12 ans de plus !!! Sans oublier ceux qui ont été vendus, livrés en retard ou ayant d'énormes problèmes techniques... On peut donc prévoir que les coûts seront aussi multipliés, et ce, par 6 = au moins 60 milliards prévisibles à la poubelle ( 5 années de paiement des retraites ).