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> le géant pharmaceutique GSK qui déshabille ses patients ( avec le Requip )

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
Classé dans : presse, santé Mots clés : aucun

          Libido hors de contrôle, addiction au jeu, le labo britannique GSK s’obstine à minimiser les effets secondaires désastreux de son médicament contre Parkinson.

          Stupeur et tremblements ! L’un des plus gros labos pharmaceutiques de la planète a-t-il sciemment minoré les drôles d’effets secondaires de l’un de ses médocs contre Parkinson ? Pour Stéphane G., la descente aux enfers commence en 2018. A 48 ans, ce haut cadre d’un groupe mondial d’assurances apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Pour réduire ses spasmes, son neurologue lui prescrit du Requip, un médicament du labo britannique GSK. Et voilà que, sous l’effet du traitement, Stéphane G. se métamorphose en obsédé sexuel et en joueur compulsif, sans comprendre ce qu’il lui arrive. Quand il ne se ruine pas en paris sportifs, il écume les sites pornos. En deux ans, ses 82 977 euros d’épargne partent en fumée. Son mariage sombre, il tombe dans la dépression, et ce n’est qu’en 2020 qu’un neurologue établit le lien entre son naufrage conjugal et financier et le Requip. Une simple réduction de dose aurait permis de résoudre ses problèmes, assure le praticien...

          Depuis 1997, GSK commercialise un produit qui ne guérit pas la maladie mais réduit la tremblote en stimulant la production de dopamine. Avec un bémol de taille : quand il est trop imbibé par cette molécule du plaisir, le cerveau ne contrôle plus ses impulsions. Le patient se livre alors à ses démons.

Dopamine de rien

          Ayant compris que ses malheurs étaient dus à la prise du médicament, Stéphane G. toque à la porte du labo, en novembre 2020, pour lui demander d’avertir les consommateurs des effets secondaires de son produit. Sur la notice du Requip, GSK reste on ne peut plus pudique. Ce n’est qu’en queue de liste, à la 23e place des troubles recensés, derrière « impulsion forte à jouer » et « érection spontanée », qu’apparaît cet avertissement alambiqué : « Modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe. »

          Pour toute réponse à Stéphane, GSK met 50 000 euros sur la table. Le prix du silence ? En mars 2023, l’intéressé refuse. Le 9 février 2024, le cadre saisit la justice pour contraindre la multinationale britannique à communiquer sur les troubles. L’assignation, que « Le Canard » a pu consulter, exige de GSK une information plus claire sur la notice de son médoc, mais aussi un accompagnement des malades et de leurs familles.

          Avec 270 000 Français touchés aujourd’hui par la maladie de Parkinson, et plus de 350 000 attendus à l’horizon 2030, l’enjeu de santé publique est colossal ! En 2015, une étude du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Lille avait chiffré à plus de 15 % la proportion de patients développant des troubles du contrôle des impulsions après avoir consommé la molécule du Requip. Trois ans plus tard, une nouvelle recherche de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière concluait que près de la moitié des patients étaient concernés. Du simple... à plus du triple!

           Mais ces données laissent le labo de marbre. Il se contente d’avertir que la fréquence des effets indésirables du médicament est « indéterminée ». « La notice est en décalage complet avec l’état de la connaissance actuelle », s’étonne Me Sophie Maltet, l’avocate de Stéphane G. La discrétion de l’entreprise sur les troubles sexuels créés par son médicament est d’autant plus étonnante que, d’après les informations du Volatile, GSK a étudié, dès 2006 et en collaboration avec le St. Luke’s Roosevelt Hospital Center (New York), la possibilité de prescrire du Requip pour soigner la dysfonction sexuelle en cas de traitement pour la dépression. Un Viagra pour les coups de mou ! Sollicité par « Le Canard », le laboratoire est resté aux abonnés absents.

          Très tôt, pourtant, les toubibs ont mis en évidence l’hypersexualité provoquée par la molécule. En 1983, déjà, des chercheurs allemands pointaient le risque. Plus surprenant encore : en 2009, des patients canadiens ont lancé une action collective en justice contre le labo. Laquelle, cinq ans plus tard, a débouché sur un accord à l’amiable.

Tremble, GSK !

          En France aussi, le Requip s’est retrouvé au cœur de procès retentissants. En 2011, un Nantais de 51 ans souffrant de pulsions sexuelles incontrôlables - il s’est soudainement converti au sadomasochisme tout en s’exhibant sur Internet - a attaqué GSK en justice. Pour éponger ses dettes de jeu, Didier J. est allé jusqu’à vendre les jouets de ses gamins et voler ses proches. Condamnée à lui verser 120 000 euros de dommages et intérêts, la multinationale a fait appel. Mauvaise pioche ! Sa peine a été majorée à 197 000 euros.

          Malgré la fièvre médiatique qui s’est suivie, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) s’est alors contentée d’une toute petite piqûre de rappel (lire encadré). Une timide brochure a été distribuée brièvement en 2011,2013 et 2016 pour les associations de patients et les pharmaciens.

          « Mon client veut une fois pour toutes briser l’omerta entretenue autour des effets secondaires du Requip, explique son avocate. Il ne s’agit pas de restreindre l’accès à ce médicament mais d’informer les patients et leurs familles sur des troubles indésirables qui peuvent ruiner leur vie. » La justice aura-t-elle encore la main qui tremble ou se prendra-t-elle au jeu d’une peine vraiment dissuasive ? F. R.-G. et C. L.

 

         

 

L’agence du médicament fait passer la pilule
Cherchez l’erreur. En France, seuls 90 patients traités contre Parkinson ont été identifiés, depuis 2006, comme présentant des troubles du contrôle des impulsions. C’est l’étonnant score que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a transmis au « Canard ». Or ce chiffre ne colle pas du tout avec les études récentes, qui établissent qu’entre 15 et 46 % des patients traités par la substance anti-tremblement développent les fameux troubles. Rien qu’en France, entre 40 000 et 124 000 personnes seraient victimes de dérèglements sexuels et autres addictions...

 

Ces multinationales qui estiment que les lois ne sont pas faites pour elles ou qui paient des dizaines de cabinets d'avocats pour les contourner !!! Les populations européennes sont en train d'en crever !

> par curiosité, recherche sur le Requip par Google, le premier article qui se présente est la base de données publiques des médicaments du Ministère des solidarités et de la santé qui indique sous la fiche " REQUIP 5 mg, comprimé pelliculé - Notice patient "

au chapitre 4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

          Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

          Les effets indésirables les plus fréquents de REQUIP peuvent survenir chez les patients qui prennent ce traitement pour la première fois et/ou lorsque la dose est augmentée. Ces effets indésirables sont généralement d’intensité légère et peuvent s’atténuer spontanément après avoir pris ce médicament pendant quelques jours. Indiquez à votre médecin si vous présentez des effets indésirables qui vous inquiètent.

Effets indésirables très fréquents : ces effets peuvent concerner plus de 1 personne sur 10 traitée par REQUIP :
· évanouissement
· somnolence
· nausées.

Effets indésirables fréquents : ces effets peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 10 traitée par REQUIP :
· hallucinations
· vomissements
· brûlure d'œsophage et d’estomac
· douleurs d'estomac
· vertiges
· œdèmes des jambes, des pieds ou des mains.

Effets indésirables peu fréquents : ces effets peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 100 traitée par REQUIP :
· baisse de la pression artérielle, notamment quand vous vous levez, pouvant s’accompagner de vertiges ou perte de connaissance
· baisse de la pression artérielle (hypotension)
· somnolence excessive au cours de la journée
· accès soudains de sommeil
· troubles psychiques : délire (confusion sévère), illusions (idées fausses), paranoïa (sentiment de persécution)
· hoquet.

Quelques patients peuvent présenter les effets indésirables suivants (fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· réactions allergiques telles que gonflement rouge de la peau accompagné de démangeaisons (urticaire), gonflement du visage, des lèvres, de la bouche, de la langue ou de la gorge pouvant entraîner des difficultés de déglutition ou de respiration, éruptions cutanées ou démangeaisons intenses (voir rubrique 2)
· agression
· prise excessive de REQUIP (envie irrésistible d’augmenter fortement les doses des médicaments dopaminergiques au-delà des doses nécessaires au contrôle des symptômes moteurs, aussi appelés syndrome de dysrégulation dopaminergique)
· dépression, apathie, anxiété, manque d’énergie, sueurs ou douleurs (l’ensemble de ces symptômes est appelé syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques ou SSAD) peuvent apparaître après l’arrêt ou la diminution de votre traitement par REQUIP
· altérations de la fonction du foie, observées lors d’un bilan sanguin
· érection spontanée.

Vous pouvez présenter les effets indésirables suivants :
· incapacité à résister aux impulsions, désirs ou tentations de réaliser une activité qui peut être dangereuse pour vous-même ou pour les autres, par exemple :
     - impulsion forte à jouer (de l’argent) de façon excessive malgré les graves conséquences sur votre vie personnelle ou familiale.
     - modification ou augmentation de l’intérêt porté au sexe et comportement préoccupant pour vous ou pour les autres, par exemple des pulsions sexuelles accrues.
     - achats ou dépenses excessifs incontrôlables.
     - manger de façon excessive (manger de grosses quantités de nourriture dans un laps de temps très court) ou compulsions alimentaires (manger plus que d’habitude et plus que nécessaire pour atteindre la satiété).
· épisodes de suractivité, d’exaltation ou d’irritabilité.

Si vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes parlez-en à votre médecin. Il discutera avec vous des différents moyens de contrôler ou de réduire ces symptômes.

Les effets secondaires précisés dans l'article du Canard enchaîné se retrouvent de manière presque anodine tout en bas de ce chapitre consacré aux effets secondaires du REQUIP...