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> Rachida Dati ; la dame d’affaires

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Nouvelle ministre de la Culture reste maire du VIT arrondissement de Paris et n’en a pas non plus fini avec les ennuis judiciaires.

          Elle arrive quelque part, balance une vanne qui fait marrer les gens, fait son cirque, joue de sa différence, minaude, copine, prend des numéros de téléphone, arrange des coups, voit les failles des uns et des autres, qu’elle saura utiliser ultérieurement, ment effrontément et repart, laissant ses interlocuteurs sous le charme. Ça fait trente ans qu’elle fait ça. » Ce témoignage d’un socialiste qui l’a maintes fois croisée résume bien la méthode Dati. Culot, énergie, humour, génie pour se mettre les gens dans la poche... Rachida Dati n’est pas revenue au gouvernement par hasard. « Elle a su séduire Brigitte Macron, qui a soutenu sa nomination », assure un membre du gouvernement.

          Mais la nouvelle ministre de la Culture n’hésite pas non plus à utiliser la menace. En privé, bien sûr. Quand la journaliste Bérengère Bonte, auteure de « La République française du Qatar » (Fayard), enquête, en 2016 et en 2017, sur les liens de Dati avec l’émirat, elle reçoit un coup de fil virulent : « Eh bien, on se retrouvera au tribunal. » Evidemment, Bonte attend toujours. Qu’avait-elle découvert de si gênant ? Des petites histoires qu’on préfère glisser sous le tapis. Comme cette demande au fonds souverain qatari d’un modeste virement de 400 000 euros pour une vague association des ambassadeurs du Golfe qu’elle venait juste de créer. L’ambassadeur du Qatar l’ayant renvoyée dans ses buts, la sémillante Rachida Dati s’était pointée le lendemain à un dîner où elle avait fait la même demande au ministre des Affaires étrangères qatari, en visite à Paris. La lettre de refus fut cinglante. Petit détail marrant : Dati avait prévu, pour accueillir le magot, de créer une société immatriculée... au Luxembourg. Elle était, à l’époque, députée européenne. Oups.

Poudre d'escampette

          A Bruxelles, Rachida Dati a laissé des souvenirs aussi inoubliables qu’au Qatar. Son premier mandat (2009-2014) ? « Une imposture, balance un haut fonctionnaire du Parlement, d’ordinaire plus policé. C’était la meilleure à un petit jeu parfaitement identifié par les services du Parlement : elle arrivait en séance, signait le registre de présence pour toucher son indemnité de députée, se mettait bien en évidence au deuxième rang pendant dix minutes, avant de s’éclipser pour reprendre le train pour Paris. Elle n’avait pas de mots assez violents contre les députés d’extrême droite, mais elle faisait exactement la même chose qu’eux sur ce plan. »

          Lors de son second mandat (2014-2019), elle se spécialise dans les phénomènes de radicalisation. Mais cette soudaine implication met profondément mal à l’aise certains de ses collègues. « Avec elle, c’était le double jeu permanent. Elle réclamait de la fermeté vis-à-vis du terrorisme et, en même temps, elle postait sur les réseaux sociaux des photos de ses rencontres avec les officiels qataris », se souvient un eurodéputé français.

          Autre source de malaise : ses liens avec l’Azerbaïdjan, connus de longue date. Pour les avoir rappelés en détail, « Le Canard » s’est retrouvé au tribunal - pour de vrai, cette fois. Mais celui-ci, en première instance, a donné tort à Rachida Dati. Ce tropisme azéri pose de sérieux problèmes à un moment où l’Azerbaïdjan, qui ne pardonne pas à la France son soutien à l’Arménie, orchestre une violente campagne remettant en question sa capacité à organiser les Jeux olympiques. Mais il n’a pas empêché sa nomination au gouvernement.

          Entre elle et le clan Aliyev, c’est une histoire d’amour qui dure : soutien dans le conflit du Haut-Karabakh, voyages en Azerbaïdjan financés par la très riche fondation de la Première dame Mehriban Aliyeva, en échange d’une somptueuse réception dans les jardins du musée Rodin, au cœur du VIIe arrondissement de Paris... Sans oublier le centre culturel de l’ambassade, situé lui aussi dans le VIIe. Dati ne manque jamais d’envoyer un chaleureux message de félicitations à Ilham Aliyev à chacune de ses réélections. « Je l’ai croisée un jour à l’Elysée, elle organisait une visite du bureau de son ami (Jean-Pierre) Jouyet, alors secrétaire général de la présidence, pour la famille Aliyev », se souvient Gaspard Gantzer, chargé de la communication sous François Hollande. L’avocat de Bakou en France, Olivier Pardo, est aussi le sien. On reste entre amis.

Par ici les pépettes

          Quand elle ne s’occupe pas des visites touristiques du clan Aliyev, Rachida Dati, devenue avocate, prodigue ses conseils à de grands patrons. Elle est si douée que Carlos Ghosn, désireux de s’offrir ses services, signe avec elle un juteux contrat de 900 000 euros en 2009, alors qu’elle n’est même pas encore membre du barreau ! La nouvelle direction de Renault a porté plainte, niant la réalité des prestations. Dati est à ce jour mise en examen pour corruption passive. A Bruxelles, les services du Parlement ont toussé quand ils ont réalisé que Dati avait signé un contrat avec GDF Suez et défendu dans l’hémicycle les intérêts gaziers. Rien d’illégal, a promis la dame. Elle a été crue sur parole. Ça doit être le contrat de confiance Dati. ( Anne-Sophie Mercier )

On dirait une proche cousine des Balkany... C'est beau la politique, partir de rien et se retrouver avec une Rolex Lady-Datejust or Everose et diamants au bras avant 40 ans.