l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> l'eau : droit, besoin ou marchandise ?

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          Considérer l’accès à l’eau comme un droit humain et social de base « aurait entraîné des obligations trop contraignantes pour la “liberté” des acteurs, notamment privés », expliquait en 2000 l’économiste et politiste Riccardo Petrella. C’est pourquoi, dans son « plan eau » présenté à Savines-le-Lac, le 30 mars dernier, cinq jours après le rassemblement de Sainte-Soline, le président Emmanuel Macron se garde bien d’évoquer un droit, mais se contente de parler d’un besoin dont nous nous serions habitués « à ne plus vraiment payer le vrai prix ».

          Cette conception a été rendue possible par la marchandisation croissante de l’eau et la privatisation des services publics. (...) - source -

article [ Dossier eau ] du Monde Diplomatique de juin 2023, malheureusement non public... A quand la privation de l'air ?

 

> retour du couple de huppes fasciées dans mon jardin

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          La Huppe fasciée (Upupa epops) est une espèce d'oiseaux, l'une des trois représentantes de la famille des Upupidae et du genre Upupa. Les deux autres espèces, la Huppe africaine Upupa africana et la Huppe de Madagascar Upupa marginata, ont longtemps été considérées comme des sous-espèces de la Huppe fasciée. Ces espèces sont parfois placées par certains auteurs dans leur propre ordre, les Upupiformes.

          C'est un oiseau peu farouche mais qui se tient à bonne distance de l'observateur humain, un animal diurne aux cris forts et rauques, le plus souvent solitaire. Son vol saccadé et bondissant lui est caractéristique. Elle fréquente les jardins, les bois, les vergers et les vignes ainsi que les zones ouvertes de terre nue ou d'herbe rase où elle peut aisément se nourrir.

          Les huppes européennes migrent en général jusqu'en Afrique tropicale pour passer la mauvaise saison de l'hémisphère nord. L'hivernage est rare et accidentel en France, les rares cas signalés concernent probablement des oiseaux blessés ou affaiblis. En France, son arrivée est précoce, enregistrée dès la fin février dans le Sud, en mars ou avril dans les régions plus septentrionales. Elle quitte ces latitudes dès qu'elle a terminé sa nidification, au mois d'août et plus rarement en septembre. ( source : wikipedia )

 

> un quart des oiseaux disparus en Europe en près de 40 ans : «L’agriculture intensive est la principale responsable»

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          Pour la première fois, une vaste étude démontre la responsabilité des engrais et pesticides dans l’effondrement des populations d’oiseaux en Europe. Pour le chercheur Vincent Devictor, il est urgent de repenser notre mode de production alimentaire.

          Cette fois, le doute n’est plus permis. L’agriculture intensive est bel et bien la principale responsable de la sidérante disparition des oiseaux en Europe, dont les populations se sont effondrées de 25 % en près de 40 ans, voire de près de 60 % pour les espèces des milieux agricoles. C’est la principale conclusion de l’étude la plus vaste et la plus complète à ce jour sur les oiseaux en Europe, publiée ce lundi 15 mai dans la revue scientifique Pnas. Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur de ce travail, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire actuel. (...)

Est-ce la première fois qu’une étude démontre la responsabilité dominante de l’évolution des pratiques agricoles dans cet effondrement ?

          A cette échelle-là, oui. Elle montre l’aspect systémique, européen, de l’effet négatif et prépondérant de l’intensification des pratiques agricoles. Les populations d’oiseaux souffrent d’un cocktail de pressions, mais nos travaux concluent que l’effet néfaste dominant est l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides par hectares. Celle-ci a entraîné le déclin de nombreux oiseaux, surtout celui des insectivores. Ce déclin est la signature d’une dégradation environnementale profonde. Certaines espèces mangeuses d’insectes mais non strictement agricoles finissent par pâtir de la disparition des insectes largement causée par l’agriculture intensive. C’est le cas du gobemouche gris, dont les populations ont baissé de 63 % en Europe : il aime les couvertures forestières mais ne trouve pas assez de nourriture. (...)

Cette tragédie touche-t-elle particulièrement la France, cette grande puissance agricole ?

          Elle se distingue comme mauvaise élève ; les chiffres sont assez terribles. En France, les populations d’oiseaux des champs ont chuté de 43 % en 40 ans. Et ce n’est qu’une moyenne : pour le moineau friquet, le tarier des prés et le pipit farlouse, l’effondrement, spectaculaire, atteint -75 %… Ils aiment les petites haies à la campagne, qui disparaissent ; il y a moins de trous pour faire des nids, moins d’endroits pour se cacher, pour se reposer ; et il n’y a plus d’insectes. Les conditions de vie sont dégradées, le milieu est devenu hostile. Le nombre d’oiseaux forestiers, lui, a diminué de 19 %.

          L’Hexagone est incapable de maintenir la biodiversité dans son milieu agricole. Comme l’Allemagne, elle enregistre une forte hausse du volume des ventes de pesticides. Et le nombre de mégafermes de plus de 100 hectares a augmenté, chez nous, de 12 % depuis 2005, alors que celui des petites fermes a baissé de 24 %. Notre paysage agricole devient moins accueillant pour la biodiversité. Récemment, il a même été question de faire reculer les progrès enregistrés sur l’interdiction des pesticides les plus dangereux [les insecticides néonicotinoïdes, ndlr]. (...)

Cela a-t-il un impact sur nous les humains, sur nos sociétés ?

          Oui. Nous sommes de grands oiseaux. S’il y a des pesticides dans l’eau potable et si les sols sont pollués, ce n’est pas terrible. Je me sens assez proche des oiseaux, de ce point de vue là. Il faut s’inquiéter de la dégradation de la santé des habitants des campagnes. (...)

          Produire autrement, c’est une question de survie du modèle agricole lui-même. Car en détruisant la biodiversité, un pesticide ne protège pas du tout la plante, il tue la possibilité de la cultiver. Il existe un lien très fort entre la présence d’une biodiversité en bonne santé et la rentabilité des cultures dans la parcelle en question. Il y a une forme d’ironie : en tuant la biodiversité, l’agriculture industrielle dopée à l’agrochimie se saborde. (...) - source -

L'agriculture intensive est la principale responsable des décès dûs aux divers cancers et autres maladies, sans oublier les autistes, les troubles du développement neuropsychiatrique, etc, etc, etc... En deux simples mots : l'agriculture tue !

 

> Dunkerque, tarification "écologique & sociale" de l'eau = les riches s'en privent pas

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Dunkerque, pionnière de la tarification écologique et sociale de l’eau potable

          Dans le Nord, le Dunkerquois expérimente depuis 10 ans une tarification progressive de l’eau. Un dispositif de justice sociale et écologique, qui peine à se répandre en France.

          L’eau essentielle, l’eau utile, et l’eau de confort. Entre ces trois tranches — les 80 premiers m³, de 80 à 200 m³ et puis au-delà —, trois tarifs croissants. Lancé le 1ᵉʳ octobre 2012 [1], ce dispositif fut l’un des premiers adoptés en France. Mais c’est dès 2010 que le Syndicat de l’Eau du Dunkerquois et la Communauté urbaine de Dunkerque, alors présidée par Michel Delebarre (PS), ont travaillé avec leur délégataire Lyonnaise des Eaux (aujourd’hui Suez) sur une tarification progressive.

          « La tarification progressive est couplée à un tarif préférentiel (0,33 € le m³) sur la première tranche pour les foyers bénéficiant de la Complémentaire santé solidaire (CSS) », dit Fabrice Mazouni, directeur du Syndicat de l’Eau du Dunkerquois .

          Résultat ? « Avec ce dispositif, 80% des usagers sont gagnants, résume Bertrand Ringot, président du syndicat de l’eau du Dunkerquois depuis 2014 et maire de Gravelines (PS). Les 20 % restants, qui sont les plus gros consommateurs, permettent au distributeur (ici Suez) d’équilibrer ses comptes. » « Je leur fais confiance pour s’en sortir », sourit Daniel Ducrocq, le président de l’association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) Grande-Synthe, en rappelant que « l’eau ne doit pas remplir les poches de quelques-uns ».

Une consommation « en dessous de la moyenne nationale »

          Le dispositif s’accompagne depuis le début d’une politique d’éducation à l’environnement qui a également permis aux habitants du Dunkerquois de réduire leur consommation : « Nous atteignons désormais une consommation annuelle de 67 m³. Cela nous situe en dessous de la moyenne nationale qui est supérieure à 80 m³ », se félicite Fabrice Mazouni.

           Cette tarification sociale a été mise en place avant la loi Brottes de 2013 qui a permis à d’autres collectivités de rejoindre l’expérimentation à travers des politiques variées : aides forfaitaires, tarification sociale, aides au paiement des factures par l’intermédiaire des Centres communaux d’action sociale, ou via un fonds de solidarité…

Un dispositif qui s’étend

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> à Volvic, Danone pompe malgré la pénurie d’eau

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          Dans le Puy-de-Dôme, les habitants sont priés de réduire leur consommation en eau potable. Des restrictions auxquelles échappe la Société des eaux de Volvic, propriété de Danone.

          En mai, ferme les robinets. Depuis la semaine dernière, quarante-quatre communes du Puy-de-Dôme sont visées par un arrêté préfectoral de restriction sur l’eau potable « pour éviter les risques de pénuries ». Au nord de Clermont-Ferrand, interdiction jusqu’à fin juin de laver sa voiture, remplir une piscine et arroser son jardin entre 10 et 18 heures. Les entreprises du territoire sont également tenues de diminuer d’un quart leurs prélèvements sur le réseau.

          C’est la conséquence d’une sécheresse hivernale durable et de la chute du débit de la source principale du secteur, le Goulet, sur la commune de Volvic. Pourtant, la Société des eaux de Volvic (SEV), filiale de Danone, qui embouteille plus d’un quart de l’eau de la nappe souterraine, n’est, elle, pas concernée par ces restrictions. La raison ? « Les activités de Volvic n’ont pas d’impact » sur le réseau d’eau potable car elles sont « effectuées en aval de la source », explique l’entreprise. C’est même « en solidarité avec les acteurs du territoire » que la SEV applique d’elle-même « une baisse 5 % de ses autorisations de prélèvements ».

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> les ventes de pesticides dans l'UE ont rebondi en 2021

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          En 2021, 355 175 tonnes de pesticides ont été vendues dans l'UE. Il s'agit d'une augmentation modérée de 2,7 % par rapport à 2020 (346 000 tonnes) et d'un nouveau rebond vers la moyenne annuelle à moyen terme entre 2011 et 2021.

          Ces informations proviennent des données sur les ventes de pesticides publiées récemment par Eurostat. L'article présente quelques résultats tirés de l'article plus détaillé de Statistics Explained sur l'indicateur agro-environnemental : la consommation de pesticides.

          En termes de pesticides vendus, les volumes de ventes les plus élevés en 2021 concernaient les "fongicides et bactéricides" (44 %), les "herbicides, destructeurs de fanes et tueurs de mousse" (34 %) et les "insecticides et acaricides" (14 %).

          Parmi les pays de l'UE, les volumes de pesticides vendus en 2021 étaient les plus élevés en Espagne (21% du total de l'UE), en France (20%), en Allemagne et en Italie (14% chacun). Ces quatre pays comptent parmi les principaux producteurs agricoles de l'UE.

          Par rapport à 2011, 11 des 16 pays de l'UE pour lesquels des données sont disponibles ont enregistré une baisse des ventes de pesticides en 2021. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées en République tchèque (-36%), au Danemark (-35%) et au Portugal (-32%), suivis de l'Italie (-29%) et de la Roumanie (-27%).

          En revanche, la Lettonie (+85%) et l'Autriche (+68%) ont déclaré des ventes de pesticides nettement plus élevées en 2021 qu'en 2011. - source -

  Il manque certainement la phrase : " Et le nombre des cancers à augmenté de 21% en Espagne, de 20% en France, de 14% en Allemagne et en Italie... "