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> Les fausses informations en ligne représentent une menace existentielle corrosive pour la démocratie

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Une nouvelle étude pointe du doigt les potentiels effets néfastes de la désinformation sur la démocratie. L'étude affirme que l'influence des fausses nouvelles en ligne mine la confiance du public dans les institutions démocratiques, que les gens y croient ou non. Elle rapporte également que la désinformation est symptomatique d'un problème plus vaste qui n'a pas encore été pleinement compris, à savoir l'énorme impact d'Internet sur les processus démocratiques. Plusieurs études ont signalé la dangerosité de la désinformation en ligne, tant sur la santé mentale et physique des utilisateurs que sur la démocratie, au cours de ces dernières années.

          L'étude en question a été publiée mardi dans la revue scientifique "The Journal of Ethics and Social Philosophy" par le Dr Merten Reglitz, chercheur à l'université de Birmingham. Il a tenté de répondre à la question suivante : comment les fausses nouvelles menacent-elles exactement les démocraties ? Des études empiriques suggèrent que les fausses informations n'ont pas décidé d'élections cruciales, que la plupart des lecteurs ne croient pas les fausses nouvelles en ligne qu'ils lisent et que la polarisation politique dans les démocraties occidentales comme les États-Unis a commencé à augmenter bien avant l'existence des fausses informations en ligne.

          Mais les conclusions de l'étude du Dr Reglitz vont dans le sens contraire. Le rapport soutient que les fausses informations en ligne menacent les processus démocratiques, car elles sapent la confiance épistémique des citoyens les uns envers les autres. Cela risquerait à son tour d'ébranler la légitimité perçue des institutions démocratiques dans leur ensemble. Selon l'étude, depuis le référendum britannique sur le Brexit et l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2016, les fausses informations sont devenues une source importante de préoccupation. Le chercheur insiste sur le fait qu'elles ont un effet corrosif sur la confiance des citoyens.

          D'après lui, si les fausses informations en ligne sont un symptôme d'un problème beaucoup plus vaste (comment Internet a-t-il affecté les démocraties, et comment pouvons-nous utiliser son pouvoir positif tout en en contrôlant ses inconvénients potentiels ?), elles méritent une attention particulière étant donné le danger potentiel qu'elles représentent pour la viabilité et la légitimité du processus démocratique. Des enquêtes menées auprès des électeurs auraient révélé une inquiétude généralisée à l'égard des fausses informations sur les plateformes de médias sociaux telles que Facebook qui ont beaucoup de mal à lutter contre ce fléau social.

          Mais, selon l'étude, le véritable danger pour la démocratie réside dans l'opinion des gens selon laquelle les fausses informations ont de l'influence - indépendamment du fait que cette croyance soit vraie ou non. Cela signifie que les histoires fausses n'ont même pas besoin d'être crues par ceux qui les lisent pour avoir des effets négatifs sur les institutions démocratiques. Au contraire, la crainte que les autres croient les fausses informations est déjà suffisante pour causer des dommages problématiques au processus démocratique. La Commission européenne et le Parlement britannique considèrent également le phénomène comme une menace pour la démocratie.

          « Les grandes institutions démocratiques, telles que la Chambre des communes du Royaume-Uni et la Commission européenne, ont correctement identifié les fausses nouvelles comme une menace pour leurs valeurs et leurs processus, mais le véritable danger réside dans l'effet corrosif que ces mensonges en ligne ont sur la confiance des citoyens dans leur démocratie », a déclaré le Dr Reglitz. L'étude met en lumière de multiples enquêtes couvrant les États-Unis et l'Union européenne qui montrent qu'il existe une inquiétude généralisée quant à la prévalence des fausses informations. Elle estime que le problème peut sembler minime, mais il n'en est rien.

          « Les démocraties sont fondées sur une prise de décision publique collective donnant aux gens une voix égale dans le processus - la vie de chaque citoyen est influencée par ce que les autres pensent être moralement correct ou factuellement vrai, car la qualité des lois dépend de la qualité du jugement de ceux qui élisent les législateurs. La méfiance mutuelle a de graves conséquences pour la démocratie, puis que les citoyens peuvent en venir à considérer les lois, les processus ou même le système démocratique lui-même comme n'étant plus dignes de respect », explique le chercheur britannique.

          Selon lui, une telle chose peut arriver lorsque les citoyens pensent que les processus ou le système démocratique sont basés sur les fausses croyances et les mauvais choix d'une majorité manipulée d'électeurs. « En tant qu'individu, si ma méfiance à l'égard de la compétence et de la sincérité des autres atteint des niveaux critiques, je cesserai de leur faire confiance pour être capable de prendre des décisions communes qui façonnent et déterminent fondamentalement ma vie », a-t-il commenté. Le chercheur a déclaré que les fausses informations pourraient également amener les citoyens à décider de vivre en marge de la société.

          « Par exemple, si les gens sont mal informés sur les risques et les avantages des vaccins, elles peuvent élire des politiciens qui restreignent l'accès aux vaccinations ou qui s'y opposent. Mes options deviennent alors limitées, et ma santé reste menacée par les virus en circulation, même si je pense à juste titre que les avantages des vaccins dépassent largement leurs risques », explique-t-il. L'étude du Dr Reglitz note qu'avant la généralisation de l'utilisation d'Internet, les citoyens disposaient d'un éventail relativement limité de sources d'information telles que les journaux et les chaînes de télévision.

          D'après lui, cela créait un plus grand chevauchement des informations, davantage d'"expériences partagées" et, par conséquent, moins de raisons de s'inquiéter des croyances des autres. La généralisation de l'accès à Internet aurait changé cette situation, car les citoyens ont été confrontés à des sources d'information beaucoup plus nombreuses, à moins d'expériences partagées et à la conscience que d'autres pourraient partager moins de croyances fondamentales avec eux. L'étude du Dr Reglitz fait écho à un article publié le mois dernier par Jonathan Haidt, psychologue social à l'école de commerce de l'université de New York.

          Dans son article, Haidt affirme que "les réseaux sociaux ont rendu les gens exceptionnellement stupides". Au début de l'année, Barack Obama a également déploré le fait que les réseaux sociaux non réglementés constituent une menace pour la démocratie. Si certains géants du Web affirment vouloir lutter contre la prolifération des fausses informations sur leurs plateformes en ligne, ils doivent également composer avec le principe de la liberté d'expression. Autrement dit, Facebook et ses pairs veulent être considérés comme des bastions de la liberté d'expression et en même temps lutter contre les fausses informations. Une équation qui s'avère difficile à résoudre. - source -

Les principaux gros menteurs sont les dirigeants et les gouvernements... qui, d'ailleurs, promulguent beaucoup de lois pour être les seuls à pouvoir manipuler les populations.