l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



L'ironie est toujours une bonne garantie d'hygiène mentale - Romain Gary

🔨 BLOB écoeuré du jour

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journée de merde !

>>> je viens de recevoir la facture annuelle d’électricité d'EDF :
- j'ai fortement diminué ma consommation en heures pleines pour l'année 2023 d'environ 18,5 % en évitant de me chauffer et augmenté d'environ 2,5 % ma consommation en heures creuses. Cette importante économie de consommation a permis de réduire ma facture TTC de l'année de seulement 1,6 % !!!
- cerise sur le gâteau, EDF a augmenté de 20% la facture prévisionnelle et mes prélèvements mensuels pour la prochaine année 2024 !

... vous avez dit pigeon ?...

>>> j'ai reçu aussi l'échéancier de mon assurance habitation : augmentation de 6,4% !

>>> et la taxe poubelles : augmentation de 14 % !

> « nous vous trions » : 1 200 soignants alertent sur les conséquences du manque de moyens

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          Dans une tribune publiée dans « Le Monde », 1 200 soignants dénoncent le manque de lits et de personnel. « Nous vous écrivons, aujourd’hui, pour vous alerter du danger auquel vous êtes exposés », écrivent-ils. Un cri d’alarme. Dans une tribune publiée dans Le Monde , 1 200 aides-soignants, infirmiers, sages-femmes ou médecins hospitaliers alertent sur leurs conditions de travail et les conséquences sur les patients. « Nous vous écrivons, aujourd’hui, pour vous alerter du danger auquel vous êtes exposés », écrivent les soignants qui retracent le parcours d’un patient.

          Ils déplorent tout d’abord que le numéro 15, soit devenu « l’outil de triage pour accéder aux urgences », ce qui a « dramatiquement » fait augmenter le temps d’attente.

          Ils pointent ensuite les fermetures des services d’urgence et les conditions dans lesquels sont accueillis les patients. « Nous ne sommes plus en nombre pour prendre correctement en charge votre problème médical et répondre à vos questions. »

          Ils évoquent la fermeture de 80 000 lits d’hôpitaux entre 2003 et 2019 « par volonté politique de promouvoir les soins de moins de vingt-quatre heures ». « Actuellement, en raison de la démission du personnel, il y a dans certains hôpitaux de France jusqu’à 30 % de lits fermés, parfois des services entiers », poursuivent-ils.

           « Pour éviter que vous finissiez sur un brancard dans un couloir, nous allons être obnubilés par l’idée de vous faire retourner chez vous », disent ces soignants qui pointent des « dilemmes éthiques intenables ».

          « Nous vous trions aussi quand vous attendez une intervention chirurgicale », à cause du manque de blocs opératoires ouverts par manque de personnel. Ils dénoncent enfin la « logique de l’hôpital-entreprise ». « On nous explique que, pour faire des recettes, il faut faire de l’activité, c’est-à-dire qu’il faut vous faire sortir le plus vite possible », disent les soignants.

          Face à cette situation, ils demandent aux députés de voter la proposition de loi, déjà adoptée par le Sénat, qui prévoit des ratios de soignants par nombre de patients à l’hôpital.

           « Pour pouvoir vous soigner dans des conditions dignes, avec une qualité et une sécurité des soins que vous êtes en droit d’attendre, et pour que nous n’ayons plus à vous trier », concluent-ils. - source -

 

demander aux députés ??? Ce sont les députés qui ont accepté et voté les coupes médicales drastiques proposées par les gouvernements successifs ! Aujourd’hui, l'assemblée nationale n'est plus qu'une chambre d'enregistrement des désidérata des gouvernements, ses élus ne représentent plus les citoyens mais leur seul parti, c'est pour cela d'ailleurs ( et autres ) que depuis 2005 que la démocratie est morte en France...

Aujourd'hui, on en est arrivé, suivant votre âge et votre santé, à ne plus être pris en charge dans un hôpital, sauf, évidemment, si vous avez du fric...

 

> autopsie de la macronie

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Aux racines de la dérive autoritaire : le néolibéralisme détruit la démocratie ! - Barbara Stiegler

Barbara STIEGLER est professeur de philosophie politique à l’université Bordeaux Montaigne. Elle est notamment l’auteur de « Il faut s’adapter. Sur un nouvel impératif politique » (Folio, 2023) et de « Démocratie ! Manifeste » (Le Bord de l'eau, 2023).

          Spécialiste du rapport entre la politique et la biologie, Barbara Stiegler s'est intéressée aux origines du néolibéralisme, portées notamment par une injonction à l'adaptation, issue du lexique biologique de l'évolution. Dans cet entretien par Olivier Berruyer pour Élucid, elle revient sur ce qui caractérise notre régime politique, et en tire les conséquences pour la « démocratie » : dans un monde néolibéral, le pouvoir (la souveraineté) ne peut pas appartenir au peuple. En ce sens, l'ère d'Emmanuel Macron se présente comme une forme archétypale de ce régime à bout de souffle et fortement contesté.

excellentes analyses, à ne pas louper et à visionner dans de bonnes conditions car cette vidéo d'Élucid dure 1h.30

https://elucid.media/ Élucid c'est quoi ? : Élucid est un média en ligne indépendant qui explore l’actualité économique, politique, sociale et environnementale pour en éclairer les mécanismes et les enjeux. Fondé en 2021 par le spécialiste de la donnée économique et démographique Olivier Berruyer, notre média est une entreprise solidaire de presse (voir nos mentions légales), possédée à 100% par ses collaborateurs. Élucid se donne comme mission de transmettre les connaissances fondamentales pour redonner le pouvoir aux citoyens, et offre des clés de compréhension essentielles pour décrypter l’actualité avec nuance et hauteur de vue. Ancrée dans le temps long, notre ligne éditoriale est détachée du traitement précipité de l’information et de la course au « buzz ».
C’est un pari risqué dans cette période où tout concourt à une polarisation du discours au service des puissances d’argent et des intérêts politiques. Cependant, Élucid a décidé de relever ce défi et de faire confiance à l’esprit critique et à l’intelligence de ses lecteurs ! Nous ne cherchons pas à imposer une idéologie, mais bien à diffuser du savoir pour renforcer votre lucidité face aux propagandes de tous bords. Là où d’autres cherchent à noyer les lecteurs dans un flot d’informations inutiles, Élucid propose de prendre le temps de regarder plus haut et plus loin. Chez nous, personne n’est considéré comme du « temps de cerveau disponible ».

 

> ces invisibles qui chopent le cancer

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pour faire suite à l'article précédent,

          Il faut de l’argent. Pas pour mener les sempiternelles études qui servent à masquer les causes réelles des maladies. Non, du fric pour les cancéreux du travail, les oubliés, les invisibles. Un petit groupe autour de la chercheuse Annie Thébaud-Mony ( voir Charlie n° 1477 du 11 novembre 2020) veut créer, va créer un « fonds de dotation pour la recherche sur les cancers professionnels ». Cela prendra un peu de temps, mais le but est limpide : soutenir « la recherche-action sur les cancers d'origine professionnelle » par « des financements citoyens participatifs ».

          La situation française est d'une rare cruauté, car l’assurance-maladie ne reconnaît en maladie professionnelle que 1800 cas de cancers par an, dont 80 % liés à l'amiante. Ce qui représente moins de 0.5 % des 433.136 cas de cancers attendus en 2023. Contre 216.000 en 1990, soit le double. Dans le même temps, la population a augmenté de quelque 20 % seulement, ce qui énonce une évidence : il y a épidémie. Comme dans La Ferme des animaux du grand Orwell, si les Français sont tous égaux, certains sont nettement plus égaux que d’autres. En 2008, la Cour des comptes notait que les morts par cancer étaient dix fois plus nombreuses chez les ouvriers et les employés que chez nos amis les cadres. En 2017, l’étude dite Sumer du ministère du Travail montrait que près de 1 ouvrier sur 2 avait été exposé, au cours de sa dernière semaine au travail, à l’un des 25 produits cancérogènes considérés par l'enquête. Et seulement 2 % des cadres, ceci expliquant cela à la perfection. Ajoutons qu'il existe en fait des centaines de produits cancérogènes qui ne sont jamais analysés par personne.

          Une telle folie - très organisée, très cohérente - n’est évidemment pas payée par les entreprises, les pauvres. On estime que plus de 100.000 travailleurs meurent chaque année en Europe d’avoir été exposés à des toxiques. Pour un coût estimé à 300 milliards d’euros. Qui sont payés par les systèmes de sécurité sociale, mais aussi par les victimes elles-mêmes, et leurs familles. F. N.

Il me semble qu'il existait une commission médicale indépendante chargée d'évaluer les cancers au travail mais que celle-ci a été supprimée par Macron dans sa technique habituelle : on supprime les organismes de recherches indépendants qui fâchent, comme cela on est pas du tout au courant... En la matière, Macron devrait être redevable d'un tribunal populaire pour avoir causé, de cette matière de déni de prévention, le décès par cancer de dizaines de milliers de travailleurs,...

 

> déchets toxiques : enfouir quoi qu’il en coûte

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          En Alsace, l’affaire StocaMine dure depuis plus de vingt ans et empoisonne la vie des habitants de Wittelsheim (Haut-Rhin). Mais, grâce à Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, tout s’accélère. Fini l’enfouissement temporaire de 42000 tonnes de déchets hautement toxiques, place à l’enterrement définitif de la question, selon une vision toute administrative du problème. La petite histoire retiendra peut-être que, le 19 septembre 2023, M. Béchu, grand apôtre du bien commun, a décidé, contre l’avis de 98 % des habitants du territoire, qu’il était urgent d’acter à jamais l’enfouissement de dizaines de milliers de tonnes d’arsenic, d’amiante, de cyanure, de plomb dans les entrailles de la terre, et de commencer « immédiatement » les travaux de confinement des déchets toxiques sous le béton, afin qu’ils soient « impérativement terminés en 2027».

          Le ministre, fan des adverbes définitifs, considère qu’il s’agit de la « seule solution » permettant de s’assurer que des déchets ne pourront pas contaminer la nappe phréatique rhénane. Quand les associations estiment au contraire que les poisons, stockés dans les galeries des mines situées pile poil à la verticale de la nappe, sont une menace directe sur l’approvisionnement en eau potable de quelque 8 millions d’habitants. L’opposition citoyenne locale, rassemblée au sein du collectif Destocamine, a dénoncé « une provocation » du ministre et annoncé dans la foulée l’organisation d’une manifestation, samedi 23 septembre, rameutant, au-delà des associations locales, des collectifs comme Les Soulèvements de la Terre ou encore Extinction Rébellion. La précipitation ministérielle vient aussi heurter l’actualité judiciaire puisque le parquet de Strasbourg enquête actuellement sur la nature des déchets toxiques qui, prétendument non inflammables, sont pourtant à l’origine de l’incendie dramatique de 2002 sur le site de StocaMine. Preuve qu’en matière de déchets toxiques la décision politique devrait au moins laisser place au doute, et reconnaître que, s’il n’y a aucune bonne solution, celle d’enterrer le problème en pensant que ce qu’on ne voit plus n’existe pas est la pire de toutes. Et StocaMine n’est qu’un exemple parmi d’autres...

          À Bure, dans la Meuse, c’est le projet d’enfouissement de déchets radioactifs qui pourrit la vie des habitants depuis des années. Là encore, en 2023, les choses se précipitent. Début janvier, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a déposé auprès du gouvernement sa demande d’autorisation de création du centre Cigéo. Les étapes administratives passées, Cigéo - « projet grandiose », selon les conclusions de l’enquête publique - devrait devenir la nouvelle poubelle nucléaire française, capable de contenir quelque 83000 m3 de poisons radioactifs. Ouverture prévue du mégacentre de stockage : année 2030, et ce malgré les incertitudes sur l’évolution des roches argileuses en sous-sol. « Il fut un temps où, pour cacher ces vilains déchets radioactifs, l'industrie nucléaire se contentait de les jeter à la mer », note Greenpeace. Aujourd’hui, elle les enterre, mais serine toujours l’air entêtant du « tout est sous contrôle »... Et prêt pour un requiem en sous-sol. ( Natacha Devanda )

sans oublier les milliers d'autres endroits où sont entreposés ( cachés ou pas ) des dizaines de milliers de tonnes de déchets industriels toxiques ! Après on s'étonnera du nombre exorbitant de cancers et autres maladies endémiques en France !

 

> 238 nouvelles brigades de militaires chargés d'une mission de police à travers le territoire

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          Comment Emmanuel Macron, avec ses brigades de gendarmerie, tente d’incarner le combat contre l’insécurité. Avec sa virée dans le Lot-et-Garonne et son passage dans le « 19/20 » de France 3, le président de la République tente d’incarner un combat prioritaire pour les Français.

          Changement de casquette. Une semaine après la présentation de sa fameuse planification écologique, depuis l’Élysée, Emmanuel Macron a mis l’accent ce lundi 2 octobre sur les enjeux liés à la sécurité avec un déplacement dans le Lot-et-Garonne. Une des priorités des Français.

          Avant de dévoiler la carte des 238 nouvelles brigades de gendarmerie à travers le territoire (38 de plus que prévu), le président de la République a donné de sa personne, en effectuant une patrouille avec des membres de force de l’ordre ou en flashant un véhicule qui circulait en excès de vitesse avec un radar portatif. Une journée consacrée à la « ruralité » et à la « sécurité » conclue sur France 3, la « chaîne des territoires », selon l’expression d’Élysée.

          « Le besoin de sécurité et d’ordre est un besoin du pays tout entier », a insisté Emmanuel Macron dans un entretien diffusé dans le « 19/20 ». La dernière étape d’une virée qui lui aura permis de valider sa promesse de campagne sur les 200 brigades. Mais également d’incarner en personne ce combat contre l’insécurité, un thème considéré comme l’un de ses points faibles dans l’opinion.

Incarner un « réinvestissement historique »

          En dévoilant la carte de ces nouvelles brigades, Emmanuel Macron a mis l’accent sur le « réinvestissement historique » qu’elles représentent, après la suppression notamment de 500 unités entre 2007 et 2016. « Les gens ont besoin de votre présence parce qu’elle rassure, parce qu’elle dissuade, parce qu’elle accompagne », a lancé le président de la République aux forces de l’ordre dans l’assistance. « Il y a de l’insécurité car il n’y a pas assez de présence », a-t-il ajouté quelques heures plus tard sur France 3, en insistant sur la dimension de « proximité. »

          Parmi ces nouvelles unités qui verront le jour entre novembre de cette année et 2027, 93 seront fixes tandis que 145 seront mobiles. En dehors de Paris, tous les départements accueilleront entre une et quatre brigades nouvelles. De quoi répondre aux craintes des Français « qui veulent vivre tranquille », selon les mots du président de la République ? Et aux critiques de l’opposition de droite, toujours promptes à fustiger le bilan de l’exécutif en la matière ?

          Sur la forme, la prise de parole du chef de l’État, lundi dans l’après-midi, pouvait apparaître en léger décalage avec la portée souhaitée pour ce sujet. Emmanuel Macron a prononcé un discours bref pour justifier ces renforts, avant de remercier son ministre de l’Intérieur et de lui passer la parole pour plus de détails.

          C’est donc Gérald Darmanin qui est revenu sur l’implantation de ces brigades en prenant une poignée de départements comme exemple. Mais sa présentation a été perturbée par des soucis techniques, et un écran qui n’affichait pas les informations souhaitées. Une mise en scène quelque peu laborieuse, avec pour décor le site − austère − d’une caserne de gendarmerie à Tonneins.

Répondre aux extrêmes ?

          Sur le fond, en revanche, l’entreprise du locataire de l’Élysée, mise en avant à travers ce déplacement, est saluée par de nombreux responsables politiques. Y compris au sein de l’opposition, dont certains députés sont ravis de pouvoir compter sur de nouveaux effectifs de forces de l’ordre dans leurs circonscriptions.

          « Le président de la République vient d’annoncer la création d’une nouvelle brigade de gendarmerie à Tourrette-Levens, à quelques kilomètres de Nice », a ainsi écrit Éric Ciotti sur les réseaux sociaux, en remerciant avant tout le ministre de l’Intérieur. À gauche, le député communiste André Chassaigne « se félicite » pour sa part de la création d’une brigade mobile basée à Thiers, dans le Puy-de-Dôme.

          Autant de réactions qui témoignent de la demande de « bleu » sur le territoire. Pour Emmanuel Macron et le camp présidentiel, l’enjeu de la sécurité est crucial, tant il est prioritaire pour les Français, et investi par le Rassemblement national depuis des années. Pour faire ses annonces, Emmanuel Macron a d’ailleurs choisi un département plutôt favorable au parti d’extrême droite, fort de 2 députés sur 3 dans le Lot-et-Garonne. À Clairac, là où il a enregistré son entretien avec France 3 et là où une brigade mobile verra le jour, Marine Le Pen est arrivée en tête du second tour de la dernière présidentielle avec 53 % des voix.

          De là à voir ce déplacement comme une réponse ? « À chaque fois que nos compatriotes ont le sentiment que l’efficacité n’est pas au rendez-vous, que la République n’est pas assez présente, ils peuvent se tourner vers les extrêmes », a plaidé Emmanuel Macron ce lundi auprès des caméras, tout en assurant qu’il s’agissait avant tout d’une « réponse à l’insécurité ». Comme la première étape de « l’ordre, l’ordre, l’ordre » qu’il a promis cet été. - source -

  Très mauvaise nouvelle ! Déploiement de milliers de militaires dans les campagnes françaises dans un enfumage macroniste de sécurité soi-disant au service du citoyen des campagnes, tu parles ! Mais tout à fait normal en dictature soutenue par un ordre militaire qui n'hésitera pas, comme l'histoire l'a montré maintes fois, à tirer à balles réelles sur des manifestants affamés... 60% de ces nouvelles créations qui concernent 145 brigades mobiles soit environ 2500 militaires ! Brigades mobiles spécialisées, "dans le maintien ou le rétablissement de l'ordre". Cela montre aussi que la grande bourgeoisie financière et industrielle a peur d'une rébellion sanglante de sa population qu'elle dépouille tous les jours un peu plus...

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> médailles vinicoles et foire au vin des hypermarchés

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Foire aux vins : pourquoi les médailles qui couvrent les bouteilles des supermarchés sont un business juteux, mais pas un gage de qualité

 

          Les concours vinicoles français ont attribué plus de 24 000 médailles en 2022, selon les calculs de franceinfo. Mais les règles qui encadrent cette pluie de distinctions sont bien souvent méconnues des consommateurs.

          La France croule sous les médailles. Non, pas encore aux JO de Paris, mais dans les supermarchés. Et, plus précisément, au rayon vin. Comme dans ce magasin d'Ile-de-France où 136 cuvées de rouge sont alignées dans les étals pour la foire aux vins 2023, fin septembre. Parmi elles, 36 arborent un macaron brillant, collé sur la bouteille. Concours général agricole, concours international de Lyon, concours des grands vins de France à Mâcon... La liste des compétitions et des breloques donne le tournis.

         Pourtant, dans les allées sans charme des hypermarchés, les clients sont nombreux à être attirés par ces autocollants dorés. "Pour les vignerons, ils permettent de se différencier et de rassurer le consommateur. En grande surface, il faut une vraie stratégie marketing pour vendre, surtout avec la baisse de la consommation que l'on observe en ce moment", explique Emmanuelle Rouzet, consultante spécialisée en marketing du vin. Pour 85% des acheteurs, ces distinctions sont un gage de qualité, observait un sondage Viavoice commandé par l'Association des grands concours vinicoles français en 2022. "Un vin médaillé ne peut pas décevoir !" , affirme son président, Michel Bernard. Un avis loin d'être partagé par tous. "Ce sont des attrape-nigaud, plutôt signes de médiocrité", assure de son côté Antonin Iommi-Amunategui, auteur et éditeur spécialisé dans le vin. Alors, que se cache-t-il vraiment derrière ces médailles de la discorde ?

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