l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> la pauvreté comme projet

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          Le futur n'inspire rien de bon pour notre porte-monnaie. À défaut de mesures politiques concrètes, la pauvreté risque d'atteindre un niveau démesuré.

          « En France, plus de 42 000 enfants sont sans-abri. » « Nous appelons l’État à tout mettre en œuvre pour que la France donne à tous ses enfants un toit, la condition première de la dignité ­humaine et de l’égalité républicaine. » Voilà deux extraits de la tribune signée par des membres de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale, intitulée « Pas un seul ­enfant dans la rue cet hiver ! », parue dans le JDD le 19 ­novembre. Il y a donc des dizaines de milliers d’enfants, ou de très jeunes adultes, qui n’ont pas de toit, dans notre pays.

          « C’est une situation qu’on n’a jamais connue aux Restos du cœur. […] On constate une augmentation de 12 % des personnes inscrites et accueillies depuis avril dernier. On compte aussi 15 % de familles supplémentaires. Un autre chiffre en découle : l’augmentation de 25 % de la présence des jeunes enfants de 0 à 3 ans. Ces chiffres nous inquiètent au plus haut point. » Voici ce que déclare Patrice Douret, président des Restos du cœur.


          « En Europe, l’inflation frappe davantage les plus pauvres. » « La différence entre l’inflation supportée par les plus aisés et celle qui pèse sur les plus pauvres n’a jamais été aussi élevée au cours des quinze dernières années dans la zone euro. Ce sont les économistes de la Banque centrale européenne (BCE) qui le constatent. » Voilà ce que l’on peut lire sous la plume de l’excellent Guillaume de Calignon, aussi lucide que terrorisé par ce qu’il constate.

          La pauvreté devient endémique dans notre pays. Un marqueur de ce basculement est l’ouverture prochaine, en France, par Carrefour de ses magasins Atacadão, créés au Brésil pour les personnes démunies de ce pays. Dans ces enseignes, très peu de choix, que des produits ­basiques, vendus uniquement en grandes quantités – des paquets de riz de 5 kg par exemple – et dont le prix au kilo baisse avec les volumes achetés. « Ce faisant, Carrefour acte le déclassement de la société française, la fin de la classe moyenne, la division de la population en deux camps – les aisés et les défavorisés – sur la matrice des pays en voie de développement. »

          Le constat est là, évident. Mais la pauvreté va être accrue par plusieurs décisions du gouvernement. Si elle est adoptée, la réforme des retraites va conduire de plus en plus de personnes, arrivées à 62 ou 65 ans, et désormais incapables de travailler, ou ne pouvant trouver un emploi, ou simplement harassées, cassées, à « liquider » une retraite incomplète, au montant plus faible.

          De même, la réforme Pénicaud de l’assurance-chômage a d’ores et déjà conduit à ce que, aujourd’hui, seuls un tiers des chômeurs sont indemnisés par l’Unédic, contre la moitié il y a quelques années. Elle a donc accru le nombre de chômeurs pauvres, situation que la récente décision d’Olivier Dussopt de réduire la durée de versement des allocations chômage va aggraver.

          Le point commun de toutes ces situations – enfants à la rue, mères célibataires, chômeurs, personnes âgées –, c’est que, quelle que soit la volonté de tous ces gens, ils ne peuvent accroître leurs revenus. Cela ne leur est simplement pas possible. Seules des mesures politiques profondes, intelligentes, menées sur le long terme, pourraient changer leur situation. Aujourd’hui, non seulement ces mesures sont absentes, mais tout indique que le nombre de personnes incapables de vivre dignement va augmenter, et sans doute pas qu’un peu. - source -

Que valent, aux yeux de Macron et Cie, les enfants de ceux qui ne sont rien : des moins que rien... "On" fait retourner les employés/salariés/ouvriers et sans-emplois, lentement mais sûrement, vers les conditions sociales des années 1900 !

 

🎨 Violaine Abbatucci, vous connaissez ?

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          D’un père musicien, d’une mère potier-céramiste et d’un grand-père aquarelliste, Violaine a baigné, dès son enfance, dans un environnement où les arts étaient très présents. Après avoir exercé les métiers de commerciale dans l’industrie pharmaceutique et de régisseuse pour des sociétés de production audiovisuelle, elle a décidé, en 2011, de s’adonner pleinement à sa passion pour le dessin. Autodidacte, sa technique se façonne au gré des dessins crayonnés dans les marges des cahiers d’école, aujourd’hui remplacés par de nombreux carnets de croquis qu’elle emmène, où qu’elle soit, et qui sont pour elle des "témoins artistiques de ses escapades, de véritables repères personnels de vie"

 

.../... suite œuvres

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> l’algorithme qui note les allocataires de la CAF

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(...) Un taux de fraude “insignifiant”

          “Avant l’utilisation du datamining, le contrôle s’effectuait dans une ambiance d’organisme social, se souvient Yves Alexis, représentant CGT et contrôleur de la Caf du Tarn et Garonne. On faisait une étude globale du dossier, en vérifiant la déclaration, mais en contrôlant aussi que l’intégralité des droits était bien versée. Désormais, c’est un peu l’inverse : le datamining cible les erreurs de saisie des allocataires, alors que ces erreurs sont rarement des fraudes.” Selon Vincent Dubois, “le fait qu’un dossier soit fortement ‘scoré’, comme on dit dans l’institution, place les contrôleurs dans la quasi-obligation de trouver quelque chose qui cloche”.

          La Cour des comptes estime pourtant le montant des fraudes à 309 millions d’euros en 2021, soit un taux de 0,39 % rapporté à l’ensemble des prestations versées. “On met en place un énorme dispositif, alors que ce taux de fraude est insignifiant”, regrette Didier Minot, le président du collectif Changer de cap qui prône un changement de la politique de la Caf en la matière. Un chiffre contesté par une estimation de la Caf basée sur un échantillon de 6 000 dossiers. Selon elle, les indus frauduleux se monteraient à 2,8 milliards d’euros. À titre de comparaison, selon la Cour des comptes, la fraude aux cotisations sociales des employeurs est estimée entre 7 et 25 milliards d’euros. Et la fraude fiscale qui échappe aux recettes de l’État est, quant à elle, estimée autour de 80 milliards d’euros. (...)

          Les Caf ont des prérogatives exorbitantes du droit commun puisqu’elles peuvent récupérer par la force de l’argent, sans jugement préalable, constate l’ancien haut-fonctionnaire Didier Minot. Cela leur impose une responsabilité qui devrait se traduire par un respect des règles de droit : présomption d’innocence, contradictoire, reste à vivre, c’est-à-dire un minimum vital.” Ce à quoi le directeur général de la Cnaf, Nicolas Grivel répond : “On ne procède jamais à une suspension pour le plaisir. Il y a toujours des échanges préalables. Les suspensions interviennent lorsqu’il y a des informations qui nous manquent pour s’assurer de la réalité d’une situation d’un allocataire. Notre mission de service public est de verser le juste droit. Certaines situations individuelles sont dramatiques. Mais notre but et notre moteur, c’est d’éviter ça. Sur 13 millions d’allocataires, il y a beaucoup de situations qui se passent sans difficultés.” (...) - source & article complet -

Et le reste est de la même veine pour tout ce qui est de l'administration. Au plus l'administratif a de pouvoirs au plus la société devient dictatoriale...

 

> 72 % des fraudes à la Sécu sont le fait de professionnels de santé

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          Dans ce nouveau Cash Investigation (8/12/2022), le journaliste Donatien Lemaître s’est lancé à la poursuite de ces grands tricheurs de l'assurance-maladie, qui jouent parfois avec la santé de leurs patients pour s’enrichir et coûtent des milliards au contribuable.

          Pour illustrer sa nouvelle enquête, l’équipe de Cash Investigation a mis en scène le cambriolage de la Sécurité sociale, à la manière d’une fiction. Des images qui prêtent à sourire, même si l’on comprend vite que ce casse, loin d’être aussi spectaculaire dans la vraie vie, est bien réel. Et l’identité des coupables est pour le moins surprenante.

          L’an passé, selon les chiffres de l’assurance-­maladie, seules 27 % des fraudes à la Sécurité sociale avaient été commises par les 67 millions de Français assurés, contre 72 % par les professionnels de santé. Le journaliste Donatien Lemaître s’est lancé à la poursuite de ces grands tricheurs, qui jouent parfois avec la santé de leurs patients pour s’enrichir et coûtent des milliards au contribuable.

          Un premier suspect est pointé du doigt dans le documentaire : les centres dentaires. La France en compte près de 1 600 sur son territoire, dont 60 % ont ouvert il y a moins de cinq ans. Deux enseignes ont attiré l’attention des journalistes de Cash Investigation : Veronica Antonelli a été l’une des victimes de la première, Dentego, un groupe qui gère 74 centres dans toute la France. Cette chanteuse lyrique a d’abord consulté pour une douleur aux molaires. Quelques semaines et de nombreux soins plus tard, elle s’est retrouvée avec une dent en moins et des douleurs qui ont empiré. Elle a alors décidé d’attaquer Dentego en justice. Cash Investigation révèle un extrait de l’expertise qui a conduit à la condamnation de l’entreprise : « La dent 16 était intacte avant les soins. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été mutilée au-­delà du raisonnable. » Mais alors, pourquoi cet acharnement ? « L’idée, c’est de créer de la demande, tout ça pour faire de la surfacturation », répond l’un des auteurs du rapport.

Une escroquerie estimée à 1 milliard d’euros

          Chaque acte médical pratiqué donne lieu à une facturation, dont la Sécurité sociale rembourse la part non réglée par le patient au praticien. Et chez Dentego, les dentistes sont rémunérés en fonction de leur chiffre d’affaires, ce qui les incite à multiplier les actes médicaux, même s’ils sont inutiles ou dangereux. Un autre groupe est aussi pointé du doigt par Cash Investigation. Dans les centres dentaires gérés par l’entreprise Cilae, la fraude va encore plus loin puisque des actes fictifs y sont facturés. Une ancienne employée raconte même comment l’un des gérants du groupe, qui n’apparaît pourtant sur « aucun document officiel », débarquait parfois dans les centres avec un tas de cartes vitale, ordonnant aux dentistes d’y « mettre la totale ».

          Mais, apprend-on dans le documentaire, ce ne sont pas les dentistes qui coûtent le plus à l’assurance-maladie. Les champions, toutes catégories confondues, sont… les infirmiers libéraux, avec une fraude annuelle estimée à 1 milliard d’euros. Eux, profitant de la vulnérabilité de patients souvent âgés, n’hésiteraient pas à gonfler artificiellement les factures, parfois avec la complicité de médecins. Un documentaire d’une utilité indéniable, qui évoque aussi la passivité des pouvoirs publics et de ­l’assurance-maladie, qui n’opère que très peu de contrôles. - source -

Près de chez moi, un centre ophtalmologique s'est ouvert : c'est une usine qui tourne à plein rendement. Pendant l'heure 1/4 où j'ai attendu dans la salle d'attente avec vue sur la porte du professionnel, les patients passaient à tout casser 5 minutes ( à 50€ pièce ) avec l'ophtalmologiste ! Pourquoi se gêneraient-ils ? Devant la pénurie de professionnels de la santé, ce sont des supermarchés de la santé ( européanisés ) qui ont pris la relève, avec évidemment les pires pratiques de supermarchés où le moindre centime doit être pris...

ET, d'un autre côté, la sécu préfère de loin la chasse/répression des particuliers plutôt que d'aller contrôler les entreprises des professionnels de santé qui, comme il l'est dit, truandent un max...

 

> la carte interactive des déserts médicaux ( et autres ) en France de Que-Choisir

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          " ... Combinant les difficultés d’accès géographiques ET financiers aux soins, l’UFC-Que Choisir actualise la carte interactive de la fracture sanitaire dont sont victimes des millions de patients. Etes-vous concerné(e) ? Grâce à cet outil, découvrez si les médecins en accès direct (généralistes, ophtalmologues, gynécologues, pédiatres) accessibles depuis chez vous sont plus ou moins nombreux que la moyenne par rapport aux besoins médicaux de la population. Vérifiez également l’ampleur des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins de votre zone... "

>>> c'est par ici

Ce qui peut aussi vous aider à trouver un territoire pas trop loin de chez vous où un médecin serait susceptible de vous prendre...