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Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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" La Garonne est sous perfusion à Toulouse ": la tarification saisonnière, nouvelle bataille de l’eau

          « La Garonne est sous perfusion, pour préserver notre ressource en eau, il faut agir le plus vite possible »… À l’heure de présenter, aujourd’hui, au vote du conseil de la métropole, les nouvelles dispositions sur la gestion de l’eau à Toulouse et notamment la nouvelle tarification saisonnière, qui entrera en vigueur dès l’été prochain, Jean-Luc Moudenc a parlé d’urgence. « Il faut changer le comportement des usagers pour baisser leur consommation et les urbains doivent prendre leur part en montrant l’exemple », souligne le président de la métropole. Pour amorcer ce cercle vertueux, la collectivité a donc décidé de jouer sur les tarifs à partir d’un principe simple.

Plus cher l’été, moins cher l’hiver…

          Faire payer l’eau plus cher l’été, quand elle est plus rare et que la Garonne est à sec et baisser son prix en période hivernale, quand son débit a regonflé. Concrètement, à partir du 1er juin prochain et jusqu’à fin octobre, pendant 5 mois, le tarif de l’eau augmentera de 42 % par rapport au prix actuel pour baisser ensuite de 30 % entre le 1er novembre et le 31 mai. Pour une facture annuelle qui n’augmenterait qu’à la marge à consommation constante pour la plupart des foyers. Selon les calculs des services d’Eau Toulouse Métropole pour une famille de trois personnes, qui dépense 120 m3 par an, la facture actuelle est de 400,50 euros avec la tarification saisonnière, ce sera 401,50 euros, soit 60 centimes d’euros de différence. Une paille. Et cela, si aucun effort de sobriété n’est fait. Pour un foyer avec jardin et piscine, qui consomme 100 m3 l’hiver et 150 m3 l’été, l’addition passera en revanche de 820,90 euros à 904,30 euros. Ainsi, seuls les usagers qui consomment le plus d’eau l’été pour arroser leur jardin, remplir leur piscine ou laver leur voiture payeront leur surconsommation au tarif le plus haut. Ceux qui ont les moyens. « Le but n’est pas d’encaisser plus d’argent, mais de faire prendre conscience aux gens qu’il y a un effort à faire pour économiser la ressource », ne se lasse pas de répéter Robert Médina le président d’Eau Toulouse Métropole.

Un pactole de 12 millions d’euros pour la collectivité en 2024

            Sauf que pour cette année 2024, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle tarification en juin, l’augmentation estivale ne sera pas lissée sur l’année et la collectivité va encaisser 12 millions d’euros en plus. Une anomalie pointée par les oppositions socialistes et écologistes et les associations de consommateurs, comme Eau Secours 31, qui pensent même que c’est le concessionnaire Véolia qui empochera le pactole à plus long terme. Une éventualité démentie par Pierre Trautmann, l’élu en charge des délégations publiques, qui précise que cette somme « restera à la collectivité dans un fonds de compensation qui permettre de maintenir l’équilibre du contrat avec Véolia et de combler éventuellement les pertes d’exploitation ». Sachant que Véolia exploite actuellement à perte la concession… Mais Jean-Luc Moudenc, qui a écarté le principe d’une tarification progressive « inapplicable dans une métropole qui compte 69 % de logements collectifs », préfère insister sur l’ambition de son plan eau. Avec les actions entreprises sur la qualité et la dépollution, le renouvellement des canalisations sur un réseau qui comptabilise 11 % seulement de perte, la déperméabilisation des sols et la réutilisation des eaux usées. Sans oublier la distribution de 100 000 kits hydroéconomes qui permettent d’économiser 30 % de la consommation domestique. Tout un programme.

Le prélèvement de la ressource dans la Garonne n’est pas encore menacé…

          Il y a l’eau du robinet, celle, potable, que nous consommons sans même plus y penser, il y a celle que prélèvent les activités agricoles et industrielles et il y a celle aussi qui contribue à faire vivre la biodiversité de nos rivières… Un équilibre de plus en plus menacé par le réchauffement climatique et de plus en plus difficile à maintenir chaque été, rendant plus complexes les opérations de potabilisation. Le soutien à l’étiage de la Garonne pour maintenir son débit est de l’ordre 70 millions de mètres cubes en cas de déstockage de la totalité des volumes réservés dans les lacs pyrénéens, ce qui coûte jusqu’à 5 millions d’euros pour l’année. À terme, l’approvisionnement en eau potable de notre Métropole pourrait être menacé, selon les projections, avec une diminution de 40 % du débit de la Garonne d’ici à 2050. Mais on est encore loin de la pénurie, actuellement le prélèvement d’eau dans la Garonne pour la consommation des Toulousains représente moins de 1 % de la ressource et environ 18 % du débit d’étiage estival minimum. - source -

Bé bien sûr ! Les communes ne savent plus où aller trouver de l'argent et la facilité c'est de trouver de nouveaux moyens pour racketter encore plus leurs administrés ! D'autant plus que c'est le très cupide concessionnaire d'eau qui doit être à la manœuvre... Et, bien évidemment, lorsqu'il y en a un qui commence, les autres racketteurs suivent. Chez moi, le nouveau concessionnaire est une multinationale suédoise ( du plus riche milliardaire suédois, qui se développe partout en Europe ). Les prix ne devaient pas augmenter mais évidemment ce sont les taxes qui l'ont été. Comme pour le compteur électrique Linky, ils sont venus installer un système électronique sur le compteur d'eau pour des relevés de consommation automatiques, ce n'est pas du tout anodin, à tous les coups, ils prépare aussi des tarifications spéciales.