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> 238 nouvelles brigades de militaires chargés d'une mission de police à travers le territoire

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Comment Emmanuel Macron, avec ses brigades de gendarmerie, tente d’incarner le combat contre l’insécurité. Avec sa virée dans le Lot-et-Garonne et son passage dans le « 19/20 » de France 3, le président de la République tente d’incarner un combat prioritaire pour les Français.

          Changement de casquette. Une semaine après la présentation de sa fameuse planification écologique, depuis l’Élysée, Emmanuel Macron a mis l’accent ce lundi 2 octobre sur les enjeux liés à la sécurité avec un déplacement dans le Lot-et-Garonne. Une des priorités des Français.

          Avant de dévoiler la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie à travers le territoire (38 de plus que prévu), le président de la République a donné de sa personne, en effectuant une patrouille avec des membres de force de l’ordre ou en flashant un véhicule qui circulait en excès de vitesse avec un radar portatif. Une journée consacrée à la « ruralité » et à la « sécurité » conclue sur France 3, la « chaîne des territoires », selon l’expression d’Élysée.

          « Le besoin de sécurité et d’ordre est un besoin du pays tout entier », a insisté Emmanuel Macron dans un entretien diffusé dans le « 19/20 ». La dernière étape d’une virée qui lui aura permis de valider sa promesse de campagne sur les 200 brigades. Mais également d’incarner en personne ce combat contre l’insécurité, un thème considéré comme l’un de ses points faibles dans l’opinion.

Incarner un « réinvestissement historique »

          En dévoilant la carte de ces nouvelles brigades, Emmanuel Macron a mis l’accent sur le « réinvestissement historique » qu’elles représentent, après la suppression notamment de 500 unités entre 2007 et 2016. « Les gens ont besoin de votre présence parce qu’elle rassure, parce qu’elle dissuade, parce qu’elle accompagne », a lancé le président de la République aux forces de l’ordre dans l’assistance. « Il y a de l’insécurité car il n’y a pas assez de présence », a-t-il ajouté quelques heures plus tard sur France 3, en insistant sur la dimension de « proximité. »

          Parmi ces nouvelles unités qui verront le jour entre novembre de cette année et 2027, 93 seront fixes tandis que 145 seront mobiles. En dehors de Paris, tous les départements accueilleront entre une et quatre brigades nouvelles. De quoi répondre aux craintes des Français « qui veulent vivre tranquille », selon les mots du président de la République ? Et aux critiques de l’opposition de droite, toujours promptes à fustiger le bilan de l’exécutif en la matière ?

          Sur la forme, la prise de parole du chef de l’État, lundi dans l’après-midi, pouvait apparaître en léger décalage avec la portée souhaitée pour ce sujet. Emmanuel Macron a prononcé un discours bref pour justifier ces renforts, avant de remercier son ministre de l’Intérieur et de lui passer la parole pour plus de détails.

          C’est donc Gérald Darmanin qui est revenu sur l’implantation de ces brigades en prenant une poignée de départements comme exemple. Mais sa présentation a été perturbée par des soucis techniques, et un écran qui n’affichait pas les informations souhaitées. Une mise en scène quelque peu laborieuse, avec pour décor le site − austère − d’une caserne de gendarmerie à Tonneins.

Répondre aux extrêmes ?

          Sur le fond, en revanche, l’entreprise du locataire de l’Élysée, mise en avant à travers ce déplacement, est saluée par de nombreux responsables politiques. Y compris au sein de l’opposition, dont certains députés sont ravis de pouvoir compter sur de nouveaux effectifs de forces de l’ordre dans leurs circonscriptions.

          « Le président de la République vient d’annoncer la création d’une nouvelle brigade de gendarmerie à Tourrette-Levens, à quelques kilomètres de Nice », a ainsi écrit Éric Ciotti sur les réseaux sociaux, en remerciant avant tout le ministre de l’Intérieur. À gauche, le député communiste André Chassaigne « se félicite » pour sa part de la création d’une brigade mobile basée à Thiers, dans le Puy-de-Dôme.

          Autant de réactions qui témoignent de la demande de « bleu » sur le territoire. Pour Emmanuel Macron et le camp présidentiel, l’enjeu de la sécurité est crucial, tant il est prioritaire pour les Français, et investi par le Rassemblement national depuis des années. Pour faire ses annonces, Emmanuel Macron a d’ailleurs choisi un département plutôt favorable au parti d’extrême droite, fort de 2 députés sur 3 dans le Lot-et-Garonne. À Clairac, là où il a enregistré son entretien avec France 3 et là où une brigade mobile verra le jour, Marine Le Pen est arrivée en tête du second tour de la dernière présidentielle avec 53 % des voix.

          De là à voir ce déplacement comme une réponse ? « À chaque fois que nos compatriotes ont le sentiment que l’efficacité n’est pas au rendez-vous, que la République n’est pas assez présente, ils peuvent se tourner vers les extrêmes », a plaidé Emmanuel Macron ce lundi auprès des caméras, tout en assurant qu’il s’agissait avant tout d’une « réponse à l’insécurité ». Comme la première étape de « l’ordre, l’ordre, l’ordre » qu’il a promis cet été. - source -

  Très mauvaise nouvelle ! Déploiement de milliers de militaires dans les campagnes françaises dans un enfumage macroniste de sécurité soi-disant au service du citoyen des campagnes, tu parles ! Mais tout à fait normal en dictature soutenue par un ordre militaire qui n'hésitera pas, comme l'histoire l'a montré maintes fois, à tirer à balles réelles sur des manifestants affamés... 60% de ces nouvelles créations qui concernent 145 brigades mobiles soit environ 2500 militaires ! Brigades mobiles spécialisées, "dans le maintien ou le rétablissement de l'ordre". Cela montre aussi que la grande bourgeoisie financière et industrielle a peur d'une rébellion sanglante de sa population qu'elle dépouille tous les jours un peu plus...