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> la "précarité étudiante" à la "pauvreté étudiante" : résultats alarmants

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 De la "précarité étudiante" à la "pauvreté étudiante" :
les résultats alarmants de la consultation de la Fage ( par Virginie Fauvel , Localtis )

 

          La consultation menée par le premier syndicat étudiant, la Fage, auprès de quelque 7.500 jeunes au dernier trimestre 2023 alerte sur les difficultés majeures que rencontrent les étudiants pour se loger, s'alimenter et remet en cause, selon le syndicat "les rêves d'un enseignement supérieur accessible à toutes et tous".

           Manque de logements, mauvais état des résidences universitaires, des restaus U éloignés des campus et surtout fermés le soir et le weekend... La Fage, premier syndicat étudiants, a présenté mercredi 10 janvier 2024 les résultats d'une consultation menée auprès de 7.531 d'étudiants, au dernier trimestre 2023. "La précarité, c'est le premier facteur d'échec académique", a souligné Maëlle Nizan, présidente de la Fage, lors d'une conférence de presse. Selon elle, "on ne veut plus parler de précarité étudiante mais de pauvreté étudiante".

          Résultat, le logement, premier poste de dépenses, concentre la majorité des préoccupations des étudiants. "La rentrée 2023 a été marquée par une hausse de 8,95% des loyers", peut-on lire dans les résultats de la consultation. L'annonce de l'objectif de construire 35.000 logements étudiants sur 2024-2027, détaillé par Sylvie Retailleau et Patrice Vergriete début décembre 2023 sera-t-elle suffisante ? Probablement pas.

          La consultation révèle aussi l'insuffisance de l'offre Crous. Ainsi 37% des étudiants qui n'ont pas pu décrocher une chambre universitaire aimeraient en avoir une (58% en Ile-de-France, où le loyer moyen payé par les étudiants est de 700 euros). Sur l'ensemble de la France, le Crous propose 173.430 places, pour 2,93 millions d'étudiants, dont 675.400 boursiers, selon la Fage.

Cafards, moisissures, chauffage et eau chaude dysfonctionnels

          Pour autant, les résidences universitaires sont parfois critiquées pour l'état dégradé de leur bâti. Et ce chiffre en dit long : 32% des personnes qui n'ont pas de logement Crous n'aimerait pas y habiter à cause de l'état du bâti. La consultation de la Fage a reçu quantité de témoignages en ce sens. Un étudiant à Lille évoque par exemple "une invasion de cafards" dans sa résidence, "des chauffages dysfonctionnels" et "un matelas qui moisit". D'autres dénoncent aussi les mauvais aménagements : "des fenêtres compliquées à fermer, un bureau pas stable", "des poignées de salle de bain restées dans la main", "des équipements inchangés depuis plus de 30 ans". Quand ce n'est pas des problèmes d'accès à l'eau chaude et un chauffage intermittent ou inexistant : "je suis tout le temps sous ma couette même pour réviser".

19% des étudiants ne mangent pas à leur faim

          Autre point noir souligné dans l'étude de la Fage, l'alimentation insuffisante de bon nombre d'étudiants, un phénomène qui s'est accru ces derniers mois en raison de l'inflation. Faute d'argent, certains ne peuvent pas se nourrir ailleurs qu'au restau U où les repas sont facturés 1 euro pour les boursiers et les personnes précaires qui en font la demande et 3,30 pour les autres, selon le ministère de l'Enseignement supérieur. Mais ces restaus U sont parfois loin des lieux d'études de certains jeunes et surtout ne sont parfois pas ouverts le soir et le week-end. "72,7% des restaurants universitaires n'ouvrent pas le soir et 85% n'ouvrent pas le week-end", précise la Fage. "19% des étudiants ne mangent à leur faim" et "49% des étudiants n'ont pas les moyens d'acheter des fruits et légumes frais chaque semaine", affirme le syndicat. Il revendique donc les repas à 1 euro pour tous les étudiants et l'ouverture soirs et weekends.

          En définitive, il appelle le gouvernement à tenir ses promesses afin de "transformer structurellement le système d’aides sociales étudiantes, pour garantir à toutes et tous des conditions de vie et d’études à la hauteur". - source -

Les enfants des gueux ne doivent pas espérer prendre les places des enfants de l'élite, tout est fait pour les décourager, rien de neuf sous le soleil. De mon temps, sur 210 inscrits en 1ère année de fac ( inscription gratuite ) 34 ont été admis à l'oral et 33 définitivement. Tous ces 33 reçus avaient de conditions d'études très favorisées par des parents ayant financièrement de bons moyens. Les 77 recalés ( une 100taine ayant abandonné en cours de route ) faisaient tous partie d'une famille de gueux sans moyens,...