l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> dur, dur, d'être un bébé...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Il n'y a pas de quoi rendre jalouses les têtes grises qui croupissent en Ehpad... Les tout-petits souffrent, eux aussi, de mauvais traitements dans les crèches. C’est le constat d’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) rendu le 11 avril.

          Commandée en juillet après la mort d’une fillette dans une crèche People & Baby, l’enquête a duré quatre mois. Résultat : 2000 situations de maltraitance ont été remontées. Dans ces « usines à bébés », il n’y a pas de petites économies ! Les témoins rapportent des « privations d’eau », un « manque de couches », parfois changées seulement avant l’arrivée des parents, « tant que ça ne déborde pas ».

          Côté cantine, pas de quoi gazouiller ! Sont relatés des « commandes intentionnelles de repas en moins pour faire des économies » et même le fait que « des professionnels (...) mangent les goûters des enfants » ! Quand ils n'oublient pas de « nourrir un bébé une journée entière ».

          Plus dur encore, le document, accablant, évoque des insultes, contentions et oublis : « Un bébé a vomi à force de pleurer parce que personne n’était disponible pour répondre à ses pleurs », « Des bébés de 4 mois qui hurlent de faim, de sommeil et ont besoin d’être rassurés doivent attendre, en silence si possible ».

          En cause ? Des formations et qualifications insuffisantes ainsi qu’une pénurie de personnel dans la petite enfance avec 10 000 postes vacants. Ces « machines à fric » instaurent alors un travail « à la chaîne » : les inspecteurs ont constaté « des moments de change réalisés de façon mécanique, sans parler à l’enfant et parfois sans le regarder ».

          Et les rapporteurs de s’interroger : les deniers publics servent-ils à accueillir les bambins ou à gonfler les marges des gestionnaires ? « Les leçons tirées en 2022 des rapports entre la puissance publique et les gestionnaires privés d’Ehpad peuvent à ce titre être très largement appliquées au secteur des crèches. » Mais moins de 10 % des établissements d’accueil du jeune enfant restent contrôlés chaque année, et uniquement sur les questions d’hygiène et de sécurité, pas sur la qualité de l’accueil.

          Vite, une internationale de la compote ! F. R.-G.

Mais, voyons, c'est une situation tout à fait normale en ces temps de mondialisation insatiable où le moindre centime doit être récupéré pour les actionnaires plus cupides les uns que les autres ! Il faut être totalement inconscient ou taré pour faire des enfants aujourd'hui, futurs esclaves de demain !!!