l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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💩 casse du siècle : 250 milliards passés du travail au capital, dans un silence assourdissant

Classé dans : europe de merde

          Travail. Le casse du siècle. Un braquage silencieux s’opère dans le pays. C’est l’éléphant au milieu du débat économique, dont on ne vous parle pourtant jamais : 10% de la valeur ajoutée sont passés du travail au capital en France. La part revenant aux salariés a en effet chuté dans le pays. Elle était de 75% au début des années 80, elle stagne autour de 65% aujourd’hui (source : INSEE). Ces 10 points de pourcentage d’écart représentent un incroyable magot : 250 milliards d’euros (10% de 2 500 milliards, le montant du PIB, ndlr). Vous avez bien lu : 250 milliards d’euros.

          Mais où est donc passé cet argent ? Dans le financement de nos retraites ? Dans le financement de la révolution écologique ? Dans de grands plans de sauvetage de nos hôpitaux ? De nos écoles ? De notre justice ? Raté. Ce magot est passé directement du travail au capital. Dans les années 80, un salarié français travaillait en moyenne 9 jours par an pour payer les dividendes des actionnaires. Aujourd’hui, un salarié travaille en moyenne 45 jours supplémentaires pour les actionnaires. Dans l’Union européenne, la part des dividendes dans la valeur ajoutée a augmenté de 13 points. Un braquage dont on ne vous parle jamais. 83% des Français considèrent pourtant que la lutte des classes est toujours d’actualité (enquête de l’IFOP, ndlr). Le point central mais pourtant aveugle du débat économique.

          «Trop de taxes », « les riches vont se barrer », « les riches créent de l’emploi », « pas d’argent magique »… L’insoumission.fr lance une nouvelle série : « Désintox économique ». L’objectif : apporter des outils à nos lecteurs pour participer à la bataille culturelle contre la propagande économique véhiculée tous les jours par les médias traditionnels. Notre but : vulgariser les débats économiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre. L’adversaire : les milliardaires qui détruisent la planète et les humains, et qui possèdent les médias dominants. Nos alliés dans la bataille : nos économistes et vous, nos lectrices et lecteurs.

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💩 le cadre de transfert de données entre l’UE et les États-Unis

Les eurodéputés demandent une renégociation
du cadre de transfert de données entre l’UE et les États-Unis

          Les eurodéputés devraient adopter une résolution non contraignante exhortant la Commission européenne à ne pas approuver le cadre transatlantique de protection des données personnelles tant que les préoccupations en matière de droits fondamentaux ne sont pleinement prises en compte.

          Le projet de motion devrait recevoir un large soutien au sein de la commission des Libertés civiles (LIBE) du Parlement européen ce jeudi (13 avril).

          Bien que la commission soit généralement plus progressiste que le reste de l’assemblée, la résolution devrait être confirmée lors du vote de l’ensemble du Parlement en plénière, et certains amendements de dernière minute de la part de législateurs plus conservateurs ou libéraux ne sont pas exclus.

          Le vote en plénière est prévu pour la semaine du 8 mai. La semaine suivante, une délégation de députés européens de la même commission devrait se rendre aux États-Unis pour rencontrer des membres de l’administration fédérale, des agences gouvernementales et des organismes chargés de faire appliquer le nouveau cadre de protection de la vie privée.

          La Commission européenne travaille actuellement à l’adoption d’une décision d’adéquation des données afin de fournir une base juridique pour le transfert des données des résidents de l’UE vers les États-Unis. Un nouveau cadre juridique était nécessaire, les précédents ayant été jugés illégaux par la Cour de justice de l’UE (CJUE) dans les affaires Schrems.

          Après des mois de négociations, la Commission et l’administration américaine ont trouvé un nouvel arrangement limitant l’accès des agences de renseignement américaines aux données et mettant en place un mécanisme de recours par le biais d’un décret.

         Le Comité européen de protection des données (CEPD), qui regroupe toutes les autorités de protection des données de l’UE, a déjà examiné le cadre de protection des données UE-États-Unis et a émis un avis non contraignant. Tout en saluant les progrès réalisés par les États-Unis, le Comité a émis d’importantes réserves.

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> à qui profite l’inflation des produits alimentaires en France ?

Classé dans : mondialisation

          On ne constate pas de répit sur la hausse des prix de l'industrie agroalimentaire. La valse des étiquettes profite essentiellement aux entreprises au détriment du coût du panier de la ménagère.

          De plus la spéculation d'acteurs privés sur les marchés mondiaux s'est amplifiée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie au moment où le monde doit faire face à une grave crise, comme le souligne David Beasley, directeur du Programme alimentaire mondial.

La hausse discontinue des prix alimentaires

          Les prix des produits alimentaires ont progressé de 15% sur un an, d'après les dernières données de l'Insee publiée en mars 2023. Ce rythme devrait se poursuivre jusqu'à la fin de cette année sous réserve d'aléas et d'incertitudes géopolitiques très élevés. Cela conduit à des répercussions sur le pouvoir d'achat des français avec environ 13 millions de foyers fragilisés financièrement, la plupart d'entre eux vivant dans des communes rurales ou de petite taille. « Pour les 10% les plus pauvres, le prix du panier a augmenté d'un peu moins de 14%, mais cette hausse représente 13% de leurs ressources... En moyenne, le coût du panier a progressé de 16% avec de fortes disparités d'un produit à l'autre » relate une étude récente publiée par France Stratégie ( 1 ). Parmi les produits ayant subi une forte hausse sur un an, on peut citer le sucre ( +81%), l'huile de tournesol ( +79% ), et les produits laitiers. Face à cette spirale infernale, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a proposé un « trimestre anti inflation » et appelé en vain la grande distribution à réduire ses marges.

Taux de marge des entreprises de l'industrie Agroalimentaire et pricing power

          Le taux de marge se définit par le rapport de l'excédent brut d'exploitation ( EBE) à la valeur ajoutée ( VA) qui rend compte de ce qui reste à l'entreprise après rémunérations salariales pour investir et rémunérer le capital. L'Institut de la Boétie ( 2) observe dans un point de conjoncture au travers d'un graphique Insee une pente ascendante du taux de marge des entreprises. Le constat est le suivant « entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022, les profits du secteur ont doublé ( passant de 3 à 6 milliards ) tandis que la rémunération des salariés n'a augmenté que de 3% ( passant de 6,7 à 6,9 milliards ). Parmi les multinationales concernées on peut citer Casino, Carrefour, Danone, Pernod Ricard.

          Ces entreprises largement internationalisées sont en position de force de par leur fort pouvoir de négociation sur le marché des biens ( pricing power ) sans que la demande soit affectée tout en parvenant à préserver la modération de leurs coûts salariaux. Réticentes à établir plus d'égalité entre les parties prenantes de l'entreprise, on y observe la déformation du partage des revenus au détriment des salariés, pesant sur leur pouvoir d'achat. Des études récentes dont celles conduites par la sociologue belge Isabelle Ferreras montrent que la participation des salariés au capital, à la gouvernance et aux décisions a un effet positif sur les performances des entreprises. Les salariés, en pesant sur le projet de leur entreprise permettent de palier aux dérives du capitalisme financiarisé. Ces derniers ne détiennent que 3, 5% du capital des grandes entreprises. On a vu ici à quel point la valse des étiquettes brouille les cartes sur la chaine de valeur de l'industrie agroalimentaire.

Les multinationales du négoce, maitres du jeu

          Inconnus du grand public, les acteurs de la tendance haussière se trouvent en amont de la filière. Au cours de la décennie 2020 on assiste à un retour en force des spéculateurs sur les marchés alimentaires mondiaux. Sur les marchés à terme des matières premières agricoles ( dont le blé, le sucre ) les producteurs vendent aux industriels leurs futures récoltes. Les autres intervenants sont les banques d'investissement et les fonds de placement qui représentent sur le marché parisien près de huit acheteurs sur 10 pendant le mois de juin 2022 ! A l'origine, les marchés à terme permettaient aux exploitants agricoles d'avoir une garantie sur le prix de revente de leurs récoltes ; mais de nos jours les acteurs financiers contrôlent ce marché et alimentent la spéculation à la hausse et à la baisse des prix des matières premières. Il conviendrait de proposer des mesures concrètes pour encadrer ces pratiques au niveau d'une politique mondiale de régulation, en excluant les spéculateurs des marchés sur les denrées alimentaires et en exigeant plus de transparence sur ces marchés.

          Au vu de ces observations, la grave crise alimentaire à laquelle nous assistons risque de s'installer durablement et avec elle l'inflation, au risque de provoquer une boucle prix-salaires. Dans un contexte de marchés dérégulés, l'industrie financière fait toujours preuve d'une grande imagination à travers l'apparition de marchés dérivés opaques et cette flambée spéculative a des conséquences très négatives sur la hausse des prix alimentaires. Pour sortir du paradigme du capitalisme néolibéral, les États devraient reprendre le gouvernail. - source -

un commentaire : " l’industrie financière a pris le contrôle des états eux-mêmes à travers des réseaux comme les principaux lobbies, le contrôle des médias, les « cabinets-conseils » et le financement des campagnes électorales de leurs poulains sinon plus (corruption), c’est ce que Naomi Klein appelle "La Stratégie du choc". Les « états » sont entre leurs mains, et ils s’emploient à les vider de leur substance pour n’en garder que l’armée, la police et une forme de « justice » qui leur convienne. (...) "

les marchands ont réussi à prendre le pouvoir, ce qui donne la mondialisation où le moindre centime est récupéré - par tous les moyens - pour engraisser encore plus les actionnaires plus cupides les uns que les autres. Et par effet de bascule, les populations s'appauvrissent et peuvent crever...

 

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> non-respect des règles de priorité accordées aux piétons = 6 points de permis !

Classé dans : presse

 

          En 2018, le gouvernement décidait de durcir les sanctions pour non-respect des règles de priorité accordées aux piétons et d’autoriser la constatation de cette infraction via la vidéosurveillance. A la clé, toujours un PV à 135 €, mais 6 points en moins au lieu de 4.

          Une punition sévère, certes, mais à la hauteur de l’enjeu : 63 % des 484 piétons tués en 2022 l’ont été en ville, sachant qu’environ la moitié d’entre eux traversaient “dans les clous” et que les séniors ont payé le plus lourd tribut (un mort sur deux).

          Bref, les pouvoirs publics ont voulu frapper fort, sans pour autant punir plus sévèrement les piétons qui, quand ils traversent n’importe comment, risquent, eux, un PV à... 4 €. Question de physique : en cas de strike, ce sont toujours eux qui perdent ! Mais, au fait, combien de conducteurs écopent de cette sanction ?

          Ils étaient 6751 en 2021 (contre 3447 en 2018) selon la Sécurité routière. Qui, bizarrement, assortit toujours le PV d’un retrait de 4 points dans son bilan officiel...

Je le découvre !!! Une telle mesure aurait dû être largement diffusée aux automobilistes pour avoir un effet dissuasif !!! Ne pas le faire, ou le faire peu, montre que le fond de commerce très juteux de la répression routière fonctionne à plein...

 

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> la présomption de démission du salarié absent

Classé dans : autres

          Une étude de la DARES (Direction de l’animation, de la recherche, des études et de la statistiques) a été publiée le 22 février 2023. Elle révèle que 70 % des licenciements pour faute grave auraient pour motif un abandon de poste.

          On ignore si parmi ces 70 %, l’abandon de poste a réellement désorganisé l’entreprise, ou si cet abandon de poste est un abandon de poste négocié comme parfois lorsque la rupture conventionnelle n’est pas souhaitée par certaines entreprises pour des raisons de coût et que le salarié est démotivé et souhaite réellement partir mais avec ses allocations.

          Cette étude ne nous dit pas non plus combien de salariés qui ont été licenciés pour abandon de poste ont été indemnisés par le chômage. On sait seulement que 37% des salariés ayant abandonné leur poste auraient retrouvé un emploi dans les 3 mois.

          Cette étude est incomplète et a été effectué comme un sondage, 2000 entreprises ont été interrogées, elle tombe cependant à point nommé et vient légitimer la présomption de démission inventée par Monsieur Jean-Louis THERIOT, député LR qui a présenté un amendement sur cette question dans le cadre de l’examen de la loi portant mesures d’urgence relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi.

          Il aurait constaté « sur le terrain » avant même que ces statistiques soient publiées, un mécontentement de certains employeurs qui en auraient assez des abandons de poste de salariés qui désorganiseraient très fortement leurs sociétés. Aussi, afin d’éviter les abandons de poste, ce député a proposé cet amendement qui introduit une présomption de démission afin de dissuader les salariés d’abandonner leur poste puisque la démission ne donne pas droit aux indemnités chômage.

          Nul ne doute que cet amendement est plus « politique » dans le sens politicien du terme que juridique, il s’agit de plaire à une partie des électeurs qui considèrent que les chômeurs seraient des profiteurs en oubliant une autre étude de la DARES d’octobre 2022 ( Quantifier le non‐recours à l’assurance chômage) qui nous apprend qu’ entre 25 % et 42 % des salariés éligibles ne recourent pas à l’assurance chômage.

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