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Un peuple de moutons finit par engendrer un gouvernement de loups - Agatha Christie

> Emmanuel Macron veut « une formation dès l’après-bac » pour les enseignants

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Le chef de l’État veut rétablir une « formation intégrée » dès l’obtention du bac pour faire face aux pénuries de candidats aux concours d’enseignants, réservés aujourd’hui aux détenteurs d’un bac + 5.

          Emmanuel Macron veut « une formation dès l’après-bac » pour les enseignants, afin de permettre aux jeunes d’être formés plus tôt à ce métier, a-t-il annoncé vendredi 1er septembre. Le chef de l’Etat a précisé avoir demandé au nouveau ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, de travailler sur ce sujet, lors d’un déplacement pour la prérentrée des enseignants dans un lycée professionnel d’Orange (Vaucluse).

          « Ce que j’ai demandé au ministre, c’est de travailler sur la formation. Ce que nous voulons faire, c’est aussi une formation dès l’après-bac, professionnalisante, plus visible, qui va nous permettre de mieux planifier nos besoins, et en quelque sorte de revenir à un système qu’on connaissait par le passé, qui fonctionnait, qui est un peu celui des Écoles normales », a développé Emmanuel Macron.

          « Il faut qu’on puisse permettre à nos jeunes bacheliers et bachelières qui veulent aller vers ce beau métier d’être formés aux savoirs fondamentaux nécessaires au métier d’enseignant dès l’après-bac, d’avoir une formation intégrée, ce qui nous permettra aussi par rapport aux besoins qu’on connaît[ra] d’ici trois, quatre, cinq ans d’avoir le bon système de recrutement et pas simplement d’ouvrir des concours année après année », a-t-il ajouté.

          Un peu plus tôt, lors d’une visioconférence avec des chefs d’établissements de lycées professionnels, le président Macron avait déjà indiqué avoir demandé au ministre de « travailler » à ce dispositif « dans les mois qui viennent », pour « qu’on puisse le monter au printemps et le déployer ».

Pénurie de candidats

          « Je pense que nous avons besoin de complètement changer le système de recrutement de nos enseignants », avait-il ajouté, sans préciser si ce nouveau dispositif concernerait les enseignants du premier et du second degré et s’il serait la seule voie possible de formation.

          En recrutant post-bac, « on limite l’un des phénomènes qu’on a aujourd’hui, qui parfois crée de la frustration et qui est à mon avis sous-efficace, c’est-à-dire d’avoir certains de nos enseignants qui rentrent après un cursus universitaire qui est totalement disproportionné et parfois décorrélé avec ce qu’ils vont faire ». Les concours de recrutement des enseignants ont actuellement lieu en seconde année de master, soit cinq années après l’obtention du baccalauréat.

          Face à la pénurie de candidats aux concours enseignants, le précédent ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, avait affirmé en juin qu’il voulait ramener le concours de recrutement des professeurs des écoles à bac + 3 « en 2025 ». « Même si rien n’est encore tranché, nous espérons mettre cette réforme en œuvre en 2025. Le président de la République et la première ministre, Elisabeth Borne, y sont très favorables », défendait le désormais représentant permanent de la France auprès du Conseil de l’Europe dans un entretien au Monde. - source -

Bizarre, on a vu à la TV que des vacataires étaient formés en une journée pour être enseignants ( au rabais ) avant d'être lâcher dans des classes ingérables ... Auparavant, les instituteurs étaient les fers de lance de la démocratie et formaient des citoyens : tout ce qu'à en horreur le capitalisme qui veut des salariés esclaves sans instruction autre que celle d'une morale religieuse ou d'un métier-prison. D'où la destruction organisée de l'éducation nationale principalement en France par une stagnation/réduction des salaires. Ces destructions touchent aussi, entre autres, la santé où les infirmier(e)s remplacent les médecins ( infimier(e)s IPA* - en pratique avancée -  et maintenant des infirmier(e)s qui installent à la place du cardiologue des pacemaker ! ). Tout cela relève d'une pratique courante dans les pays du tiers/quart monde ( où les "élites" ponctionnent sans aucun scrupule tout l'argent des États ) ce que la France est en train de devenir à grands pas...

(*) j'ai eu affaire à une infirmière IPA, une véritable catastrophe : pas de respect des protocoles médicaux, oubli ou modification de médicaments lors de renouvellements d'ordonnances, "consultation" en 3 minutes,...