l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres - Jules Michelet

> vous voulez emmerder vo(tre)s voisin(s) ? facile...

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en mode texte :

          Voilà une contravention qui a stupéfié les parents d’Ilyana. Leur fille serait responsable d’un dépôt d’ordures sauvage sur la commune de Louvil, dans le Nord, ville dans laquelle elle n’a jamais mis les pieds.
          Il y a un peu plus d’un an, elle habitait au domicile familial, à Ostricourt, à environ 20 km du lieu du forfait, mais elle réside aujourd’hui à Lyon, pour y étudier... l’ingénierie environnementale. L’amende de 135 euros lui apparaît d’autant plus injuste qu’elle est sensible aux thématiques liées à la pollution.
          Sidérés, ses parents se chargent d’appeler la mairie. On leur explique que le nom et l’adresse d’Ilyana figuraient sur l’étiquette d’un carton retrouvé dans un amas de déchets et de bouteilles en verre sur le bord d’un chemin de promenade. Une information qui a suffi à lancer un avis de contravention. Et si c’était une erreur ? Il leur suffit de la contester, leur répond-on. Ils protestent donc auprès de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions. Et attendent aujourd’hui la réponse.
          Joint par « Le Canard », la maire lui transmet la photo prouvant le méfait. On y voit l’emballage d’un colis au nom d’Ilyana... datant de novembre 2020, pour une infraction commise en octobre 2022. Savoir comment il a atterri dans ce coin arboré reste un mystère.
          Pour l’édile, attribuer l’amende d’après une étiquette est « le seul moyen de lutter contre ce dépôt d’ordures ». « On fait comme ça dans toutes les communes », précise-t-elle. Le cachet de la poste faisant foi ? ( Mathilde Picard )

Tout y est écrit, il suffit donc fouiller dans la poubelle de votre voisin détesté et récupérer lettres/cartons sur lesquels figurent ses noms et adresse... Puis, aller les déposer, un  par un, semaine par semaine, à des endroits de votre commune ( ou d'une autre comme Arques ci-dessus ) où la mairie se fait un plaisir de coller des amendes à 135€ pour tout dépôt d'ordure sauvage... Plus vicieux, créer vous-même l'étiquette et la coller sur un carton,...

 

> trois médias indépendants s’associent pour enquêter sur l’empire de Patrick Drahi

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Reflets.info, StreetPress et Blast enquêtent conjointement sur les #DrahiLeaks

          Patrick Drahi est un homme puissant. Il est le propriétaire de plusieurs compagnies de télécommunications à travers le monde : SFR en France, Hot en Israël, Portugal Telecom, Altice USA… C’est aussi un magnat des médias, actionnaire majoritaire de BFM, RMC (télé et radio), I24News et, un temps, de L’Express et Libé auxquels il est toujours rattaché. C’est le genre d’homme auquel il est déconseillé de se frotter. Reflets.info en a fait l’amère expérience. 

          Courant août, le groupe de hackers russes Hive a mis en ligne sur Internet des centaines de milliers de documents piratés à Altice, l’empire tentaculaire de Patrick Drahi, après avoir échoué à faire chanter l’homme d'affaires. Reflets.info s’est, le premier, plongé dans cette mine d’informations. Début septembre il publiait, à partir des ces #DrahiLeaks une série d’enquêtes. La réponse de l’homme d’affaires a été immédiate et brutale. 

          Ses avocats attaquent le média au titre du secret des affaires afin de contourner le droit de la presse. Une loi mise en place sous Emmanuel Macron pour protéger les petits secrets des ultra-riches et des multinationales. C’est sur la base de ce texte que le tribunal de commerce, saisi par Altice, va censurer de manière préventive Reflets.info. Nous n'avons, en théorie, plus le droit d’enquêter sur la 11e fortune française.

          Mais Reflets refuse de céder à la censure. Nous avons fait appel de la décision, nous lançant dans une bataille qui pourrait durer des années. Et désormais Reflets n'est plus seul. StreetPress et Blast, deux autres médias indépendants, nous ont rejoints. Depuis plusieurs semaines nos journalistes épluchent ensemble les centaines de milliers de pages du leaks. 

          Ce mardi 20 décembre nous publions conjointement les premières révélations. Un coup de projecteur inédit sur les arrières-cuisines peu reluisantes de l’empire Drahi : optimisation fiscale ultra-agressive, rémunérations délirantes, réseaux d’influence et copinages… A partir de 9 heures ce matin, nous mettrons chaque heure une nouvelle enquête en ligne. Nous ne cherchons pas le scandale mais l’information. Nous avons laissé de côté toute divulgation d’éléments de la vie intime de la famille du milliardaire. Patrick Drahi est un personnage public possédant des médias, influant d’une manière forte sur la vie des Français, vivant en grande partie sur des crédits et de l’argent public. Nous ne nous plaçons pas au-dessus de la justice et l’éventail des possibilités de poursuites à notre égard est très large pour le magnat des médias. Mais nous ne pouvons accepter l’acte de censure qui consiste à invoquer le secret des affaires pour nous empêcher d’écrire. Ne pas résister à ce diktat serait laisser mourir un peu plus le droit d’informer. - source -

Ce mec est ce qu'il y a de pire dans le capitalisme et la mondialisation sauvages d'aujourd'hui ; avec Trump, ils montrent la vraie mentalité de ces milliardaires au pouvoir, celui de seigneurs moyenâgeux sans aucune morale,...

en supplément : drahileaks-1, drahileaks-2

et : " Patrick Drahi menacé par un redressement fiscal record en Suisse. Selon le site « Heidi.news », le fisc genevois réclame 7,4 milliards de francs suisses à l’homme d’affaires pour des arriérés d’impôts. (...) > suite de cet article

 

> des nouvelles de "Comme J'aime" et du "Centre Européen de Formation"

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en texte : CEF et COMME J’AIME, mêmes méthodes, même patron

          Matraquage publicitaire, discours marketing agressif, télévendeurs insistants... les similitudes entre les méthodes du Centre européen de formation (CEF) et celles de Comme J’aime abondent. Et pour cause ! La société spécialisée dans la vente de plats cuisinés minceur appartient au même groupe que le CEF. Les deux entités sont dirigées par Bernard Canetti, qui s’est mis en scène dans des publicités de Comme J’aime.

          Cet ancien directeur des Éditions Atlas, âgé de 73 ans, a créé Comme J’aime en 2010 et racheté le Centre européen de formation en 2013. Puis il a développé les deux marques en s’appuyant sur des spots publicitaires attractifs et des hordes de télévendeurs au discours affûté. Leurs points communs ne s’arrêtent pas là : le CEF et Comme J'aime sont hébergés dans les mêmes locaux à Villeneuve-d’Ascq (Nord), et les produits vendus sont souvent jugés chers pour des résultats discutables.
          Enfin, les deux sociétés ont été condamnées pour des pratiques commerciales trompeuses. En 2019, Comme J'aime s’est vu infliger une amende de10 000 € car elle avait promis à ses clients une «semaine gratuite ».

un article complet sur le sujet dans le magazine concerné : " FORMATION - Le CEF critiqué de toutes parts. Télévendeurs insistants, pédagogie décevante, service de recouvrement aux pratiques douteuses... de nombreux stagiaires ont vu les promesses du Centre européen de formation se transformer en cruelle désillusion. Par CYRIL BROSSET (...)