l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Aux yeux de beaucoup de gens, la pauvreté est bien pire que vice : elle est faiblesse - Alfred Capus

> la sûreté nucléaire en ébullition

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Macron et Attal peuvent dire merci aux députés du RN et à une partie du groupe LR : leur soutien a permis l’adoption d’une loi pourtant rejetée par de nombreux spécialistes de l’atome mais qui fait rayonner de bonheur le pouvoir exécutif. Le texte prévoit ainsi le mariage forcé du gendarme du secteur, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avec les équipes d’experts de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé d’évaluer les risques des installations. Depuis des mois, les 1750 salariés de l’IRSN ne cessent de dénoncer cette réforme. Présentée comme une « fluidification des processus » indispensable à la relance de l'énergie nucléaire, la fusion des deux structures est en réalité une vieille revendication d’EDF, qui considère l’IRSN comme un empêcheur d’irradier en rond.

          L’Institut n’a pourtant rien d’un nid d’antinucléaires : ses experts se contentent de répondre aux questions qui leur sont posées par l’ASN. Tel équipement est-il fiable ? Les mesures prises par l’exploitant du réacteur après un incident sont-elles suffisantes ? Les réponses sont ensuite rendues publiques, et la communauté scientifique peut en débattre avant que l’ASN tranche la question...

          C’est ce système qui défrise EDF. L’électricien a plaidé pour un mécanisme plus opaque : les analyses des experts ne seront désormais plus rendues publiques en amont mais une fois que la nouvelle structure, baptisée « Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection » (ASNR), aura pris sa décision. En clair : EDF sera le seul à être au parfum des alertes émises par les experts et pourra entreprendre un discret travail de lobbying auprès de l’ASNR pour démolir ses conclusions...

          La réforme va également engendrer quelques fâcheux effets secondaires. Ainsi, comme « Le Canard » (7/2) l’a raconté, la moitié des effectifs chargés de traquer les failles de sécurité utilisables par des terroristes ont déjà démissionné, et le remplacement des partants va demander de six à neuf mois de délai.

          Mais pourquoi s’inquiéter, puisque la France est un îlot de quiétude et de sécurité ? ( H. L. )

Cela entrainera certainement de plus en plus d'incidents/accidents cachés, évidemment, à la population...