l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



La finance est l'art de faire passer l'argent de mains en mains jusqu'à ce qu'il ait disparu - Robert W. Sarnoff
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> la présomption de démission du salarié absent

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          Une étude de la DARES (Direction de l’animation, de la recherche, des études et de la statistiques) a été publiée le 22 février 2023. Elle révèle que 70 % des licenciements pour faute grave auraient pour motif un abandon de poste.

          On ignore si parmi ces 70 %, l’abandon de poste a réellement désorganisé l’entreprise, ou si cet abandon de poste est un abandon de poste négocié comme parfois lorsque la rupture conventionnelle n’est pas souhaitée par certaines entreprises pour des raisons de coût et que le salarié est démotivé et souhaite réellement partir mais avec ses allocations.

          Cette étude ne nous dit pas non plus combien de salariés qui ont été licenciés pour abandon de poste ont été indemnisés par le chômage. On sait seulement que 37% des salariés ayant abandonné leur poste auraient retrouvé un emploi dans les 3 mois.

          Cette étude est incomplète et a été effectué comme un sondage, 2000 entreprises ont été interrogées, elle tombe cependant à point nommé et vient légitimer la présomption de démission inventée par Monsieur Jean-Louis THERIOT, député LR qui a présenté un amendement sur cette question dans le cadre de l’examen de la loi portant mesures d’urgence relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi.

          Il aurait constaté « sur le terrain » avant même que ces statistiques soient publiées, un mécontentement de certains employeurs qui en auraient assez des abandons de poste de salariés qui désorganiseraient très fortement leurs sociétés. Aussi, afin d’éviter les abandons de poste, ce député a proposé cet amendement qui introduit une présomption de démission afin de dissuader les salariés d’abandonner leur poste puisque la démission ne donne pas droit aux indemnités chômage.

          Nul ne doute que cet amendement est plus « politique » dans le sens politicien du terme que juridique, il s’agit de plaire à une partie des électeurs qui considèrent que les chômeurs seraient des profiteurs en oubliant une autre étude de la DARES d’octobre 2022 ( Quantifier le non‐recours à l’assurance chômage) qui nous apprend qu’ entre 25 % et 42 % des salariés éligibles ne recourent pas à l’assurance chômage.

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> Euronext : les opposants à la réforme des retraites décidés à franchir "une nouvelle étape" de la mobilisation

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          Ils ont fait grève et défilé dans les rues pour s'opposer au projet loi. Face à ce qu'ils considèrent comme un entêtement illégitime de l'exécutif, ces manifestants ont désormais décidé d'envahir, pacifiquement, le siège de grandes entreprises.

          "On y va !" Surgissant du tunnel où elles s'étaient abritées, quelque 300 personnes s'élancent vers le siège d'Euronext, qui détient notamment la Bourse de Paris, dans le quartier d'affaires de La Défense (Hauts-de-Seine), jeudi 20 avril. Après s'être introduits dans le hall, munis de fumigènes rouges, les manifestants entonnent pendant plusieurs minutes le chant "On est là, même si Macron ne veut pas, nous, on est là !", popularisé par les "gilets jaunes" et devenu l'un des emblèmes sonores de l'opposition à la réforme des retraites.

          Certains d'entre eux montent ensuite dans les étages, où ils défilent en chantant, tandis que d'autres, restés dehors, collent en lettres vertes sur la façade du bâtiment leur message : "Le CAC40 à la caisse pour payer nos retraites." L'action ne dure au total qu'une quinzaine de minutes, avant que les manifestants ne quittent les lieux, sans casse.

          "C'est une action symbolique pour montrer que l'argent pour financer les retraites existe, et qu'il faut aller le chercher", détaille Emmanuel Marchand. Ce délégué Sud-Rail regrette que "certains secteurs comme les routiers ou l’Éducation nationale n'aient pas suivi le durcissement du mouvement " avant l'adoption de la réforme. En dépit de la promulgation du texte, il veut "se faire entendre médiatiquement pour que les Français comprennent qu'il faut se bouger".

          Cette "nouvelle étape" du mouvement tient en quelques mots : "Pourrir la vie du gouvernement". "On manifeste, on vote, on signe des pétitions, mais ça n'est pas suffisant… On voit bien que la désobéissance civile a plus d'impact, même si on ne fait pas ce type d'actions de gaieté de cœur, justifie Cyril, 23 ans, militant du mouvement écologiste Dernière Rénovation. Ce sont les gouvernants qui dictent le niveau d'engagement des gouvernés." "On ne peut pas tout attendre des grandes journées de mobilisation de l'intersyndicale, même si elles sont nécessaires", renchérit Marion, vendeuse à la Fnac.

          "Le CPE avait été promulgué sans être appliqué", rappelle-t-elle aussi. Pour que la réforme des retraites connaisse le même destin, "il n'y aura pas d'apaisement pendant 100 jours, ni même 500", assure la trentenaire, en référence à la période mentionnée par Emmanuel Macron dans son allocution du 17 avril. "Il faut qu'on soit tous dans la rue, il faut les 'bordéliser', que ça soit par des manifestations, des grèves, des concerts de casseroles ou des cassages de banques", lance aussi Sana, apprentie libraire, qui refuse de condamner les actions violentes, même si elle ne souhaite pas y participer. "L'important est de ne pas se diviser", justifie-t-elle.

          Alors que le mouvement dure, la liste des demandes s'allonge. Beaucoup ici ont des revendications sectorielles, liées à leurs conditions de travail. "On décharge des cartons de livres, on pousse des chariots toute la journée, c'est physique... Même un mois de travail en plus avant la retraite, c'est trop", avance Laurence*, magasinière à la Bibliothèque nationale de France. Outre l'abandon de la réforme, elle réclame "l'égalité de salaire entre hommes et femmes", "la titularisation des personnels précaires" dans le monde de la culture, et "l'embauche massive" dans les services publics.

          La lutte des opposants concerne désormais plus largement la question économique et sociale. "On veut que les salaires soient indexés sur l'inflation", martèle William, 39 ans, professeur des écoles. "Comment répartir les richesses, surtout en période d'inflation ? Comment financer notre modèle social ?", s'interroge Emmanuel Marchand. "On manifeste contre une vision du monde productiviste et destructrice de la nature", confirme Cyril, le militant écologiste.

          Parmi les manifestants, certains assurent aussi être venus pour défendre leur "dignité". "Ce n'est plus seulement la réforme le problème, il faudrait que Macron dégage", juge Brian, conducteur du RER D de 36 ans, qui trouve le président "hautain et méprisant". D'autres, qui partagent le sentiment d'avoir été "méprisés", estiment néanmoins que le départ du chef de l’État n'y changerait rien. "Emmanuel Macron représente l'élite des financiers, mais s'il n'était plus là, quelqu'un d'autre le remplacerait", estime Yasmina, chercheuse chez EDF.

          Nombreux considèrent que la "répression" des cortèges a révélé une "ambiance inquiétante". "L'expression populaire n'a plus de place, et c'est un danger pour la démocratie", analyse Yasmina. Après plus de trois mois de lutte, plusieurs manifestants confient être "fatigués", ou concèdent que le coût financier est important, en dépit des chèques des caisses de grève attendus ces prochaines semaines. Pour autant, tous assurent qu'ils continueront de se mobiliser : "Si on ne se bat pas maintenant, il sera trop tard", lâche William. - source -

Intéressant ce changement d'objectifs, mais c'est auprès de ceux qui font les lois ultra-libérales - au siège de l'union européenne de merde - qu'il faut manifester... Rappel, l'union européenne de merde veut la retraite à 67 ans pour tous.

 

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💩 réforme du marché carbone : les Vingt-Sept s'accordent pour faire payer le CO2 aux ménages

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          Après le vote des eurodéputés la semaine dernière, les ministres de l'Agriculture de l'Union européenne ont entériné, ce mardi, les textes ouvrant la voie à l'entrée en vigueur de la réforme du marché carbone, pilier du plan climat européen. Elle comprend notamment l'élargissement du système de tarification du CO2, qui concerne aujourd'hui uniquement les industriels, aux ménages puisqu'un prix du CO2 s'appliquera également dès 2027 sur le carburant routier et le chauffage des bâtiments.

          C'est un ultime feu vert pour la réforme du marché carbone, déjà votée la semaine dernière par les eurodéputés. Ce mardi, les 27 ministres de l'Agriculture, réunis au Luxembourg, ont entériné les textes ouvrant la voie à l'entrée en vigueur de ce pilier du plan climat européen, baptisé « Green Deal ». États comme eurodéputés ont ainsi validé sans modification l'accord qu'ils avaient trouvé fin décembre au terme de longs pourparlers.

          « Ces législations peuvent désormais entrer en vigueur », s'est réjouie la Commission européenne dans un communiqué. Ce qui est, selon elle, « essentiel » pour concrétiser les ambitieux objectifs climatiques des membres de l'Union européenne, qui entendent sabrer de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030, par rapport à 1990. Mais ce plan implique de taxer davantage les énergies fossiles, toutes classes sociales confondues.

          « L'UE montre une fois de plus sa ferme volonté de transformer notre économie et notre société pour un avenir juste, vert et prospère. Grâce à cette nouvelle législation sur le climat, l'Union européenne continuera à réduire ses émissions et soutiendra les entreprises ainsi que les citoyens dans la transition », a souligné la Commission dans son communiqué.

Accélération du rythme de réduction des quotas carbone

          Les textes approuvés ce mardi concernent, notamment, le relèvement des ambitions du marché carbone. Actuellement, pour couvrir leurs émissions de CO2, les producteurs d'électricité et industries énergivores (sidérurgie, ciment...) dans l'UE doivent acheter des « permis de polluer » sur le marché européen des quotas d'émissions (ETS), le plus ambitieux du monde, créé en 2005 et qui s'applique pour l'heure à 40% des émissions du continent. La réforme prévoit une accélération du rythme de réduction des quotas proposés pour forcer les industriels concernés à diminuer d'autant leurs émissions. En outre, le marché ETS s'étendra progressivement au secteur maritime et aux émissions des vols aériens intra-européens.

Le système de quotas élargi aux ménages

          Une autre évolution concerne, cette fois-ci, le chauffage des bâtiments et les carburants routiers auxquels un second marché du carbone est prévu (ETS2). Mais ce point n'a pas manqué de faire débat, car il implique que les ménages payent, eux aussi, un prix du CO2 sur le carburant et le chauffage à partir de 2027.

          Le texte vise toutefois à plafonner ce prix à 45 euros/tonne « au moins jusqu'en 2030 », et de reporter à 2028 l'entrée en application si l'envolée actuelle des cours de l'énergie se poursuivait.

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> et tu sais ce qu'ils te disent ceux qui ne "travaillent" pas monsieur le très riche ministre ?

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" Encore un qui a grandi avec une cuillère en or dans la bouche et qui pense que son succès est entièrement dû à son travail."

wikipedia > (...) Gabriel Nissim Attal naît le 16 mars 19891 à Clamart. Son père, Yves Attal, (fils de Claude Attal, issu d'une famille juive tunisienne et de Jeanine Weil, issue d’une famille juive alsacienne.) est avocat puis producteur de cinéma et sa mère, Marie de Couriss, salariée d’une société de production. Il grandit dans les 13e et 14e arrondissements de Paris auprès de ses trois sœurs. Il ajoute, à titre d'usage, le nom de sa mère à son patronyme et se fait appeler : Gabriel Attal de Couriss. Il est admis en 2007 à l'Institut d'études politiques de Paris, où il obtient en 2013 un master en affaires publiques. Il suit également une licence de droit à l'université Panthéon-Assas.
Lié par un pacte civil de solidarité (Pacs) au député européen Stéphane Séjourné, il révèle son homosexualité après que des allusions à sa vie privée et à son couple ont circulé dans les travées de l’Assemblée... (...)