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Arbres tronçonnés, portail enfoncé : à Saintes, les agriculteurs s’attaquent aux pêcheurs sous les yeux des forces de l’ordre

 

          Les agriculteurs de la FDSEA et des JA ont ciblé à Saintes la Fédération de pêche de la Charente-Maritime. Celle-ci dénonce régulièrement les conséquences de l’irrigation sur les milieux aquatiques.

          Les adhérents la FDSEA 17 et des Jeunes agriculteurs (JA) ont visé dans la nuit de jeudi à vendredi, à Saintes, le siège de la Fédération de pêche de la Charente-Maritime (*). Le bâtiment abrite aussi l’EPTB Charente, l’établissement public chargé de l’aménagement du fleuve et de ses affluents. Bilan de cette action nocturne effectuée sous les yeux des forces de l’ordre : une clôture arrachée, un portail et un sas d’entrée enfoncés sous le poids des encombrants et… six arbres tronçonnés.

          Sidérés, les pêcheurs ont découvert les dégâts au petit matin avant de déposer une plainte au même titre que l’EPTB Charente. « Je n’arrive pas à trouver la définition du bon sens paysan », assure, amer, Gilles Brichet, le président des pêcheurs – 22000 cartes en 2023. Lui s’interroge encore : « Couper des arbres ? Quelle est la morale ? Quel est le message ? » Dans un département traumatisé par les assecs estivaux (600 à 800 kilomètres de cours d’eau asséchés chaque année), la Fédération de pêche de la Charente-Maritime dénonce régulièrement les effets délétères de l’irrigation agricole.

          Cette position et les recours intentés par les pêcheurs – notamment contre les autorisations de prélèvement accordées aux irrigants – seraient ainsi à l’origine de cette opération. Alexandre Agat, vice-président de la FDSEA 17, assume sans détour. « Ça n’aurait pas dû se passer », reconnaît-il seulement à l’évocation des arbres abattus. Mathieu Cerf, président des JA en Charente-Maritime, confirme : « Couper des arbres n’était pas le mot d’ordre, c’est parti trop loin mais il faut se faire entendre. Nous occupons l’A10, les gars ont besoin de bouger ». Son message : « De l’eau, il y en a mais il faut la gérer autrement », dit-il en évoquant « un dialogue compliqué » avec les pêcheurs.

          « Nous œuvrons pour la qualité de l’eau et la biodiversité. Les prélèvements agricoles doivent être supportables pour les milieux aquatiques. C’est une question d’intérêt général », estime de son côté Marie Rouet, la directrice de la Fédération de pêche. « Les revendications des agriculteurs – leurs rémunérations, entre autres – sont légitimes. Mais quel est le rapport avec nous ? Nous travaillons sur la préservation de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. Ce sujet doit être fédérateur. Mais nous avons servi de défouloir », regrette Baptiste Sirot, le directeur de l’EPTB Charente. « C’était ça où [les agriculteurs] cramaient l’autoroute », rétorque Alexandre Agat qui tente de « contenir [ses] gars » depuis mercredi et leur installation au pied de l’échangeur de l’A10. - source -

Et bien évidemment, aucun empêchement par la police ou de la gendarmerie... le manifestant standard salarié ou travailleur habituel devrait emprunter des tracteurs ou se faire chasseur ou se faire agriculteur et adhérer à la FNSEA, impunité garantie...