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> colère agricole : les États membres accordent plusieurs milliards d’euros d’aide au secteur agroalimentaire

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Les États membres de l’Union européenne ont dépensé plusieurs milliards d’euros pour soutenir l’industrie agroalimentaire au cours des deux dernières années, suite à un assouplissement temporaire des règles sur les aides d’État pour soutenir les entreprises face à l’impact de la guerre en Ukraine.

          Euractiv s’est penché sur les données disponibles concernant les subventions ciblant directement le secteur agroalimentaire accordées dans l’UE. Cette analyse a révélé d’importantes disparités entre les États membres.

          La Pologne arrive en tête avec près de 4 milliards d’euros de subventions publiques pour l’agroalimentaire, en particulier le secteur céréalier. Elle est suivie par l’Italie (2,3 milliards d’euros), la France (1 milliard d’euros) et la Roumanie (770 millions d’euros).

          Ci-dessous, vous trouverez une visualisation des aides publiques accordées au secteur agroalimentaire dans chaque État membre.

          Dans le cadre du premier régime relatif aux aides d’État adopté par la Commission européenne en mars 2022, l’encadrement temporaire de crise, les gouvernements pouvaient allouer jusqu’à 35 000 euros aux entreprises exerçant des activités dans le domaine de la production agricole primaire.

          Le plafond d’aide était plus élevé pour les autres secteurs, notamment pour les entreprises de transformation alimentaire et les producteurs d’engrais, qui pouvaient recevoir jusqu’à 400 000 euros d’aides publiques sous forme de subventions directes, d’avantages fiscaux, d’avantages en matière de paiement, de garanties et de prêts.

          En mars 2023, le régime initial a été transformé en encadrement temporaire de crise et de transition.

          La dernière modification de ce régime en novembre 2023 a augmenté le plafond à 280 000 euros par exploitation, 335 000 euros pour les entreprises actives dans le secteur de la pêche, et un maximum de 2,25 millions d’euros par entreprise dans d’autres secteurs.

             La version révisée du régime a également prolongé les mesures temporaires concernant les aides d’État, y compris pour l’agriculture et la pêche, jusqu’à la fin du mois de juin 2024, citant « l’incertitude » causée par les tensions géopolitiques actuelles.

          Toutefois, leur suppression progressive devrait être encore retardée, comme l’ont laissé entendre les dirigeants de l’UE dans les conclusions de leur dernier sommet qui s’est tenu les 21 et 22 mars à Bruxelles en indiquant que le cadre temporaire serait prolongé « pour alléger la pression financière qui pèse sur les agriculteurs ». Quelques jours plus tard, le 26 mars, le commissaire européen à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a confirmé que la Commission préparait une proposition visant à prolonger une nouvelle fois le cadre temporaire, déclarant que les aides d’État étaient « absolument nécessaires » dans les « circonstances inhabituelles » actuelles. « Bien sûr, à long terme, ce n’est pas une bonne solution car cela peut créer des inégalités sur le marché », a-t-il reconnu.

         Les données ci-dessus ne comprennent pas les aides dites « de minimis », c’est-à-dire les petites sommes considérées comme ne faussant pas le marché que les autorités nationales peuvent allouer directement sans en informer la Commission. Pour l’agriculture et la pêche, le seuil de minimis a été relevé à 20 000 € et 30 000 € par entreprise à partir du 1er janvier 2024. Pour les autres secteurs, il est fixé à 300 000 €.

La Pologne en tête, suivie de l’Italie

          La Pologne est le pays qui accorde le plus de subventions au secteur agricole, avec 4 milliards d’euros versées sous le régime du cadre temporaire de l’UE.

          En 2023, le total des aides d’État du pays (3 milliards d’euros) a presque égalé le montant alloué aux paiements directs aux agriculteurs dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC), qui atteint environ 3,6 milliards d’euros.

          Les analyses d’Euractiv ont également révélé que la plupart des enveloppes d’aide d’État pour l’agriculture ont été approuvées avant les élections parlementaires du pays, le 15 octobre 2023. Plus de 2,5 milliards d’euros ont reçu le feu vert de la Commission au cours des cinq mois précédents. Le commissaire Wojciechowski, dont le parti Droit et Justice (PiS) a besoin du soutien des électeurs ruraux pour être réélu, s’est vanté publiquement des milliards d’euros d’aide aux agriculteurs approuvés par l’exécutif de l’UE.

          Une grande partie de l’aide polonaise était destinée aux producteurs de céréales, afin de répondre au mécontentement croissant des agriculteurs dû à l’augmentation des importations bon marché en provenance d’Ukraine et à la chute des prix des céréales.

          De son côté, l’Italie, autre grande puissance agricole de l’UE, a alloué 2,3 milliards d’euros à l’agriculture, principalement par le biais de « régimes parapluie » ciblant un large éventail de secteurs, dont l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’aquaculture. La plupart de ses régimes d’aides d’État ont reçu le feu vert de la Commission entre avril et décembre 2022.

Une manière de mettre fin aux protestations ?

          La Roumanie a également déboursé d’importants montants d’aide pour le secteur agricole, principalement en faveur des éleveurs, des apiculteurs et des producteurs de fruits et légumes, à la suite des manifestations des agriculteurs. La Commission a approuvé six régimes d’aide roumains différents pour un montant total de plus de 526 millions d’euros en février et en mars, à la suite d’une vague de protestations qui a débuté le 10 janvier.

          De même, la Bulgarie, l’un des pays les plus généreux en matière d’aides d’État pour l’agriculture, a reçu le feu vert en mars pour deux enveloppes accordées à différents secteurs agricoles, pour un montant de 170 millions d’euros. Le pays a été le théâtre de manifestations nationales en février, les agriculteurs réclamant davantage de subventions et des compensations pour les producteurs touchés par l’augmentation des importations de produits agricoles en provenance d’Ukraine.

          Entre-temps, le nouveau gouvernement polonais, dirigé par le parti de centre-droit de Donald Tusk, a suivi le même schéma que l’administration précédente. En décembre 2023, Varsovie a demandé à la Commission l’autorisation de verser 230 millions d’euros aux producteurs de maïs afin d’apaiser les agriculteurs et de lever le blocus à la frontière avec l’Ukraine.

La France favorise l’agriculture biologique

          Si la France a également utilisé des aides d’État pour apaiser les protestations des agriculteurs, elle l’a fait de manière plus ciblée. En mars, la Commission a autorisé Paris à verser 90 millions d’euros d’aides directes aux agriculteurs biologiques.

          En janvier, face à la colère des agriculteurs, le Premier ministre Gabriel Attal s’est engagé à soutenir les agriculteurs pratiquant l’agriculture biologique à hauteur de 50 millions d’euros, en raison d’un ralentissement des ventes d’aliments sans produits chimiques depuis 2021.

          Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a annoncé en février, lors du Salon international de l’agriculture, l’un des plus grands salons agricoles au monde, que le montant initial serait porté à 90 millions d’euros, ajoutant : « L’agriculture biologique est un sujet qui nous tient à cœur ».

          La France a alloué 95 millions d’euros au secteur de l’agriculture biologique en 2023 dans le cadre de l’encadrement temporaire de l’UE. - source -

Et pendant ce temps-là, l'union européenne de merde incite les états à réduire drastiquement les aides sociales, les indemnités de chômage, le nombre de lits dans les hôpitaux, les retraites, etc,... Sur 1,098 milliard d'euros dépensés en France pour "aider" l'agro-alimentaire, l'agriculture biologique a perçu 95 millions d'euros, soit seulement 8,65% des sommes distribuées gratuitement par la macronie...