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> Agnès Verdier-Moliné, prompteur ultralibéral

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Le portrait crashé par Lucas Planavergne

Agnès Verdier-Moliné, Prompteur ultralibéral

          Ça ne doit pas être facile de commettre autant d'ouvrages, de squatter si souvent les plateaux de télé, pour finalement dire tout le temps la même chose. Pourtant, Agnès Verdier-Molinié accomplit cette prouesse depuis plus d'une décennie en martelant ses cantiques ultralibéraux à chaque occasion qui se présente. Dernière fois que la lobbyiste de 45 ans a sorti la tête de ses tableaux Excel ? Fin mars, après l’annonce du déficit public de 5,5 % du PIB en 2023 - chiffre nettement supérieur à celui prévu par le gouvernement de Gabriel Attal. En moins de temps qu’il ne faut pour dire « dette », elle a enchaîné tribune dans le JDD, édito pour Valeurs actuelles, entretien au micro de BFMTV... Le tout à peu de frais, puisque le message de celle qui fut brièvement journaliste au début de sa carrière reste le même : il ne faut surtout, surtout pas s'attaquer aux privilégiés ou mettre fin aux niches fiscales.

          « Nous payons déjà collectivement trop d'impôts [...) Faire les poches des Français et de leurs entreprises n’est plus la solution », insiste la présidente de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (iFrap), think tank - proche du Medef et inscrit à l'Assemblée nationale comme représentant d’intérêts privés - qu’elle dirige depuis 2007. Sa solution, ô combien novatrice et ingénieuse ? Rompre avec le « quoi qu’il en coûte », qui n’aurait en réalité « jamais cessé ».

          Qu'importe si Bercy a déjà prévu 20 milliards d’euros de coupes budgétaires pour 2025, ce n’est pas assez pour Agnès « rapace » Verdier-Molinié. Pour assainir les comptes de l'État, elle préconise de ne lésiner sur aucun moyen. Supprimer des postes de fonctionnaires, baisser le plafond de la Sécurité sociale, retarder l’âge de départ à la retraite... Le moindre centime est bon à prendre, du moment qu’il n'est pas pris dans la poche d’une multinationale ou d’un ultra-riche.

          « Notre méthode consiste à ne sanctuariser aucune dépense publique. Prenons l'exemple de l'Éducation nationale, secteur considéré comme intouchable. (...] On peut réaliser 5 milliards d’économies », promet-tait-elle déjà à l’emporte-pièce dans une interview au Figaro en 2014. Interrogée par Boursorama en novembre 2023, presque dix ans plus tard, l'auteure des essais sobrement intitulés les Fonctionnaires contre l'État (Albin Michel, 2011) et Où va notre argent ? Des dépenses qui explosent, des services publics qui s’effondrent : le scandale français (L’Observatoire, 2023) tenait le même discours : « Pas besoin d’aller chercher loin pour faire des économies ! » Comme quoi ïcj le temps passe, les finances fluctuent, mais les ultralibéraux ne changent pas.

Ça sent le club de l'horloge et l’extrême droite en association avec la frange la plus dure du Medef... Ce qu'en dit wikipedia et wikipedia. Ce dessin a toujours pour moi parfaitement représenté cette dame avec sa pomme vérolée :