l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


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> santé publique : la macronie sourde, aveugle et muette...

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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L’année du foie gras

          Ça fiche les foies. A cause de la malbouffe, 900 000 Français souffrent de la « maladie du foie gras ». Une inflammation hépatique qui, sans la moindre goutte d'alcool ingérée, peut causer un cancer dutoie ou une cirrhose. D'après l'Inserm, l'Institutnational de la santé et de la recherche médicale, 220 000 de nos compatriotes auraient déjà une cirrhose non alcoolique ou seraient à deux doigts de la déclencher. Et le pire est à venir. Les spécialistes mondiaux de la maladie, gui se sont réunis en congrès a Paris en septembre dernier, estiment que le nombre de victimes aura doublé d'ici à 2030. La « NASH », acronyme anglais de « stéatohépatite non alcoolique », qui est actuellement la deuxième cause de greffe du foie en France, est sur le point de détrôner les cirrhoses alcooliques et virales.

          Cette « épidémie », qui sévit depuis plus de quarante ans, est en grande partie due au gavage en mauvais gras et en sucres que nous impose l'industrie agroalimentaire. Sans oublier notre appétence pour les fast-foods, dont le nombre d'enseignes a quintuplé en vingt ans. Alors que l'Organisation mondiale de la santé recommande de se limiter à 25 grammes de sucre par adulte et par jour, les Français en ingurgitent quatre fois plus, en moyenne. Notamment en sirotant des sodas (50,9 litres par an et par personne). Or le foie fabrique encore plus de mauvais gras lorsque le sucre est ingéré sous forme liquide.

          Les aliments ultra-transformés, eux aussi, pèsent lourd dans la balance : plus on en met dans l'assiette, plus le danger grandit. Une récente étude britannique menée sur 173 000 personnes vient ainsi de montrer que le risque de développer une maladie du foie gras est 43 % plus élevé chez les plus gros consommateurs de plats transformés, avec une probabilité de fibrose hépatique ou de cirrhose augmentée de 18 % et jusqu'à 50% pour les maladies hépatiques graves (« American Journal of Clinical Nutrition », 21/10/23).

          Encore une fois, ce sont les plus pauvres qui trinquent. En France, la NASH frappe 79 % des obèses, lesquels, selon l'Observatoire des inégalités, sont deux fois plus nombreux chez les ouvriers que chez les cadres supérieurs. De là à dire que les fabricants de malbouffe sont sans foie ni loi...

En macronie et dans cette union européenne de merde, c'est la priorité absolue aux bénéfices des entreprises...