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> l’échelle des revenus de l’Observatoire des inégalités

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Du revenu de solidarité active (RSA) aux rémunérations des grands patrons ou des stars du sport et du show-business, l’amplitude des revenus est immense en France. Notre échelle des revenus vise à donner quelques points de repère.

          Tout en bas de l’échelle des revenus, les plus modestes échappent à la mesure statistique mais on sait qu’une partie de la population vit avec seulement 200 ou 300 euros par mois, voire moins. C’est le cas des sans-abri, des jeunes isolés et au chômage ou des migrants sans papiers par exemple. À 560 euros par mois, on trouve le RSA et l’allocation de solidarité spécifique (ASS) versée aux chômeurs en fin de droits. Ces minima sociaux sont très inférieurs au seuil de pauvreté qui, fixé à 50 % du niveau de vie médian, est de 965 euros mensuels en 2021. Le salaire minimum réglementaire (le smic) est de 1 390 euros net par mois (à condition de travailler à plein temps), montant auquel peut s’ajouter une prime d’activité versée aux salariés modestes. Jusqu’à 1 530 euros de revenu par mois, on appartient aux catégories populaires, c’est-à-dire aux 30 % les plus modestes.

          Les classes moyennes se situent entre 1 530 et 2 787 euros par mois pour une personne seule, après impôts et prestations sociales. Le niveau de vie médian est de 1 930 euros, proche du salaire moyen des ouvriers à temps plein.

          Les catégories aisées démarrent avec des revenus mensuels de 2 787 euros, toujours pour une personne seule, soit le seuil d’entrée des niveaux de vie les 20 % les plus élevés. L’Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double du niveau de vie médian, soit 3 860 euros après impôts pour une personne seule. Mais l’échelle des niveaux de vie grimpe bien plus haut, et concerne de moins en moins de personnes. À partir de 4 417 euros par mois, on entre parmi les 5 % les plus riches. Ensuite, il faut au moins percevoir 7 180 euros pour appartenir au 1 % du sommet (donnée Insee 2019). Environ 630 000 personnes se situent au-dessus de ce seuil, et parfois très au-delà. En 2018 (dernière année disponible), 0,1 % de la population (soit une personne sur 1 000) gagnait plus de 17 500 euros par mois et 0,01 % (soit une personne sur 10 000) avait un niveau de vie mensuel supérieur à 55 000 euros selon l’Insee. Des niveaux tellement élevés qu’on ne peut pas les représenter sur notre échelle. - source -

Ordres de grandeur : les niveaux de vie, les seuils de pauvreté et de richesse considèrent des revenus après impôts et prestations sociales, pour une personne seule. Les montants du smic net et du RSA, en revanche, sont exprimés avant impôts et prestations sociales. En toute rigueur, pour pouvoir vraiment comparer ces montants aux niveaux de vie, il faudrait y ajouter en particulier les allocations logement, qui complètent souvent ces revenus. Notre échelle ne prétend donc que présenter les principaux points de repère des revenus en France et donner des ordres de grandeur.

  Quelques chiffres, mais vieux de 2,5 ans. Pour les riches, les revenus semblent, là aussi, relever du secret des affaires...