l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Il n'y a rien que le gouvernement puisse vous donner qu'il ne vous ait pas pris en premier lieu - Winston Churchill

> vous avez le bonjour de 2.3.4.4b

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          A priori, tout est sous contrôle. Les canards sont en train d’être vaccinés. Soixante-quatre millions de canards, presque un par Français. Il leur faut deux ou trois doses. Bien sûr, ça ne supprime pas tous les risques. Début janvier, un élevage vacciné a été touché en Vendée. Il a fallu abattre 8700 canards. Mais, en gros, tout va bien. H5N1, le virus de la grippe aviaire, se tient à carreau chez les canards. « La filière foie gras revit », titrait « Le Figaro » le 30 mars.

           Mais H5N1 s’amuse partout ailleurs. Voilà deux ans, une de ses nouvelles variantes, appelée « 2.3.4.4b », a sauté la barrière des espèces. Le virus est passé des oiseaux aux mammifères. Ours blancs, chats, éléphants de mer, renards, phoques, léopards, etc. : 28 espèces touchées sur cinq continents. Tous ont eu la mauvaise idée de manger un oiseau contaminé.

           Depuis le mois de mars, le virus a fait mieux: il s’attaque aux vaches laitières américaines. Stupeur des experts. La vache n’en était pas un « hôte naturel ». Ça y est, elle l’est devenue. Et le virus se transmet de vache à vache. Huit États américains touchés. Sous très haute surveillance. Le lait hautement contaminé : il est conseillé de n’en boire que du pasteurisé. Promis, aucun de ces bovins n’ira se promener ailleurs, au risque de mettre en danger les bovins du monde entier. Le cheptel français, par exemple.

          Encore plus fort : le 1er avril, on apprenait qu’au Texas un employé de ferme venait d’être touché par le virus. Le premier humain au monde infecté directement par une vache ! Pas prévu non plus. Depuis la première apparition de H5N1, en 1996, chez une oie sauvage en Chine, ce scénario était redouté. Très contagieuse, la grippe aviaire n’est pas bénigne, elle provoque soit des conjonctivites (bénignes), soit des pneumonies (souvent mortelles) : sur les 889 cas enregistrés depuis le 1" janvier 2023, pas moins de 52 % ont conduit à la mort. Ce passage de la vache à l’homme, voilà de quoi provoquer « une énorme inquiétude » chez Jeremy Farrar, le directeur scientifique de l’Organisation mondiale de la santé.

            Bon. Reste la dernière étape : qu’il passe d’un humain à un autre. Là, ce serait plutôt gênant. Mais « il faudrait qu’au moins deux mutations surviennent dans un de ses gènes », note le virologue Bruno Lina (« Le Monde », 24/4). On en est loin (enfin, il semble). Et, de toute façon, Jeremy Farrar dit que, dans ce cas, le monde serait « en mesure de réagir immédiatement » (« Libé », 20/4). Comme avec le Covid. Ouf ! ( J.-L. P. )

Il est légitime de penser que les 3/4 de l'humanité crèveront bientôt d'une pandémie enclenchée encore une fois par l'agro-alimentaire qui fait fi mondialement de toutes contraintes,...