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> et maintenant des journalo-terroristes ?

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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> pour faire suite à l'article : nous-sommes-bel-et-bien-en-dictature

          Trois journalistes de Libération convoqués par la police pour leurs articles sur la mort d’un jeune tué par un policier.

          Après la garde à vue d’Ariane Lavrilleux, journaliste du site d’investigation Disclose, trois journalistes ont été entendus par la police dans le cadre d’une affaire sur des violences policières.

          Libération a dénoncé ce jeudi 21 septembre la convocation de trois de ses journalistes, entendus en audition libre par la police judiciaire de Lille après une série d’articles sur la mort d’un jeune Roubaisien tué par un policier, la qualifiant de « procédure inadmissible ».

          S’exprimant dans un communiqué, la Société des journalistes et du personnel (SJPL) et la direction de Libération y ont vu « une nouvelle tentative d’intimidation », dans « la foulée de la perquisition et de la garde à vue » de la journaliste du site d’investigation Disclose, Ariane Lavrilleux, qui indigne la profession depuis mardi.

          Selon le journal, ses reporters Ismaël Halissat, Fabien Leboucq et Antoine Schirer étaient convoqués jeudi « pour être entendus en tant que suspects sous le régime de l’audition libre par la brigade criminelle de la police judiciaire de Lille ». En cause, la « publication d’une série d’articles sur la mort d’Amine Leknoun, tué par un policier de la BAC, à Neuville-en-Ferrain (Nord) », le parquet ayant retenu les motifs d’infraction de « violation du secret de l’instruction », « recel de violation du secret de l’instruction » et « diffamation publique à raison de la fonction ou de la qualité de dépositaire de l’autorité publique ». « Dans leur enquête, les journalistes de Libération soulignent les manquements de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale, la “police des polices”, NDLR) et de la juge d’instruction dans la conduite des investigations concernant la mort d’Amine Leknoun », poursuivent la SJPL et la direction.

          Pointant un « gaspillage des ressources de la police et de la justice », elles dénoncent une procédure « indigne d’un pays démocratique où la liberté de presse ne doit en aucun cas être entravée ».

          La question de l’atteinte au secret des sources et à la liberté de la presse agite le secteur depuis mardi et la garde à vue de près de 40 heures d’Ariane Lavrilleux, dans le cadre d’une information judiciaire sur plusieurs infractions relatives au secret de la défense nationale.

          Relâchée mercredi soir, la journaliste a notamment signé en 2021 un article de Disclose affirmant que la mission de renseignement française « Sirli », entamée en février 2016 au profit de l’Égypte au nom de la lutte antiterroriste, avait été détournée par l’État égyptien, qui se servait des informations collectées pour effectuer des frappes aériennes sur des véhicules de contrebandiers présumés, à la frontière égypto-libyenne.

          Sollicitée par l’AFP, la police judiciaire de Lille n’avait pas réagi dans l’immédiat. - source -

Mise en place d'un nouveau cran dans la dictature macroniste : intimidation et distillation de la peur chez les journalistes "non conformes"... des journalo-terroristes ?