l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence - Léon Blum

> salmoniculture industrielle : des saumons traités comme des cochons

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          Le saumon d’élevage est le passe-partout du traiteur. La France en importe de Norvège, d’Écosse, d’Irlande et du Chili plus de 200000 tonnes par an. Sous le couvert de la souveraineté alimentaire, l’élevage du saumon atlantique tente un nouvel atterrissage en France.

          L’agroalimentaire veut faire du saumon hors-mer. La mer serait trop polluée pour y cultiver un produit aussi noble. Malgré un discours nickel - « Nous ne laisserons sortir aucune eau polluée, les boues seront recyclées en biogaz et nous installerons un potager sur les toits » -, le collectif Dourioù Gouez («eaux propres ». en breton) ne s’est pas laissé endormir à Plouisy en Bretagne. Pas question d’enrichir la baie de Paimpol par les rejets quotidiens de 600 000 litres de lisiers piscicoles pollués par les résidus de médicaments. Smart Salmon a tenté le coup, mais les élus de Guingamp-Paimpol Agglomération ont finalement retourné leur veste de chasse et renoncé à vendre au groupe norvégien les 10 ha de terres agricoles où devait s’implanter la porcherie d’un nouveau genre.

          Un autre projet, porté par un fonds d’investissement singapourien basé aux Émirats arabes unis, s’enlise au Verdon-sur-Mer, dans l’estuaire de la Gironde, sur 14 ha concédés par le port de Bordeaux. Selon le directeur français de Pure Salmon, Xavier Govare, ex-P-DG de Labeyrie, roi du foie gras très gras, les saumons seront préservés des pollutions et des contaminants transportés par les oiseaux migrateurs. L’élevage du Verdon bénéficierait d’une «biosécurité parfaite ». La ferme aux saumons du Verdon devient la «ferme ta gueule», car Pure Salmon vient d'attaquer en diffamation le collectif Eaux Secours Agissons ! qui s'oppose à l’entreprise.

          Par contre, à Boulogne-sur-Mer, là où le port de pèche crève, ça baigne pour la salmoniculture. Des conventions financières ont déjà été signées entre la Région Hauts-de-France, l'agglo du Boulonnais et le promoteur. Local Océan France. Les œufs viendront d’Islande par avion. À l’arrivée, ils seront inspectés, les viables seront désinfectés, acclimatés et transférés dans les racks de l’écloserie. Après quinze
semaines d'incubation, ils devraient éclore. Les alevins de moins de 1 g seront ensuite aspirés dans des bassins dont la température s’élèvera progressivement. Dix semaines après, ils devront peser peser 5 g et. via une série de canalisations et de pompes, les vainqueurs seront transférés dans les bassins de prégrossissement. Dix semaines encore pour atteindre le cap des 30 g. L’étape est décisive. Les alevins sont exposés vingt-quatre heures sur vingt-quatre à un éclairage LED reproduisant « l'ambiance des longues journées d ’été de l’Arctique ». Durant les soixante-douze semaines suivantes, ils devront passer de 120 g à 5 kg.

          À 200 g, les juvéniles seront soumis aux vaccinations, aux antiparasitaires et, si nécessaire, aux antibiotiques ; c’est à ce stade que la mortalité quotidienne (430 kg. selon l'évaluation des promoteurs) est la plus forte. Ils tournicoteront dans des bacs de 19 m de diamètre, eux dont les pairs sauvages parcourent des milliers de kilomètres dans les rivières et l’océan Atlantique. Ils seront nourris avec des granulés de farines, de plumes et d'huile de volailles, de farines d’insectes, de protéines et de tourteaux de soja. Des liants brevetés seront incorporés aux granulés pour éviter que les excréments ne flottent et ne se fragmentent en particules qui compliqueraient le recyclage et la réutilisation de l’eau. Et enfin, le temps de transition. C’est une sorte de jeune de purification avant l'étourdissement par électrocution, la vérification de l’insensibilité en pinçant la queue, le tranchage des branchies, la saignée immédiate pendant que le système cardio-vasculaire fonctionne encore, garantissant « à la fois une chair goûteuse pour le consommateur et une absence de stress ou de lutte de l'animal », et le plongeon dans un caisson de refroidissement pour réduire la température à cœur et améliorer la durée de conservation de celui qui, après un peu plus de deux ans de bagne, sera devenu un consommable. Le 8 août, le commissaire enquêteur a remis un avis favorable...

Et bien sûr on va croire tout ce que nous racontent les industriels sur l'usage de l'eau de mer pompée qui sera plus pure que pure ! Si on croit encore celle-là ! Si vous allez vous baignerez près de ces usines comme à Royan (17),  vous économiserez sur vos antibiotiques ou antiparasitaires...

 

> à l’hôpital, l’IA serait capable de faire des diagnostics « comme un médecin »

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          Des chercheurs néerlandais affirment que le chatbot était capable d’émettre des diagnostics médicaux corrects dans la grande majorité des cas.

            Il pourrait vite devenir essentiel dans les hôpitaux. Aux urgences, le chatbot d’intelligence artificielle ChatGPT a réalisé des diagnostics au moins aussi bien que des médecins et les a dans certains cas surpassés, ont découvert des chercheurs néerlandais, selon lesquels l’IA pourrait « révolutionner le domaine médical ».

           Les auteurs de l’étude parue mercredi ont toutefois souligné que les jours des médecins urgentistes n’étaient pas encore comptés, le chatbot étant potentiellement capable d’accélérer le diagnostic mais pas de remplacer le jugement et l’expérience d’un humain.

          Trente cas traités dans un service d’urgence aux Pays-Bas en 2022 ont été examinés en alimentant ChatGPT en fonction des antécédents des patients, des tests en laboratoire et des observations des médecins, demandant au chatbot de proposer cinq diagnostics possibles. Dans 87 % des cas, le bon diagnostic se trouvait dans la liste des praticiens, contre 97 % pour la version 3.5 de ChatGPT. Le chatbot « était capable de réaliser des diagnostics médicaux un peu comme l’aurait fait un médecin humain », a résumé Hidde ten Berg, du service d’urgence de l’hôpital Jeroen Bosch, dans le sud des Pays-Bas.

          Le coauteur de l’étude Steef Kurstjens a souligné que celle-ci ne concluait pas que des ordinateurs pourraient un jour diriger les urgences mais que l’IA pouvait jouer un rôle vital en aidant les médecins sous pression. Le chatbot « peut aider à réaliser un diagnostic et peut peut-être proposer des idées auxquelles le médecin n’avait pas pensé », a-t-il déclaré. De tels outils ne sont pas conçus comme des dispositifs médicaux, a-t-il toutefois relevé, partageant également des inquiétudes quant à la confidentialité des données médicales sensibles dans un chatbot.

          Et, comme dans d’autres domaines, ChatGPT a rencontré certaines limites. Son raisonnement était « parfois médicalement invraisemblable ou incohérent, ce qui peut conduire à des informations erronées ou à un diagnostic incorrect, avec des implications importantes », note l’étude.

          Les scientifiques admettent également certaines lacunes dans leurs recherches, comme la petite taille de l’échantillon. De plus, seuls des cas relativement simples ont été examinés, avec des patients présentant une seule plainte principale. L’efficacité du chatbot dans des cas complexes n’est pas claire.

           Parfois, ChatGPT ne fournissait pas le bon diagnostic dans les cinq possibilités, explique Steef Kurstjens, notamment dans le cas d’un anévrisme aortique abdominal, une complication potentiellement mortelle, avec l’aorte qui enfle. Mais, consolation pour ChatGPT, dans ce cas, le médecin s’est également trompé.

          Le rapport signale en outre des « gaffes » médicales commises par le chatbot, par exemple en diagnostiquant une anémie (faible taux d’hémoglobine dans le sang) chez un patient présentant un taux d’hémoglobine normal. Les résultats de l’étude, parus dans la revue spécialisée Annals of Emergency Medicine, seront présentés au Congrès européen de médecine d’urgence (EUSEM) de 2023 à Barcelone. - source -

Mouais,... De toute façon, l'objectif essentiel restera toujours se faire un max de fric en en faisant le moins possible > je crois plus à une pré-consultation médicale avec une I.A. ( Intelligence Artificielle ) comme sas obligatoire avant d'obtenir un éventuel RdV avec un médecin. En matière d'I.A., les gouvernements recherchent surtout et en priorité des I.A. capables de s'infiltrer partout et tout surveiller, la santé publique ? Ils s'en fichent éperdument !...

 

🎨Victor Molev, vous connaissez ?

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          Victor Molev est né en 1955 à Gorki, en Russie. Il demeure en Ontario au Canada. Ses œuvres ont été exposées dans le monde entier, notamment au Musée d'art de Saint-Frajou, en France. Molev a également participé à de nombreux concours internationaux de dessin humoristique et a remporté de nombreuses médailles d'argent et de bronze.

► pour lire la suite...

> pédocriminalité : les prêtres suisses pris eux aussi la main dans la culotte

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          Le 12 septembre dernier, la première étude scientifique sur l'étendue des abus sexuels commis dans l’Église catholique en Suisse a été publiée. Commandé par les autorités ecclésiastiques suisses à l'université de Zurich, le rapport pointe un millier de victimes, un nombre qui ne serait que « la pointe de l'iceberg », selon les chercheurs.

          « En raison de votre délit, vous vous trouvez à la fois « infamia iuiris » et « infamia facti ». Conformément au droit canonique, votre cas devrait être rapporté à Rome. Nous ne le faisons habituellement pas, afin que [vous puissiez] être plus facilement réintégré après avoir purgé [votre] peine. » Voici la lettre reçue par le prêtre G. A. en 1960, et envoyée par le chanoine du diocèse de Bâle, en Suisse. Le délit en question ? Des abus sexuels sur une quarantaine d’enfants pour lequel le prêtre a été condamné à deux ans de prison par la justice des Hommes. Ce n’est pas la première missive du genre que reçoit l’ecclésiastique alors quadragénaire. Depuis son ordination dans les années 50, il n’a eu de cesse d’être baladé de diocèse en diocèse pour dissimuler « ses écarts de conduite ». Son modus operandi est toujours le même : attirer des enfants chez lui pour leur montrer au choix sa bibliothèque ou sa collection de timbres, puis les agresser sexuellement en leur demandant de « frotter son sexe ». Des faits connus de sa hiérarchie très tôt dans sa carrière. Ses supérieurs n’ont, comme le prouve la lettre du chanoine de Bâle, rien fait ni pour mettre au courant la justice pénale ni pour éloigner le prêtre des enfants et ont, au contraire, protégé G. A. au détriment de ses victimes.

          Le cas de ce prêtre n’est pas isolé, seulement un des maillons d’une immense machine créée par l’Église catholique, qui s’attelle en priorité à dissimuler puis à déplacer les coupables. Une révélation qui n’en est pas : depuis l’affaire « Spotlight » révélé par des journalistes américains en 2002 sur l’archevêché de Boston, le scandale en Irlande de la même année ou, plus récemment, le rapport de la Ciase en France en 2021, tous pointent le même système de règlement en interne et le transfert des prêtres jugés « problématiques ». En Suisse, depuis le milieu du 20e siècle, près de 1 002 situations d’abus sexuels, 510 accusés et 921 personnes concernées ont été identifiés. C’est ce qui ressort de la première étude scientifique sur l’étendue des abus sexuels commis dans l’Église catholique en Suisse et publiée le 12 septembre dernier par des chercheurs de l’Université de Zurich. Ce projet pilote est similaire au rapport Sauvé rendu public en France le 5 octobre 2021, à ceci près que chez les Suisses, les chercheurs n’ont pas hésité à nommer les évêques incriminés. L’étude identifie ainsi trois espaces d’abus : la pastorale paroissiale, c’est-à-dire le catéchisme, les sacrements ou encore les activités paroissiales, les institutions éducatives et sociales, et les congrégations religieuses et communautés nouvelles.

          Trop de victimes ou pas assez ? Si dans l’Hexagone, où l’on comptait près de 200 000 victimes, la curie romaine s’était étranglée jugeant le chiffre bien trop élevé, celui du rapport suisse devrait avoir tendance à leur faire plaisir. En revanche, du côté associatif, cela paraît bien maigre : « 1 000 personnes. ce n'est rien du tout ! Il faudrait en compter plus de 15 000 en réalité compte tenu du fait que beaucoup de personnes sont mortes et que d'autres sont encore murées dans le silence. », explique à Charlie le président du groupe Sapec (Soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse) Jacques Nuoffer.

          Si ce dernier salue le travail de recherche mené, il souhaite que cela ne soit pas sans effet. « Nous souhaitons maintenant la création d'un centre d'appel en Suisse, un centre neutre et indépendant où les victimes pourraient s'annoncer. Ce qu'on a pu observer également, c'est que les appels à témoignage fonctionnent bien. Nous aimerions que toutes les institutions catholiques, anciennes ou nouvelles, écrivent aux personnes qui sont passés par leurs écoles et pensionnats pour leur demander de faire remonter les comportements inadmissibles qu'elles ont pu subir ou auxquels elles ont pu assister. »

           Une démarche ciblée en cours en ce moment même à l’abbaye d’Hauterive dans le canton de Fribourg. Après avoir reçu le témoignage d’une femme en 2019, suivi de cinq autres cette année, le supérieur actuel a lancé, en ce début du mois de septembre, une recherche nationale pour retrouver d’autres potentielles victimes des attouchements d’un abbé dans les années 80-90.

Rien ne change

          Si les principales autorités ecclésiastiques suisses ont réagi en faisant part de leur effroi à la lecture du rapport, le pape François lui est aux abonnés absents. Étrange ? Pas vraiment, pour Jacques Nuoffer qui déplore son refus de laisser l’accès aux archives de la nonciature et du Vatican alors même que lui et ses cardinaux « prétendent vouloir faire la lumière » sur les abus sexuels. Une attitude auquel nous a déjà habitués le Pape : le 29 mars dernier, Hans Zollner, prêtre jésuite allemand, membre de la très sérieuse Commission pontificale pour la protection des mineurs, a claqué la porte de cette instance. Dans son communiqué de départ, Zollner pointe le manque de transparence de la Commission, ajoutant : « Trop souvent nous n'avons pas assez d'informations sur la façon dont sont prises les décisions ». Et ce n’est pas la venue de François à Marseille qui pourra donner de l’espoir aux victimes puisque l’homme à la mitre désire se concentrer uniquement sur la situation des migrants.

          Hasard du calendrier ou coup médiatique savamment orchestré, deux jours avant la sortie du rapport, et à la suite d’un courrier d’un curé de Berne, la Conférence des évêques suisses (CES) a de son côté confirmé l’ouverture d’enquêtes canoniques préliminaires contre plusieurs évêques émérites ou en exercice sur des soupçons de dissimulation d’agressions sexuelles, ou d’agressions directement imputées. Un rapport d’enquête est attendu à la fin de l’année, enquête qui, à la demande de Rome... est menée par Mgr Joseph Bonnemain. De quoi rassurer associatifs, victimes et chercheurs sur l’indépendance et la neutralité de l’Église catholique. ( Lorraine Redaud ) - source -

Finalement pour un pédophile, il suffisait de se faire prêtre pour avoir un cheptel d'enfants à disposition tous les jours ! Avec la complicité "passive" de l'église catholique pour laquelle la loi des hommes ne s'applique pas à l'église car ce n'est pas celle du Seigneur !!! Et après, on va faire des messes dégoulinantes de charité, de miséricorde ou de compassion avec force de publicité et d'aides d'états...

> appauvrissement des européens : le fiasco économique de l’UE

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          C’est une information un peu trop passée sous le radar : la grande divergence économique entre les États-Unis et l’Europe depuis 15 ans. Non pas que le modèle économique états-unien soit un modèle, il ne l’est pas. Mais il est de plus en clair que l’UE, loin d’apporter croissance et prospérité à ses membres, est un poids de plus en plus lourd pour nos économies, tant sont nombreux ses vices de formes.

L’UE, c’est l’appauvrissement, sauf pour les plus riches

          Avant l’intégration économique européenne apportée par le marché unique mis en place en 1992, dans les années 1980, les pays européens avaient une croissance économique plus forte que les États-Unis. Depuis, la croissance est plus forte de l’autre côté de l’Atlantique, et l’écart tend à s’accroître année après année. Et les chiffres sont assez incroyables : en 2008, alors que l’euro était à un sommet, le PIB de la zone euro était proche du PIB des États-Unis. Aujourd’hui, le PIB des USA est 80% plus important ! Et même si une part importante de la population des États-Unis s’est appauvrie en 20 ans, dans l’UE, c’est la population de pays représentant 89% du PIB de l’UE dont le niveau de vie a baissé. Le choc est particulièrement dur pour l’Europe du Sud, dont les salaires ont baissé depuis 2008, notamment en Grèce. Pour couronner le tout, dans la plupart des pays européens, le niveau de vie des ménages en 2022 reste inférieur au niveau de vie en 2019, alors qu’il a sensiblement progressé outre-Atlantique.

          Le pire, c’est que ces moyennes, comme la plupart des moyennes, sous-estiment l’ampleur de la crise et de la détresse économique de la population. En effet, la pointe des classes supérieures n’a pas vu cette crise. Depuis 15 ans, ses revenus continuent de progresser, fortement au sommet. Les patrons du CAC40, qui gagnaient 3,6 millions d’euros en 2008, ont touché une rémunération de 7,9 millions en 2022, et ont entrainé les cadres dirigeants, et une partie des cadres supérieurs dans leur course au sommet. En clair, ces moyennes sous-estiment le recul de pouvoir d’achat des 80 à 90% de la population, compensé, dans des statistiques moyennes par l’enrichissement d’une petite minorité. Le phénomène est aussi valable pour les États-Unis, pour lesquels j’avais publié une analyse de statistiques en libre accès d’Emmanuel Saez il y a 10 ans, mais la situation est donc encore plus critique sur notre vieux continent.

          Et parce que l’économie est le principal motif de coopération entre les pays de l’UE, et que l’intégration économique n’a cessé de progresser, comment ne pas incriminer l’UE (et tous les dirigeants français et européens qui ont contribué à construire ce monstre institutionnel) dans le fiasco économique européen ? Car derrière quelques réussites individuelles, ce qui frappe ici c’est la marche arrière enclenchée pour des dizaines, voir des centaines de millions d’européens, pris au piège de cette construction byzantine qui ne sert que les intérêts de l’oligarchie européenne et globalisée. Les mécanismes sont multiples. D’abord, le laisser-passer des biens, capitaux et hommes. Ce faisant, les marchés européens ont été offerts aux produits et services venus du monde entier, trop souvent élaborés avec des normes sociales et environnementales bien inférieures aux nôtres, notamment venant d’Asie et d’Amérique.

          Ceci a permis les transferts d’usines dans d’autres pays. Et l’effondrement productif a été camouflé dans les statistiques du commerce extérieur par le recul du pouvoir d’achat, et donc de la consommation, limitant la progression des importations... Et la persistance d’un flux migratoire important a permis de maintenir la pression sur les travailleurs, comme le dénonçait Jean Jaurès il y a près d’un siècle. Mais à cette machine infernale du laisser-passer, l’UE y a ajouté deux autres mécanismes redoutables. En premier lieu, une monnaie unique complètement inadaptée à une zone euro si hétérogène, imposant une politique taille unique qui ne convient à personne. Cela a produit un penchant austéritaire structurel, très clair lors de la crise sanitaire, où les plans de relance européens n’ont été que des broutilles par rapport aux plans de soutien votés par les républicains et les démocrates aux USA.

          Autre levier de déclassement économique : la privatisation de service public qui sont des monopoles naturels, créant des rentes juteuses pour tous les investisseurs à la recherche de rentabilité et de sécurité, que ce soit avec les autoroutes ou le marché de l’énergie. Bref, c’est en menant des politiques servant les intérêts de l’oligarchie globalisée que l’UE s’appauvrit. Seul le Frexit permettra de s’en sortir. - source -

Bref, l'union européenne de merde dans toute sa splendeur, et, malheureusement, ce n'est pas demain qu'on quittera cette merde puante ambulante, la dégringolade va continuer de plus belle !

 

> le privé remplace le service public...

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Moyens alloués, besoins des citoyens, concurrence du privé... Ce que révèle un rapport accablant sur l'état des services publics en France

          Le collectif "Nos services publics" a analysé deux décennies de politiques publiques et les a comparées à l'évolution des besoins, dans l'éducation, la santé, la justice, la sécurité ou encore les transports.

          "Les moyens des services publics augmentent depuis vingt ans moins rapidement que les besoins sociaux", c'est-à-dire les besoins des citoyens, alerte un rapport publié jeudi 14 septembre par le collectif "Nos services publics", et rédigé par une centaine d'agents du service public, de chercheurs et de citoyens.

          Selon les auteurs, les politiques publiques n'ont pas su s'adapter aussi rapidement à l'évolution de la société. Le secteur privé en profite donc pour se développer, en proposant une réponse à ces besoins non assouvis. Pour arriver à ce constat, le rapport s'appuie sur l'analyse de deux décennies de politiques publiques, en comparaison à l'évolution des besoins dans l'éducation, la santé, la justice, la sécurité ou encore les transports. Tour d'horizon des grands axes de l'étude.

Santé

          Le nombre annuel de passages aux urgences est passé de 17 millions en 2010 à 21 millions en 2019, soit une hausse de "plus de 20% en moins de dix ans". Le vieillissement de la population et la "croissance massive" des maladies chroniques pèsent sur le système de santé, alertent les auteurs du rapport. Cela "nécessite une meilleure coordination et répartition des soins". Dans le même temps, les cliniques privées "augmentent leur place".

Justice

          Concernant la justice et la sécurité, le "sentiment d'insécurité ressenti par la population demeure élevé". Mais malgré l'augmentation des moyens alloués, les auteurs notent une "dégradation de la qualité et de l'efficacité de la réponse judiciaire". Le délai de jugement d’une affaire civile devant le tribunal de grande instance, par exemple, est passé de sept mois en 2005 à 14 mois en 2019.

Éducation

          Le rapport note aussi un "phénomène de massification" dans l'éducation : il y a de plus en plus de bacheliers et d'étudiants. "La proportion de diplômés du supérieur a été multipliée par deux en 25 ans chez les 25-34 ans". Dans ce contexte, de plus en plus de parents se rabattent sur les écoles privées et les cours particuliers, mais majoritairement des "famille favorisées". La "part des enfants à fort capital culturel" dans les écoles privées sous contrat est passée de "29% en 2003 à 40% en 2021".

          Les politiques publiques en matière d'éducation ne "parviennent pas à se renouveler" pour prendre en compte ces inégalités et le bien-être des élèves, insiste le rapport. D'après ses auteurs, les services privés sont plus coûteux pour l'État, et ils ne permettent pas un "accueil inconditionnel", contrairement aux services publics. Les inégalités ont donc encore tendance à se creuser.

          "Ce développement d'un service privé entraîne progressivement la transformation du service public en un service minimum et dégradé, et, donc, la perte progressive de sa vocation universelle", alerte le collectif, qui espère susciter un débat public après ce rapport inédit. - source -

Ben, on s'en doutait presque pas ! Sarkozy, l'ignoble Hollande et Macron, en respectant les ordres de l'union européenne de merde et de la finance, font en sorte de détruire - tous les jours un peu plus - les services publics français pour que s'installent à la place des services privés payants et juteux. Au sein de cette union européenne de merde, les pays nordiques - qui ont le pouvoir - considère par ailleurs la France comme les USA, c'est-à-dire un pays d'esprit communiste, qu'il faut détruire pour un capitalisme et une finance triomphant européens ... Donc, contrairement à l'article, il n'y a pas de surprise !

 

> nous sommes bel et bien en dictature !

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          Mediapart sur X : "Alors que la journaliste Ariane Lavrilleux est en garde à vue et que son domicile a été perquisitionné, le gouvernement reste silencieux. Interrogé par Mediapart, son porte-parole, Olivier Véran, a préféré éluder la question."

Alors on est peut-être pas dans une dictature, mais on a un gouvernement qui :
- utilise la violence contre ses opposants (les flics violents en manifs : des mutilés, des morts).
- arrête et intimide des syndicalistes, des étudiants, des militants écologistes et féministes.
- arrête et intimide des journalistes un peu trop gênants pour le gouvernement en utilisant les lois anti-terroriste.
- contourne de manière répétée les processus démocratiques (abus du 49.3).
- affiche clairement son nationalisme.
- veut militariser la jeunesse.
- punit la solidarité (procès contre les personnes qui ont nourri les SDF et porté secours en mer, tentes des SDF déchirées, couvertures confisquées).
- pointe une minorité du doigt comme responsable des problèmes de la société (dernier exemple en date après l'Abaya.
- laisse sa police arborer des symboles d'extrême-droite et la protège quand elle blesse et tue.
- veut pouvoir écouter tous les échanges privées de la population (messageries chiffrées et autres).
- veut pouvoir censurer les moyens de communication à volonté sans passer par un juge.

          Je ne sais pas pour vous, mais personnellement ça me rappelle bien trop de choses de mes manuels d'histoire. - source : https://sebsauvage.net/links/ -

De plus en plus de personnes commencent réellement à s'interroger sur la féroce répression en France. Il faut éviter de jouer à l'autruche et sur les mots : la méthode de gouvernement de la macronie est tout simplement celle d'une dictature ! Notre démocratie est morte depuis 2005 et la dictature voulue, organisée et appliquée par la finance et les multinationales pour mater les gueux devient de plus en plus dure...

 

> le glyphosate ( roundup ) pourrait être encore autorisé 10 ans de plus dans l’UE

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          Un rapport d’un régulateur estime que le niveau de risque ne justifie pas d’interdire le glyphosate.

          Pour les écologistes, ce n’est ni plus ni moins un « scandale ». La Commission européenne a proposé ce mercredi aux États membres de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’UE, jusqu’au 15 décembre 2023. Elle se fonde sur le rapport d’un régulateur, qui estime que le niveau de risque ne justifie pas d’interdire cet herbicide controversé, selon un texte mis en ligne.

          La proposition de l’exécutif européen sera examinée vendredi par les Vingt-Sept qui devront ensuite la valider le 13 octobre. Cette proposition précise que l’usage de glyphosate doit s’accompagner de « mesures d’atténuation des risques » aux alentours des zones pulvérisées, en « apportant une attention particulière » aux effets indirects sur l’environnement.

          L’autorisation actuelle du glyphosate dans l’UE, renouvelée en 2017 pour cinq ans, expirait le 15 décembre 2022, mais a été prolongée d’un an dans l’attente d’une évaluation scientifique sur l’herbicide.

          Début juillet, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait finalement publié son rapport. Verdict : elle n’a pas identifié de « domaine de préoccupation critique » chez les humains, les animaux et l’environnement susceptible d’empêcher son autorisation. Mais elle avait aussi relevé « un risque élevé à long terme chez les mammifères » et reconnu que le manque de données empêchait toute analyse définitive.

          Pour en tenir compte, la Commission enjoint les États, chargées de délivrer les autorisations au niveau national et de fixer les conditions d’utilisation selon les spécificités locales, à « apporter une attention particulière » aux effets sur l’environnement et les petits mammifères. En envisageant, « si nécessaire », des mesures d’atténuation ou des restrictions.

          « Quel scandale ! Les études scientifiques, y compris celles très partielles de l’EFSA pointent la toxicité à long terme de cette substance, souligne l’agronome Benoît Biteau, également député écologiste européen. Et même avec ça, la Commission européenne persiste et signe. Kafkaïen ! »

           La députée écologiste européenne Marie Toussaint parle également « d’aberration totale » : « Sa ré-approbation et pour une telle durée constituerait une violation des droits humains à la vie et la santé, et des droits du vivant. »

          Le glyphosate, la substance active de plusieurs herbicides - dont le célèbre Roundup de Monsanto, très largement utilisé dans le monde - avait été classé en 2015 comme un « cancérogène probable » pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

           À l’inverse, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a jugé l’an dernier que les preuves scientifiques disponibles ne permettaient pas de classer le glyphosate comme cancérogène. - source -

Annonce faite mercredi 20 septembre, la veille de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer dont l'origine de dégâts neurologiques, comme pour celle des maladies de Parkinson ou la sclérose en plaques est dûe en grande partie par ce glyphosate ! La maladie d'Alzheimer touche de plus en plus de personnes en France et malheureusement des personnes de plus en plus jeunes, ça craint ! Mais l'union européenne de merde va autoriser pour 10 ans ce poison, voilà, c'est ça l'union européenne de merde dont les français n'ont surtout pas voulu par référendum du 29 mai 2005 !!!

 

> accaparement des terres : en Bretagne, des empires agricoles s’étendent à l’abri des regards

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          Au delà de 180 hectares, une ferme est considérée comme trop grande par l’État. Pourtant, certaines exploitations dépassent 1 000 hectares. L’agriculture familiale disparaît au profit d’une agriculture de firme, entraînant une désertification des campagnes. Le gouvernement, lui, est dans le déni.

          Chemise à carreaux Ralph Lauren, doudoune bleu marine et pantalon cintré, François Le Bihan, 42 ans, prend la pose, chou-fleur ou brocoli à la main au gré des besoins des photographes. Présenté tour à tour comme « agriculteur », « éleveur » ou encore « cultivateur », François Le Bihan est surtout un chef d’entreprises, héritier du patient travail de son père, Daniel. Sise dans les Côtes-d’Armor, sa holding FLB chapeaute l’ensemble de ses sociétés. Nous en avons dénombré vingt-trois, sous onze formes juridiques différentes : exploitation agricole à responsabilité limitée (EARL), société civile immobilière (SCI), groupement foncier agricole (GFA), mais aussi des groupements d’employeurs, comme le groupement d’intérêt économique (GIE) et l’incontournable société civile d’exploitation agricole (SCEA).

          Grâce à cette dernière structure, il est possible de prendre les rênes d’une entreprise en rachetant, en plusieurs fois, ses parts sociales. Un moyen tout à fait légal et répandu pour avaler son voisin sans qu’aucun service de l’État ne mette son nez dans vos affaires.

          François Le Bihan a acquis une ferme de 160 hectares par-ci, une autre de 30 hectares par-là. Mis bout à bout, nous arrivons à une estimation minimale de 1 450 hectares. Plusieurs sources nous indiquent que nous sommes en deçà de la vérité.

          Ces terres costarmoricaines s’étendent des bordures de Loudéac jusqu’à Plédran, en passant par Trévé, Hémonstoir, Saint-Caradec, Bréhan. La disparition de haies, arbres et talus a permis de façonner des centaines d’hectares où les rangs de légumes et céréales côtoient de vastes hangars agricoles qui hébergent les porcs. La surface moyenne d’une ferme bretonne est de 62 hectares. L’empire Le Bihan représente 22,5 fermes à lui tout seul.

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