l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Si vous voyez un banquier se jeter par la fenêtre, sautez derrière lui : vous pouvez être sûr qu'il y a quelque profit à prendre - Voltaire

> dans le match de pouvoir police nationale / gendarmerie, la démocratie a perdu,

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : autres Mots clés : aucun

Après l'incarcération d'un policier marseillais suspecté de violence,
les policiers héraultais relaient l'appel au service minimum


Bruno Mengibar, secrétaire départemental de l’Unité SGP-FOPolice 34, relaie l’appel national au service minimum dans l’Hérault. Pourquoi cet appel au service minimum ?

          C’est un appel national parti d’un mouvement spontané après le placement sous mandat de dépôt d’un de nos collègues suspecté dans une affaire de violences à Marseille durant les émeutes. Les trois autres collègues ont été placés sous contrôle judiciaire. C’est le mandat de dépôt de trop. Emmanuel Macron a évoqué une "faute inexcusable" au sujet du policier mis en cause dans l’affaire du refus d’obtempérer à Nanterre. On s’assoit sur la présomption d’innocence, nous le prenons comme une présomption de culpabilité. Dans le cas de notre collègue marseillais, il n’y a pas de risque de concertation ni de fuite. Une assignation à résidence avec contrôle judiciaire suffisait.

En quoi consiste un service minimum chez les policiers ?

          Nous prenons juste les appels du 17. On arrête toute initiative. Nous vivons comme une injustice d’être discriminé par rapport aux autres.

Quelles sont vos revendications ?

          Nous demandons un traitement dérogatoire dans ce type d’affaires de prétendus manquements. Nous devons avoir un statut particulier. Policier, ce n’est pas un métier comme les autres. A ce rythme, demain, il n’y aura plus de police. C’est une question de survie.

Le déplacement du directeur national de la police à Marseille peut-il désamorcer la situation ?

          C’est insuffisant. Notre mouvement est appelé à durer. En France, il y a 30 000 refus d’obtempérer. Certains sont prêts à tout pour ne pas obéir à la police... - source -

  Les gouvernements n'apprécient pas les revendications policières alors que de l'autre côté, les militaires de la gendarmerie sont muets comme des carpes et obéissent sans aucun état d'âme, normal au sein de la Grande Muette... D'un côté, les commissaires ne semblent pas tenir leurs fonctionnaires indisciplinés, de l'autre, les officiers supérieurs semblent tenir fermement leurs soldats et leurs troupes... Il est vrai qu'en gendarmerie/armée, réfléchir, c'est déjà désobéir.

On s'aperçoit depuis quelques temps de choix de généraux ou officiers supérieurs de la gendarmerie pour commander les forces armées de répression publique et d'enquêtes. La police nationale est, petit à petit, amoindrie : exemple de la suppression des polices spécialisées qui "gênent" souvent les puissants, les SRPJ, Services Régionaux de Police Judiciaire qui sont départementalisés et voient leurs compétences territoriales réduites, auxquels se substituent des services régionaux de la gendarmerie, ou les polices municipales, à qui le législateur donnent de plus en plus de pouvoirs judiciaires, de sécurité publique voire de répression directe de manifestants.

La prédominance en France de l'armée en matière de sécurité publique par sa gendarmerie ( sans oublier son nouveau rôle - SNU - auprès des jeunes dans l'éducation nationale ), montre que nous sommes bien dans une dictature qui, de plus, installe insidieusement des moyens militaires conséquents pour pouvoir durcir le ton et perdurer...

Tir ou pas tir ? Petit rappel, il me semble qu'un gendarme/militaire a légitiment le droit de tirer après sommations alors qu'un policier/fonctionnaire est soumis à la légitime défense du citoyen lambda ?