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> le phénomène incel

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          La sous-culture incel (néologisme et mot-valise de langue anglaise pour involuntary celibate, célibataire involontaire en français) désigne la culture des communautés en ligne dont les membres se définissent comme étant incapables de trouver une partenaire amoureuse ou sexuelle, état qu'ils décrivent comme célibat involontaire ou inceldom. Ceux qui se déclarent incels sont en majorité des hommes cisgenres et hétérosexuels. Généralement, les femmes incels sont appelées femcels.

          Les discussions dans les forums incel sont caractérisées par le ressentiment, la volonté d'apitoyer, la misogynie, la misanthropie, la promotion de la violence contre les femmes et les hommes épanouis sur le plan sexuel, et le sentiment que le sexe devrait être un dû et que le refuser à certains hommes est injuste.

          Le Southern Poverty Law Center a décrit cette sous-culture comme « faisant partie de l'écosystème du suprémacisme masculin en ligne » et affirme que des personnes considérées comme incels ont commis plusieurs tueries de masse en Amérique du Nord et en Europe. Cette communauté a attiré l'attention sur elle après que plusieurs tueries (une douzaine de meurtres dont au moins six meurtres de masse) ont été commises entre 2014 et 2020 par des hommes qui se déclaraient incels et qui étaient marqués par une idéologie d'extrême droite. (...)

          Les personnes se déclarant incels sont majoritairement des hommes hétérosexuels. Ils sont décrits comme des personnes plutôt jeunes. Principalement implantés aux États-Unis, les incels se comptent par centaines de milliers selon certains auteurs. Certaines statistiques montrent que dans les pays marqués par un excédent d'hommes par rapport aux femmes, l'instabilité et la violence, en particulier contre les femmes sont plus élevées.

          Si la majorité des incels sont blancs d'après le Washington Post, les minorités ethniques sont aussi représentées. Le racisme influence souvent l'idéologie incel, de façon différente selon les individus. Certains incels estiment que leur appartenance ethnique, en particulier asiatique, est la cause de leur sort et qu'ils sont victimes de racisme. Le tueur d'Isla Vista Elliott Rodger, qui était métis eurasiatique, fantasmait sur la blancheur et jalousait les succès amoureux des « inférieurs » asiatiques, mexicains et noirs. Certains incels sont aussi des suprémacistes blancs et recherchent une alliance entre les deux groupes. (...)

          Le célibat involontaire n'est pas en soi une pathologie médicale ni psychologique ; toutefois, ceux qui se désignent comme Incels comptent dans leurs rangs des individus atteints de handicap physique ou d'altérations psychologiques. Une étude menée par l'université de Géorgie en 2001 relève que les personnes se qualifiant d'incels tendent à éprouver frustration, dépression et colère, quels que soient les motifs de leur célibat involontaire. Les chercheurs estiment que le célibat involontaire est souvent associé à la dépression, au neuroticisme, à l'anxiété et à des troubles de l'autisme. (...)

          Les croyances qui sont courantes dans les communautés incel, comme le fatalisme et le défaitisme pour les personnes peu attirantes, sont collectivement appelées la « pilule noire » (« black pill »). Beaucoup d'incels de sexe masculin croient aussi que la société moderne est gynocentrique et que les femmes sont prédisposées à l'hypergamie.

          Le concept de la « pilule noire » distingue les incels du mouvement des droits des hommes et leur référence populaire à la pilule rouge, allusion au dilemme du film Matrix où le protagoniste doit choisir de rester dans un monde d'illusions (prendre la pilule bleue) ou de voir le monde tel qu'il est réellement (prendre la pilule rouge). Dans le contexte de l'activisme des droits des hommes, « prendre la pilule rouge » signifie voir un monde où les femmes détiennent le pouvoir sur les hommes. Par comparaison, le psychothérapeute Sam Louie interprète la « pilule noire » comme signifiant : « Je vais désormais embrasser la violence, la haine et la misogynie ». Le forum incel r/Braincel déclare qu'une « pilule noire » est : « Un terme subjectif utilisé pour décrire les compréhensions socialement tacites - qu'elles soient réelles ou perçues - qui découlent du fait d'être un incel depuis longtemps ». (...)

          Selon C. Emba, chroniqueuse du Washington Post, le phénomène incel est un symptôme sociétal, l'aboutissement d'« une culture qui utilise de plus en plus le sexe comme marqueur de succès, tout en perdant la connexion humaine et en lui substituant Internet ». Selon elle, il ne suffira pas d'enseigner à ces hommes comment se déconnecter et trouver des petites amies, ni de leur rappeler que la misogynie est une mauvaise voie, il faut en traiter les causes sociétales profondes.

          Une étude conclut que la violence incel devrait être considérée dans ses liens avec d'« autres attaques misogynes telles que les féminicides et la violence sexuelle ; et dans le cadre d'une vague plus large de violence d'extrême droite, représentant ensemble une menace actuelle digne de plus de recherches sur la paix ». - source -

 

J'ai rencontré pas mal d'incels au Maroc, en particulier des jeunes hommes de 25/30 ans qui estimaient qu'ils ne trouvaient pas de filles parce que celles-ci étaient accaparées par les européens riches...