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> pesticides : le Parlement européen rejette une proposition déjà fortement affaiblie

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Le Parlement européen a rejeté catégoriquement une proposition concernant le plan de réduction de pesticides au sein de l’UE, mettant ainsi fin à la règlementation, une décision déplorée par les groupes de protection de l’environnement, mais saluée par les associations d’agriculteurs.

          La proposition controversée de règlement sur l’utilisation durable de produits phytopharmaceutiques (SUR), visait à réduire de moitié l’utilisation et les risques liés aux pesticides d’ici à 2030, comme le prévoit la politique alimentaire principale de l’UE, la stratégie « de la ferme à la table ».

          Après des mois de négociations, le Parlement européen a tenté de définir sa position finale sur le dossier, mais n’a rien pu faire après que des législateurs ont finalement voté pour un rejet du texte dans son intégralité grâce à une série d’amendements supprimant les éléments essentiels de la proposition du SUR. La plupart de ces amendements avaient été des initiatives de l’aile droite conservatrice du Parlement.

        Ces amendements concernent par exemple la procédure pour définir les objectifs nationaux de réduction et de superviser leur mise en œuvre, ainsi que de l’affaiblissement des restrictions sur l’utilisation des pesticides dans certaines zones sensibles.

          Pour l’eurodéputée Sarah Wiener (Verts/ALE), qui a dirigé les travaux sur ce dossier, ce rejet est un « coup dur » pour la protection de l’environnement et de la santé publique. Elle a dénoncé une « alliance entre l’extrême droite, les conservateurs et les libéraux » qui a réussi à « annihiler la position du Parlement ». Cependant, elle a défendu la décision de voter contre le texte final « amputé », déclarant que ce n’était « pas un texte pour lequel nous pouvions voter en toute conscience ».

          De même, l’eurodéputé libéral Pascal Canfin (Renew), président de la commission de l’environnement (ENVI), a déclaré que la barre était « si basse » pour le compromis final qu’il aurait « fait reculer la directive sur l’utilisation durable [de 2009] ».

Retour à la case départ

          Pour Clara Bourgin, une activiste des Amis de la Terre Europe, le fait qu’aucun compromis n’ait été trouvé ramène l’UE « à la case départ, sans aucune proposition pour lutter contre la crise de la biodiversité, assurer la sécurité alimentaire à long terme et protéger la santé des gens ».

          Marilda Dhaskali, responsable de la politique agricole de l’UE pour BirdLife Europe, a quant à elle critiqué les responsables politiques de l’UE qui ont « choisi une voie qui promet un avenir sombre et difficile pour nous et nos enfants ».

          Cependant, l’association des agriculteurs de l’UE COPA-COGECA a salué le résultat du vote. « Avec [ce rejet], les eurodéputés ont envoyé un message décisif : le manque de dialogue, l’imposition d’objectifs par le haut, le refus d’évaluer l’impact et le manque de financement pour les propositions agricoles doivent cesser maintenant », a déclaré l’association dans un communiqué de presse, dénonçant le « fossé entre la rhétorique politique et le manque de solutions concrètes » dans ce dossier.

          De même, l’eurodéputé de centre droit Peter Liese (Parti populaire européen, PPE), porte-parole des conservateurs au sein de la commission ENVI, a célébré cette journée comme « un bon jour pour les agriculteurs et tous ceux qui croient que l’UE doit s’abstenir d’imposer de nouvelles contraintes dans la situation mondiale difficile que nous connaissons aujourd’hui ». « La réduction et l’utilisation prudente de produits phytopharmaceutiques sont importantes pour moi, mais cette proposition était absolument inutile », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il y avait maintenant une « opportunité pour la Commission et le Parlement de développer un concept sensé en coopération avec le secteur agricole au cours de la prochaine période législative ».

Prochaines étapes incertaines

          Le lendemain du vote, l’incertitude régnait quant aux prochaines étapes, car il est très rare que le Parlement rejette une proposition de la Commission en première lecture sans la renvoyer à la commission compétente.

          Les deux options probables sont soit une intervention de la Commission qui retirerait sa propre proposition, soit une décision des ministres de l’UE de continuer à travailler sur le dossier indépendamment du résultat du vote du Parlement européen.

           Interrogé par Euractiv, un porte-parole de la Commission a déclaré que l’exécutif de l’UE avait « pris note » du vote, mais a refusé de dire si la proposition allait être entièrement retirée. Parallèlement, un représentant du Conseil de l’UE a déclaré que les ministres de l’UE avaient l’intention de continuer à travailler sur le dossier. La présidence espagnole au Conseil de l’UE espérait un accord sur sa position en décembre, mais le processus s’est avéré difficile, les États membres étant divisés sur de nombreux points.

          Si la présidence espagnole parvient à trouver un accord sur le dossier, sa position constituera la base d’un nouveau vote au Parlement selon la procédure peu fréquente de la « deuxième lecture anticipée », qui exige que l’approbation, le rejet ou l’amendement du texte du Conseil soient approuvés par une majorité absolue des eurodéputés. - source -

et bien sûr, l'UE déclare sans rire : "... La lutte contre le cancer a été l’une des principales priorités politiques de ces dernières années,..." !!!