l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



L'argent n'a pas d'idée - Jean-Paul Sartre

> explication de plainte

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Classé dans : presse Mots clés : aucun

          C'est un peu comme si, illégalement, à votre insu et en votre absence, quelqu'un s’était introduit dans votre appartement. Et justifierait son intrusion en prétendant qu'il est seulement resté dans l'entrée et n'a rien pris. Vous auriez évidemment, chers lecteurs, un peu de mal à le croire et vous demanderiez à juste titre comment il est entré et pourquoi.

            C’est à peu de chose près ce qui est arrivé au « Canard » et c'est pour cette raison, comme l’AFP (21/3) l’a annoncé, que le journal vient de porter plainte contre X après avoir découvert qu’un officier de police judiciaire s’était introduit de cette façon en se « connectant », comme il le reconnaît, à notre réseau informatique.

            Bien qu'elle se soit déroulée dans le cadre de l'enquête préliminaire menée par la brigade financière sur le soupçon d’un emploi fictif au « Canard enchaîné », cette intrusion numérique a été menée, comme en atteste le PV signé, tamponné et daté du 22 juillet 2022. dans un mépris total du cadre légal et tout particulièrement des textes relatifs aux entreprises de presse. A savoir: obtenir soit l'autorisation écrite de la direction du « Canard enchaîné », soit celle du juge des libertés, spécialement saisi à cet effet par le procureur de la République. Et les opérations ne peuvent être menées par un policier mais par un magistrat. Aucune de ces conditions n’a été remplie. Le tout sous
l'œil placide du procureur chargé de contrôler le travail des officiers de police.

          Pareil procédé a, bien sûr, de quoi inquiéter à plus d'un titre. D'abord, parce que, dans n'importe quel journal, et plus encore dans un journal d'investigation, une intrusion policière est toujours préoccupante.

            Ensuite, parce que. sous la justification policière apparemment très anodine, celle de consulter la liste des membres de notre rédaction, cette connexion à notre réseau pouvait permettre à ceux qui l'ont menée, à l'aide d'un « lien » qui leur a été « adressé », de mener en douce d’autres investigations. Par exemple, d’accéder aux ordinateurs et boîtes mail des journalistes. Et donc à des données autre-ment plus sensibles et confidentielles, voire à nos sources. L’ont-ils fait ?

          Cette question se pose évidemment et n’est pas la moindre de celles qui ont amené « Le Canard », rendu par son histoire particulièrement chatouilleux sur ce chapitre, à demander par cette plainte des éclaircissements judiciaires. Le Palmipède suivra avec curiosité le sort que réservera à notre procédure le procureur qui se trouve dans la situation peu enviable d’avoir à enquêter sur le bon déroulement d’une enquête dont il avait la charge.

Le comité d'administration du « Canard »

Surpris ? Pas du tout, sous " l’œil placide des procureurs " et dans " un mépris total du cadre légal " de telles investigations policières doivent être courantes  : c'est une des habitudes basiques de dictature comme celle qui sévit aujourd'hui en France macronienne...

 

> quelles crises de l’eau ?

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Classé dans : nature Mots clés : aucun

           Ressource vitale, l’eau est devenue un enjeu prioritaire dans une planète en surchauffe. Tandis qu’elle se rarifie ici, elle se retrouve là en surabondance. En cette Journée mondiale de l’Eau, David Blanchon analyse les multiples crises contemporaines de l’eau à la lumière de Gramsci.

          Une « crise de l’eau » imminente, permanente, catastrophique, locale et globale, symbolisée par la litanie d’inondations meurtrières suivies par des sécheresses tout autant dévastatrices. Telle est l’impression inquiétante que donne la lecture de la presse mondiale, mais aussi de multiples documents des institutions internationales. On y trouve non seulement des images « chocs » diffusées dans les médias, mais également de nombreux textes dans la littérature scientifique, comme dans le rapport sur le développement humain de 2006 de l’ONU qui s’intitulait Beyond Scarcity : Power, Poverty and The Global Water Crisis.

          Une « crise de l’eau » est bien réelle, multifactorielle, mais plus complexe qu’une simple analyse des années particulièrement sèches et des inondations le laisse penser. Mais comme le notent les auteurs de L’eau en commun (2012) : " ce qui est en crise, en pratique, n’est pas l’eau pour ce qu’elle est, mais bien le rapport que les êtres humains entretiennent avec elle et entre eux. Ce qui est en crise, c’est bien notre mode d’être au monde, notre mode de développement. "


          Le but de ce court texte n’est pas de revenir in extenso sur les crises de l’eau, mais bien de tenter d’approfondir la notion de « crise », en posant une simple question : de quoi cette crise est-elle le nom ?

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> arrêts de travail : face au déficit public, l’État envisage d’augmenter le nombre de jours de carence dans le privé

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Classé dans : santé Mots clés : aucun

          Actuellement fixé à quatre, le nombre de jours de carence pour les salariés du privé pourrait passer à cinq voire huit jours, afin de combler une partie du déficit public, révèle La Tribune ce dimanche.

          Mardi dernier, l’Insee annonçait que le déficit public de la France atteignait les 5,5 % du PIB en 2023, soit 154 milliards d’euros. Un coup dur pour le gouvernement qui, de facto, s’échine à réaliser de sérieuses économies. L’exécutif planche ainsi sur plusieurs pistes, notamment dans le domaine de la santé. Après le doublement de la franchise médicale ou encore la baisse des coûts des transports sanitaires, l’exécutif songe à augmenter le nombre de jours de carence dans le privé, révèle La Tribune ce dimanche.

Jusqu’à huit jours de carence ?

          Les dépenses liées aux indemnités journalières augmenteraient de 6 % par an et représenteraient 16 milliards d’euros. Une somme pas anodine. « Selon les scénarios, les économies estimées peuvent aller jusqu’à 1 milliard d’euros par an », précise La Tribune.

          Actuellement, il faut attendre le quatrième jour d’arrêt pour commencer à toucher une indemnisation par la Sécurité sociale. D’après le média, ce délai pourrait passer à cinq voire huit jours ! Les salariés ne devraient pas forcément être impactés puisque ces jours de carences supplémentaires pourraient être pris en charge par les entreprises.

          Mais face au tollé que cette annonce pourrait provoquer chez les employeurs, une autre idée se profile : mettre en place des jours de carence dit d'« ordre public », qui ne seraient indemnisés par personne. Et là ce seraient les salariés qui trinqueraient. - source -

  C'était facilement prévisible depuis que le budget de la sécurité sociale indépendant a été détourné en 1996 annonçant la destruction du système de santé français. Depuis, une partie des cotisations sont utilisées pour rembourser les emprunts ou aider les pauvres entreprises... Si ces nouvelles restrictions  passent, double bénéfs pour les patrons : les entreprises ( environ 90% ) qui, par un contrat de prévoyance, indemnisent aujourd'hui les jours de carence de leurs salariés ne le feront plus "légalement", et ne subiront donc pas d'augmentation de ces contrats si le nombre de jours de carence sera augmenté. Le tout, dans un capitalisme ultra-libéral pur et dur, sera exclusivement supporté par les salariés !!! Sans oublier le bonus d'une division exacerbée entre les salariés en édictant ces nouvelles règles uniquement pour les salariés du privé ( dans un premier temps )... Conclusion : encore une fois, les patrons niquent les salariés profond,...

 

> une société ( SFAM / Indexia ) fait des prélèvements abusifs en ce moment : vérifiez vos relevés bancaires,

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          Surveillez bien vos relevés de comptes en banque en ce moment : de nombreuses personnes ont noté des prélèvements réalisés sans leur accord par une société tristement célèbre.

          C'est une mésaventure tristement banale dont on se passerait bien. En consultant votre compte bancaire, vous remarquez que des prélèvements inconnus ont été effectués et les libellés des opérations ne vous disent absolument rien. Bien souvent, il s'agit d'un abonnement à un service quelconque auquel vous avez souscrit il y a longtemps et dont vous avez oublié l'existence, qu'il suffit alors de résilier si on en a plus l'utilité. Mais parfois les choses sont plus complexes, ou plus vicieuses. Et vous pouvez vous retrouve indûment prélevé pour un contrat... que vous avez résilié il y a plusieurs années !

          C'est l'amère expérience que font actuellement de nombreux anciens clients de la Société Française d'Assurance Multimédia (SFAM), une entreprise spécialisée dans la vente d'assurances et d'extensions de garantie pour les appareils mobiles et multimédias, notamment les smartphones. La SFAM est une filiale d'Indexia Group, un groupe composé de six sociétés et dont cinq sont actuellement sous le coup d'une action en justice pour des pratiques anti-résiliation. Très défavorablement connue des autorités de régulation du commerce et de lutte contre la fraude, le groupe a d'ailleurs l'interdiction de commercialiser de nouveaux contrats d'assurance depuis avril 2023. Un beau curriculum vitae.

          Mais cela ne semble pas empêcher la SFAM de pratiquer des prélèvements abusifs, pour des montants conséquents, sur le compte d'anciens clients. Comme le rapporte 60 Millions de consommateurs dans un article du 26 mars 2024, plusieurs ex-clients de l'entreprise se sont récemment vu prélever 29,99 € et 69,99 € coup sur coup, pour des assurances qu'ils ont pourtant résiliées il y a plusieurs années et malgré l'annulation du mandat de prélèvement SEPA correspondant. Des cas similaires avaient par ailleurs déjà été rapportés début janvier par l'UFC Que Choisir, pour des montants équivalents et selon les même méthodes douteuses. - source -

Et tout cela grâce aux banquiers qui ont fait modifier la législation sur les prélèvements SEPA où la signature du titulaire d'un compte prélevé n'est plus obligatoire ! Ce qui a permis aux banques de ne plus avoir l'obligation et la responsabilité de vérifier les signatures, d'où gains de temps donc plus d'argent pour engraisser leurs actionnaires... Mais cela a entraîné des centaines de milliers de prélèvements frauduleux par des entreprises véreuses qui savent que les procédures sont longues et que le rapport infractions/amendes est toujours en leur faveur. Un bon conseil, vérifiez toujours vos relevés bancaires et ne payez JAMAIS avec un prélèvement SEPA et de même, évitez d'envoyer un RIB, favorisez les chèques...

 

> de ce que l’on nous vole : capital féodal et servitude

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Ce lundisoir, nous essayons de déterminer ce que l’on nous vole. À partir du texte ultra-connu de Proudhon Qu’est-ce que la propriété ? Catherine Malabou nous découvre en quoi nos héritages ne sont précédés d’aucun testament. En quoi la propriété, c’est le vol. Mais avant tout un vol de mémoire. Car, par l’avènement de la propriété, nous avons oublié que nous sommes restés, pour la plupart, serfs, aubains, bâtards, esclaves.

Pour cela, il faut partir ou repartir de Proudhon :

« La propriété est le droit d’aubaine : cet axiome sera pour nous comme le nom de la bête de l’Apocalypse, nom dans lequel est enfermé tout le mystère de cette bête. On sait que celui qui pénétrerait le mystère de ce nom obtiendrait l’intelligence de toute la prophétie, et vaincrait la bête. Eh bien ! Ce sera par l’interprétation approfondie de notre axiome que nous tuerons le sphinx de la propriété. Partant de ce fait si éminemment caractéristique, le droit d’aubaine, nous allons suivre dans ses replis le vieux serpent, nous compterons les entortillements homicides de cet épouvantable ténia, dont la tête, avec les mille suçoirs s’est toujours dérobée au glaive de ses plus ardents ennemis, leur abandonnant d’immenses tronçons de son cadavre. » (Proudhon)

          La Révolution a-t-elle vraiment eu lieu ? La féodalité a-t-elle été, d’un seul coup d’un seul, abolie ? N’y a-t-il pas eu, pendant des siècles, des rémanences, des permanences, des persistances d’Ancien Régime dans un monde moderne, dans un monde nouveau, qui dissimulait, par le déni et l’oubli, tout ce qu’il avait, en réalité, par cette ruse, par ce stratagème, conservé des servitudes des temps passés. Doit-on dire que : « La Révolution a réinstauré à nouveaux frais tout ce qu’elle avait combattu. » (106) ? Alors que, généralement, l’oubli, l’amnésie historique porte sur les grands changements, les grandes ruptures, le fait que l’histoire varie, n’est pas éternelle, est faite de mutations, le fait que ce qui est n’a pas toujours déjà été ; il nous semble que tu nous dis, Catherine Malabou, l’inverse : ce que nous avons oublié, aujourd’hui, c’est que les choses n’ont pas changé. C’est là le stratagème de l’amnésie des persistances. On va voir avec Catherine Malabou quelles sont ces persistances. - source -

 

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