l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Entre le gouvernement qui fait le mal et le peuple qui l'accepte, il y a une certaine solidarité honteuse - Victor Hugo

> vous mangez encore de l'agneau néo-zélandais ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : europe de merde, presse, santé Mots clés : aucun

La guerre des moutons

          Ça y est, c'est fait. Après cinq ans de négociations, l'Europe vient de signer un accord avec la Nouvelle-Zélande, qui mange la laine sur le dos de notre filière ovine tricolore. Rembobinage du fil. Tout commence en juillet 1985, lorsque les services secrets français coulent, dans le port d'Auckland, le « Rainbow Warrior », le bateau amiral de Greenpeace. Pour se faire pardonner, la France accepte que le pays des All Blacks importe chaque année en Europe, sans aucun droit de douane, 228 359 tonnes de viande d'agneau. Une concurrence déloyale qui mettra sur la paille un tiers de nos éleveurs. Il est vrai que l'agneau néo-zélandais, vendu deux fois moins cher que le nôtre, est estampillé sur les étals « viande fraîche », alors que cette bidoche, abattue trois mois auparavant, est trimballée pendant huit semaines dans les cales d'un bateau après un traitement à l'azote liquide.

          Autant de détails introuvables sur l'étiquette, vu qu'il n'y a aucune obligation de préciser la date d'abattage ni le mode de conservation. Les 29 000 éleveurs d'agneaux qui nous restent avaient un temps repris espoir avec le Brexit. Sitôt la Grande-Bretagne avait-elle claqué la porte que le quota des importations de barbaque néo-zélandaise détaxée autorisé en Europe avait été amputé des 114 000 tonnes qui débarquaient chaque année dans les ports anglais. Las, l'accord avec la Nouvelle-Zélande ajoute dans la balance 38 000 tonnes d'agneau par an exemptées de taxes d'importation.

          Kiwi sur le gâteau, Bruxelles n'a imposé aucune réciprocité sur les normes sanitaires et environnementales en vigueur dans l'Union européenne. Prenez le diflubenzuron, cet antiparasitaire interdit dans l'UE car possiblement cancérigène pour l'homme, utilisé par les éleveurs néo-zélandais pour vermifuger leurs moutons. Sans compter le bilan carbone d'une viande importée qui parcourt 20 000 kilomètres ! Et ce malgré le plan européen d'action pour une alimentation durable baptisé « De la ferme à la fourchette », qui vise notamment à « lutter contre le réchauffement climatique en partie causé par notre mode de consommation et de production ».

          Le pire est à venir puisque l'Europe mijote un accord de libre-échange avec l'Australie, autre grande puissance moutonnière. Canberra, qui ne peut plus vendre ses moutons à la Chine depuis le refroidissement de ses relations diplomatiques avec Pékin, compte en refourguer 120 000 tonnes par an à l'Union européenne. On comprend pourquoi nos éleveurs d'agneaux crient au loup.

L'union européenne de merde dans toute sa splendeur ! Sans oublier que tous les autres produits en provenance de ce pays doivent être vérolés...