l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Les millionnaires font la chasse aux éléphants, les pauvres la chasse aux punaises - Aminado
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> classement mondial de la liberté de la presse 2023 : les dangers de l’industrie du simulacre

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          L’édition 2023 du Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays et territoires, est publiée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai. Il apparaît que la situation est “très grave” dans 31 pays, “difficile” dans 42 et “problématique” dans 55, alors qu’elle est “bonne” ou “plutôt bonne” dans 52 pays. Autrement dit, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans 7 pays sur 10 et satisfaisantes dans seulement 3 pays sur 10. (...)

          L’édition 2023 met en effet en lumière les effets fulgurants de l’industrie du simulacre dans l’écosystème numérique sur la liberté de la presse. Dans 118 pays, soit les deux tiers des pays évalués par le Classement, la majorité des répondants au questionnaire signalent une implication des acteurs politiques de leur pays dans les campagnes de désinformation massive ou de propagande; de manière régulière ou systématique. La différence s’estompe entre le vrai et le faux, le réel et l’artificiel, les faits et les artefacts, mettant en péril le droit à l’information. Les capacités de manipulation inédites sont utilisées pour fragiliser celles et ceux qui incarnent le journalisme de qualité, en même temps qu’elles affaiblissent le journalisme lui-même.

          Le développement spectaculaire de l’Intelligence artificielle (IA) générative bouleverse l’univers déjà fragilisé des médias, qui avaient déjà été largement mis à mal par le Web 2.0. Le propriétaire de Twitter, Elon Musk, pousse quant à lui à l’extrême une logique arbitraire et censitaire, démontrant que les plateformes sont des sables mouvants pour le journalisme.

          L’industrie de la désinformation dissémine des productions manipulatoires à grande échelle, comme l’a prouvé une enquête du consortium Forbidden Stories, un projet incubé au sein de RSF. Et voilà que l’IA digère les contenus pour régurgiter des synthèses qui font fi de la rigueur et de la fiabilité.(...)

          L’Europe est la région du monde où les conditions d’exercice du journalisme sont les plus faciles, notamment au sein de l’Union européenne. La situation sur le continent est cependant mitigée. L’Allemagne (21e), qui enregistre un nombre record de violences et d’interpellations de journalistes sur son territoire, perd 5 places. La Pologne (57e), où l’année 2022 a été relativement calme sur le plan de la liberté de la presse, progresse de 9 places et la France (24e) en gagne 2. La Grèce (107e), où des journalistes ont été surveillés par les services secrets et par un logiciel espion puissant, garde sa dernière place dans l’UE.  (...) - source -

Dans le monde et en Europe de merde, les médias sont aux mains soit des milliardaires dictateurs soit des dictateurs milliardaires, alors pourquoi s'étonner ? Le plus inquiétant : cette union européenne de merde qui glisse de plus en plus vite sur une pente autoritaire, voire très autoritaire qui appelle à une dictature comme en France actuellement.

Un exemple édifiant très récent, parmi des milliers d'autres, en France de ces manips de l'information ( au "Le Monde" le 2 mai 2023 ) au grand bénéfice, évidemment, de la macronie > iCi

 

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> mineurs, Ehpad : des cabinets privés jouent les inspecteurs !

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          Les contrôles des quelque 40 000 établissements médico-sociaux accompagnant les mineurs et les personnes âgées ou handicapées peuvent-ils être confiés à des entreprises à but lucratif ? L’Inspection générale des affaires sociales, la Direction générale de la cohésion sociale et les ministères chargés des affaires sociales le contestent catégoriquement ! Dans une note du 19 avril - sur laquelle le « Canard » a mis la palme -, ces institutions affirment que « ce pouvoir de police administrative ne peut pas être délégué à des organismes de droit privé ». C’est pourtant à cette solution que recourent plusieurs conseils départementaux...

          Le document épingle le Nord, les Alpes-Maritimes et l’Eure-et-Loir. Un de ces trois-là a par exemple délégué au cabinet SPQR l’inspection d’un Ehpad sans la présence de l’ARS ni celle du département, offrant aux apprentis inspecteurs un accès aux dossiers médicaux ! Pour la protection de l’enfance, une autre collectivité fait confiance, depuis 2021, au cabinet Eneis by KPMG, qui, l’an dernier, y a effectué plus de la moitié des contrôles.

C’est ma tournée

          Dans « L’Echo républicain » (19/10/22), Thomas Bourdet, directeur des solidarités au conseil départemental d’Eure-et-Loir, affirme que la dénonciation de la maltraitance dans le groupe Orpea a accéléré la cadence des visites. Il annonce « confier cette mission à une société extérieure », SPQR - encore lui. Bilan ? Vingt-quatre tournées en six mois à 1 000 euros par jour. « Il est évident que, si l'Etat mettait les moyens pour réaliser ces contrôles, nous n’aurions pas recours à ce type de prestations », répond au « Canard » le conseil départemental. Lequel doit visiter une centaine d’établissements en deux ans et demi, « ce qui est incompatible avec les effectifs disponibles ».

          Sur son site, SPQR vante ces inspections surprises déclenchées depuis 2019 dans des services de soins à domicile de l’Essonne, du Rhône, de Haute-Garonne, de Seine-et-Marne, ainsi que dans des établissements accueillant des enfants dans l’Ailier, les Alpes-Maritimes...

          Le cabinet explique même au Volatile débarquer en plein cœur de la nuit. Efficace pour surprendre des mauvais traitements mais prohibé, même pour les agents de l’ARS ! En cas de contentieux, de telles méthodes pourraient invalider les rapports signés par les départements.

          Les cabinets gérant ces structures pratiquent un joyeux mélange des genres : Eneis prodigue des formations à des directeurs d’Ehpad, SPQR n’hésite pas à utiliser le logo du ministère de la Santé pour présenter ses activités dans ce domaine, et ses consultants jouent même les administrateurs provisoires dans deux Ehpad publics du Cantal et une maison d’enfants à caractère social du Val-de-Marne...

          La boîte va jusqu’à commercialiser un logiciel d’inspection dans les Alpes-Maritimes, l’Eure-et-Loir, le Puy-de-Dôme et les Côtes-d’Armor. « Pendant que l’Etat tente de réguler les départements (en virant le privé), il n’y a pas de contrôles », explique Loïc Bragard, directeur général délégué de SPQR.

Alors pourquoi se priver ? - Fanny Ruz-Guindos -

 

Contrôles de sociétés privées illégaux et sans aucune valeur à 1.000 € le contrôle, ils savent dépenser intelligemment le fric de leurs collectivités ces élus !!! Après les Ehpad, les crèches, voici que les requins, d'une cupidité sans borne, mordent allègrement dans quelques milliers d'établissements médico-sociaux des trois premiers départements à portée de gueule, le reste suivra... Ils se goinfrent aussi ailleurs et leurs restes apparaîtront, à la surprise générale organisée, dans quelques temps... Les élus de ces départements - comme beaucoup de ceux des communes, agglos, régions,... -  en ont rien à faire ( en étant poli ) de la réglementation sur le sujet et le fait que la police administrative ne peut être déléguée au privé ; la macronie est, comme d'habitude, aux abonnés absents !!! C'est anti-commercial donc anti-européen !

 

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> Fabien Roussel veut-il tuer la NUPES ?

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          L’alliance forgée à gauche à l’occasion des législatives de 2022 semble fragile. Beaucoup semblent attendre un acte II de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et il s’en trouve même pour espérer que ce cadre soit vite « dépassé ».

          C’est le cas du député Fabien Roussel, secrétaire national Parti communiste français. Celui-ci ne manque aucune occasion de critiquer ses alliés et a même commencé à se rapprocher de Bernard Cazeneuve, l’ancien premier ministre de François Hollande. Est-il déjà venu le temps de faire le deuil de cette alliance inespérée des partis de la gauche ?

 

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> être à la hauteur du moment

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          Lundi soir, casserolade nationale pour le premier anniversaire de l’élection par défaut du Président Macron. Un moment symbolique fort de plus. Tout compte, à présent, jusqu’au 1er mai. Je crois le moment politique tout à fait exceptionnel. Peut-être parce que je n’en ai jamais vécu de semblable dans les quarante dernières années.

          Dans cette séquence se mêlent : la disqualification internationale du pouvoir français en général, et en particulier chez les atlantistes, l’insurrection sociale perlée, une crise des « forces de l’ordre » naissante, le début des failles dans le poste de pilotage gouvernemental, un fond de scène hyperinflationniste, une crise dévastatrice du cycle de l’eau. C’est beaucoup. S’inscrire dans une page de l’Histoire de cette nature donne un angle de pensée et de comportement différent de celui qui peut prévaloir dans les routines du temps commun. Et cela nous impose une exigence : être à la hauteur des circonstances. En effet, de ce que j’ai observé déjà ailleurs et de ce que je vois, je pourrai conclure que notre pays est entré dans la phase « dégagiste » contre le régime macroniste.

          Depuis l’échec du discours de Macron au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel, nous sommes entrés dans une nouvelle phase. Elle est éruptive. C’est la phase « destituante » dans le processus de la révolution citoyenne. Toute autorité est mise en cause. C’est ce que montre chaque sortie du Président et des Ministres. Mais aussi, les abus de pouvoirs auxquels sont obligés de se livrer les préfets qui interdisent à tour de bras, illégalement, la moindre manifestation sous prétexte de loi anti-terroriste. C’est que montre aussi le pullulement des gardes à vue utilisées illégalement comme un mode ordinaire de punition de manifestants capturés au hasard. Il ne faut en aucun cas sous-estimer la force de ce qui se passe. Les provocations verbales de Macron aident également très bien à fortifier le refus populaire de cette mauvaise réforme. Encore une fois un rapport de force est une construction. La séquence des casserolade est actuellement une montée en puissance réussie. Lundi sera un paroxysme déclencheur.

          Macron a cru se rendre maître des horloges en fixant ce ridicule délai de « cent jours ». Il s’est en réalité enfermé dans un séquençage de calendrier qu’il ne contrôle plus. Le moment politique sort du vague pour entrer dans sur un chemin bordé d’étapes. Cent jours ! Quelle idée ! Tous les symboles convoqués se retournent contre lui. « Cent jours » dans l’histoire de France, c’est Napoléon et ça se conclut à Waterloo. Et ça tombe sur le 14 juillet, ce dont Macron a l’air satisfait. Pourtant c’est le jour symbole de la révolte se transformant ainsi en Révolution, contre l’arbitraire d’ancien régime. Dans l’intervalle des cent jours, les rendez-vous populaires vont se multiplier. Ils prennent sens et se fortifient du seul fait qu’ils s’inscrivent dans une séquence voulue par Macron pour constater l’apaisement et la réussite de son plan. C’est du même niveau que le discours raté de De Gaulle avant sa disparition à Baden-Baden. Mais n’est pas De Gaulle qui veut. Le rendez-vous du 1er Mai est déjà un évènement extraordinaire, puisqu’il est convoqué par absolument tous les syndicats et tous les partis de gauche ! Il sera un moment pallier. D’ici-là, les actions se multiplient sous toutes les formes, en petits et grands groupes. Elles sont toutes aussi significatives et constructrices que les grands évènements du calendrier national. Tout cela, on l’a vu et analysé dans le monde dix fois auparavant. Naturellement il n’y a aucun déterminisme à l’œuvre. L’histoire est un processus toujours ouvert dans son déroulement concret. Mais la pente est prise.

          Tout ce que les Insoumis ont fait depuis le début de cette séquence a été, à mes yeux, à la hauteur des circonstances, à la hauteur des devoirs de la première organisation politique de gauche. La séquence parlementaire, notamment, a été un explosif de haut niveau dans les murailles de la macronie et de son projet néolibéral. Mais tout le reste de l’action militante insoumise a pesé lourd : 14 millions de tracts, 200 meetings, des dizaines de millions de vues sur nos vidéos, la caisse de grève amenée à plus d’un million d’euros, les caravanes populaires, des collectes de nourriture pour les familles des piquets de grève, la présence aux commissariats face aux gardes à vue, dans les rues la nuit, et ainsi de suite. Oui, tout cela a contribué à l’effort général de façon efficace, et parfois décisive, je le crois. Comme sur le refus quasi-unanime du groupe pour passer au vote de l’article 7 de la loi retraites. Cette décision a ouvert la voie à la journée cruciale du 7 mars, qui fut une journée de masse et propulsive. Le texte de loi entre en errance dans la zone de non-vote et non-légitimité.

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