l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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> évolution de la dette publique de la France entre 2019 et 2023

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          A la fin de 2023, la dette publique de la France au sens du traité de Maastricht représentait 110,6 % du PIB et se situait à la troisième place de la zone euro, derrière celles de la Grèce (161,9 % du PIB) et de l’Italie (137,3 % du PIB). La moyenne de la zone était 88,6 % du PIB.

          Six pays de la zone euro avaient une dette supérieure à 99 % du PIB (le niveau de celle du Portugal), tous au sud sauf la Belgique. Les quatorze autres, tous au nord, sauf Malte et Chypre, avaient une dette inférieure à 78 % du PIB (le niveau de celle de l’Autriche), notamment l’Allemagne (63,6 % du PIB). Huit d’entre eux avaient une dette inférieure à 60 % du PIB, notamment les Pays-Bas (46,5 % du PIB).

            De 2019 à 2023, la hausse de la dette en pourcentage du PIB a été de 12,7 points en France, ce qui constitue la plus forte progression, alors que la hausse moyenne de la zone euro a été de 4,5 points. La hausse a été de 4,0 points en Allemagne, de 3,1 points en Italie et de 9,5 points en Espagne. La dette publique a le plus diminué en Grèce (- 18,7 points) et au Portugal (-17,5 points). Elle a baissé de 2,1 points aux Pays-Bas. - source -

Pour un banquier, plus un client est endetté, plus ce client est à sa merci ; la France avec un banquier comme président, ceci explique facilement cela...

 

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> un pictogramme vous évitera de télécharger des applis malveillantes sur votre smartphone

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            Bonne nouvelle si vous utilisez un Android : le Play Store de Google affiche désormais un petit pictogramme bien utile sur certaines applications. Vous éviterez ainsi de télécharger et d'installer des applis contrefaites voire dangereuses.

          On le sait, le Play Store n'est pas la boutique d'application la plus sûre, malgré tous les efforts de Google pour détecter les applications vérolées. C'est un éternel jeu du chat et de la souris auquel se livrent l'entreprise et les cybercriminels. Un des problèmes qui revient souvent est la présence d'applications clones, qui se font passer pour des applications légitimes et dupent l'utilisateur quant à son origine. À chaque fois qu'un nouveau service populaire voit le jour, une flopée d'usurpateurs débarquent sur le Play Store, comme ce fut le cas pour Threads et ChatGPT. Mais c'est encore plus dangereux lorsque les cybercriminels se font passer pour une application gouvernementale. Résultat : alors que vous pensez télécharger des applis comme France Identité, vous vous retrouvez à donner tout un tas d'informations personnelles sensibles à des tiers malveillants, qui se feront une joie de les exploiter.

           Aussi, afin de renforcer la sécurité et la transparence de sa boutique, Google a décidé d'afficher un petit badge gris "Gouvernement", qui prend la forme d'un bâtiment officiel, sur les pages des applications gouvernementales. Vous le trouverez sur la page de l'appli, bien entendu, mais aussi dans les résultats de recherche et dans les listes telles que "Meilleurs classements". C'est le cas par exemple pour France Identité, Mon Compte Formation et impots.gouv. Si vous appuyez sur cette petite icône, une fenêtre contextuelle apparaîtra pour vous informer que l'application est vérifiée et qu'elle est bien affiliée à une entité gouvernementale. De quoi distinguer facilement les applications légitimes de celles tentant de se faire passer pour officielles.

             Et autant dire qu'on n'obtient pas ce badge facilement ! Pour l'acquérir, il est nécessaire de fournir une preuve qui valide l'autorisation de gérer des documents officiels, et les développeurs doivent absolument utiliser des adresses e-mail officielles lors de la création de leurs comptes sur le Play Store. De plus, les applications traitant de sujets sensibles, comme le vote ou l'identification personnelle, doivent passer par une étape de vérification supplémentaire.

           Ces badges ont été déployés dans quatorze pays, dont les États-Unis, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Corée du Sud, le Japon et la France. On compte déjà plus de 2 000 applications badgées dans le monde. En espérant que cela permette de diminuer les risques de fraudes et d'usurpations d'identité. - source -

Mouais,... " En espérant que cela permette de diminuer les risques de fraudes et d'usurpations d'identité " .

 

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> surveillance et Hadopi : la justice européenne enterre un peu plus l’anonymat en ligne

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          Dans son arrêt du 30 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient de rendre sa décision concernant la légalité du système de surveillance massif de la Hadopi. Cet arrêt est décevant. La CJUE tempère très fortement sa précédente jurisprudence, au-delà du cas de la Hadopi. En considérant désormais que l’accès aux adresses IP n’est pas sensible, elle admet la possibilité de surveiller massivement Internet.

          La Cour de justice de l’Union européenne vient d’autoriser l’accès massif et automatisé à l’adresse IP associée à l’identité civile et au contenu d’une communication. Le tout pour des finalités triviales et sans contrôle préalable par un juge ou par une autorité administrative indépendante.

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> morts au travail en France, retour aux conditions de travail de la fin du 19° siècle ?

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Matthieu Lépine : « En 2019, la France était le pays comptant le plus de morts au travail » !

          Sortir les morts au travail des faits divers : c’est le combat de Matthieu Lépine, professeur d’histoire-géographie à Montreuil (93). Lorsqu’il n’enseigne pas, il passe son temps libre à éplucher la presse régionale pour recenser les accidents mortels et comprendre les conditions dans lesquels ils surviennent. L’Hécatombe invisible, paru en 2023 aux éditions du Seuil, est la somme de son travail. Il y dévoile la réalité sociologique des morts au travail, redonne un nom et un visage aux travailleurs décédés – certains sont en photos à la fin du livre – et montre que certains secteurs et certaines tranches d’âge sont plus touchés. Il fait également revivre des figures historiques, médecins et inspecteurs du travail, qui ont permis à partir du dix-neuvième siècle de mieux protéger les salariés et de construire le droit du travail. Rencontre.

Actu-Juridique : Comment avez-vous commencé ce travail sur les morts au travail ?

          Matthieu Lépine : En janvier 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait déclaré : « Au sein d’une entreprise, l’entrepreneur est celui qui prend tous les risques, parce qu’il peut tout perdre, lui ». Cette phrase laissant entendre qu’il n’y a que l’entrepreneur qui prend les risques avait été pour moi un déclic. Je ne m’y connaissais pas à l’époque en accident du travail. Après cette sortie, qui avait déclenché une polémique, j’avais effectué quelques recherches et découvert, entre autres, le livre Hector est mort, écrit en 2001 par François Ruffin, alors journaliste, au sujet de la mort d’un jeune travailleur sur un chantier d’insertion à Amiens en 2001. Dans les mois qui ont suivi, le débat sur la loi Travail était au cœur des débats, et les conditions de travail discutées. À la fin de l’année 2016, j’ai fait un premier recensement des accidents du travail. À partir de 2019, je me suis lancé dans un recensement quotidien. J’ai repris la démarche du journaliste David Dufresne, spécialisé sur les violences policières. À chaque fois qu’une violence lui était signalée, il faisait un tweet sur son compte, qui commençait par « Allô place Beauvau » et donnait le nombre de cas qu’il avait signalés depuis le début de son travail de recensement. En janvier 2019, en plein mouvement des Gilets jaunes, je lance « Allô Muriel Pénicaud ». Je ne me doutais pas que je ferais ça pendant plusieurs années.

AJ : Comment procédez-vous ?

          Matthieu Lépine : J’ai une alerte Google avec des mots-clés : « accidents du travail », « mort », « ouvrier » je reçois de cette manière une vingtaine de mails par jour. J’épluche ensuite la presse quotidienne régionale en ligne, qui est ma principale source d’information. Comme il n’y a pas un article à chaque mort au travail, il y a plein d’accidents que je ne verrai jamais. Pour qu’un article soit fait sur le sujet, il m’arrive d’interpeller les médias locaux, quand je suis informé d’un accident par un membre de la famille, des voisins ou des personnes qui habitaient à côté du chantier. Depuis le début de l’année 2023, j’ai dénombré 280 morts au travail. Il y en a certainement eu beaucoup plus en réalité.

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> UE : le « devoir de vigilance » des entreprises saboté par la France

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          Le monde de la finance, les banques, fonds d’investissement et de pension, qui représentaient 673 milliards d’euros d’investissement dans les énergies fossiles en 2022 selon le rapport « Banking on Climate Chaos », devait être compris dans les entités visées. Le secteur ne sera finalement pas ciblé.

          Ce 24 avril, les eurodéputés ont adopté une loi imposant un « devoir de vigilance » à certaines entreprises sur les violations des droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et dommages environnementaux (déforestation, pollution…). L’ambition initiale du texte a été dévoyée entre autres par le lobbying de la France.

           Il y a onze ans, l’effondrement de l’usine textile Rana Plaza au Bangladesh causait la mort de 1 120 personnes, révélant les conditions de travail insoutenables, les violations des droits humains et l’extrême pauvreté des ouvriers victimes des formes extrêmes de production qui se cachent derrière la mondialisation. Oxfam Australie lançait en 2017 la campagne « what she makes », qui démontrait que 9 ouvriers sur 10 de l’industrie de la mode au Bangladesh et au Vietnam ne parvenaient pas à subvenir aux besoins de leur foyer et ne mangeaient pas à leur faim.

La réponse fut longue de la part de l’Union Européenne, mais elle est enfin là.

Un devoir de vigilance revu à la baisse :

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