l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie - Jacques Prévert

> verrouillage du domaine public

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          L'Italie décide que les œuvres de Léonard de Vinci, vieilles de 500 ans, ne sont pas dans le domaine public

          Walled Culture est un grand fan du domaine public. Les utilisations artistiques étonnantes que les gens sont capables de faire du matériel seulement une fois qu'il entre dans le domaine public sont une indication que le droit d'auteur peut agir comme un obstacle à la créativité plus large, plutôt que comme quelque chose qui la favorise automatiquement. Mais il y a un problème : étant donné que le domaine public vise à mettre les productions artistiques à la disposition de tous gratuitement et sans restrictions, il n'y a pas de lobbyistes bien financés qui se lèvent pour le défendre. Au lieu de cela, tout ce que nous entendons, c'est le monde du droit d'auteur se plaindre de l'existence du domaine public et demander qu'il soit réduit, voire aboli, en étendant le droit d'auteur partout où c'est possible.

         Ces attaques peuvent parfois venir de milieux surprenants. Par exemple, en octobre de l'année dernière, Walled Culture écrivait que les galeries des Offices d'Italie poursuivaient la maison de couture française Jean Paul Gaultier pour l'utilisation prétendument non autorisée d'images du chef-d'œuvre de la Renaissance de Botticelli, La naissance de Vénus, sur ses produits vestimentaires.

          Malheureusement, il ne s'agit pas d'un cas unique. Le blog de Communia présente un autre exemple d'une œuvre qui appartient sans équivoque au domaine public, mais qui ne peut être utilisée à aucune fin, en l'occurrence commerciale. L'œuvre d'art du domaine public est le célèbre homme de Vitruve dessiné par Léonard de Vinci il y a plus de 500 ans.

(...) Espérons que la Cour de justice de l'Union européenne fera ce qu'il faut et défendra les incroyables richesses du domaine public contre toute déprédation, y compris celles des institutions culturelles italiennes. - source -

La philosophie mondialiste du 21è siècle dans toute sa splendeur : récupérer par n'importe quel moyen le moindre centime et, tout est bon !... Et, dans cette course effrénée au fric, c'est à qui, augmente "légalement" le temps obligatoire et nécessaire avant qu'une œuvre tombe dans le domaine public !

             En France (wikipedia) L'article L. 123-1 du Code de la propriété intellectuelle précise : « L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire. Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours et les 70 années qui suivent ». Ainsi la plupart des œuvres, qui suivent ce régime général, entrent dans le domaine public un 1er janvier.