l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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> par ici le PACtole

Classé dans : presse

          Macron l'a promis. Ce jeudi, pour calmer la grogne paysanne, il montera au créneau, lors du Conseil européen, pour que Bruxelles cesse d'imposer aux agriculteurs 4 % de terres en jachère. La mesure est vilipendée sur les barrages de tracteurs comme le symbole des règles absurdes dont I'UE accable les agriculteurs au nom de l'écologie. Histoire d'une manip qui va rapporter un peu plus de blé aux céréaliers.

          Depuis 2021, Bruxelles conditionne une partie des aides de la politique agricole commune (PAC) aux efforts que font les agriculteurs pour protéger l'environnement et lutter contre le réchauffement climatique. Parmi les mesures agro-environnementales obligatoires pour toucher l'oseille figurent les surfaces d'intérêt écologique (SIE). En clair, l'obligation d'aménager de façon écolo au minimum 5 % d'une exploitation si elle fait plus de 15 ha, avec, par exemple, des haies ou des bandes enherbées. Une cata pour les exploitants de la Beauce, qui tiennent à garder leurs champs propres comme un sou neuf. C'est là que la FNSEA, le principal syndicat agricole, qui fait la pluie et le beau temps, met la pression à Bruxelles pour que la mise en jachère soit intégrée dans les SIE. Dès lors, il suffit à un céréalier de mettre au repos sa portion de terre la moins fertile pour empocher les subventions européennes. L'occasion de déterrer un gros mensonge de la FNSEA repris par tous les médias : les jachères en France ne représentent pas 4 % des terres cultivables mais... moitié moins. Arrive la guerre en Ukraine ; la FNSEA réclame illico que l'Europe lève, au nom de la souveraineté alimentaire, l'obligation de mise en jachère. Chose faite jusqu'à décembre 2023. Ce jeudi, à Bruxelles, Macron ne va pas se contenter de demander un an de rab, il va aussi tenter de tronçonner les mesures agro-environnementales, au grand dam d'un autre syndicat agricole, la Confédération paysanne, qui milite pour l'agro-écologie.

          Chapeau bas au patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau, qui, grâce à ses 700 ha de céréales, a empoché en 2022, 178 000 euros d'aides de la PAC, auxquels s'ajoutaient 44 168 euros pour sa société de production d'énergie photovoltaïque. Ce gros céréalier oléoprotéagineux dirige, en prime, le géant des huiles Avril, qui touche chaque année de Bruxelles peu ou prou 130 millions d'euros. Rappelons que 20 % des agriculteurs français raflent à eux seuls 35 % des 9 milliards de la PAC. Le grisbi est bien empaqueté.

autres sons de cloche : les idées défendues par la Confédération paysanne > iCi

 

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> surenchères de la FNSEA pour démanteler les réglementations sur l’eau et les pesticides

Classé dans : santé

          Alors que la révolte paysanne gronde, les syndicats agricoles multiplient les demandes au Gouvernement. Certaines de ces revendications sont portées de longue date par l’UFC-Que Choisir, telles que l’application de la Loi Egalim pour obtenir des prix rémunérateurs en rapport avec les coûts de production agricole ou encore l’abandon des accords bilatéraux (Mercosur, Nouvelle Zélande) qui ouvrent toutes grandes les portes du marché français à des produits alimentaires ne respectant pas nos normes sanitaires et environnementales.

          En revanche, d’autres exigences, soutenues plus particulièrement voire spécifiquement par la FNSEA, sont proprement scandaleuses. Dans un document appelé "Retrouver la liberté d’entreprendre" on trouve un florilège de demandes parfaitement inadmissibles, comme par exemple l’abandon pur et simple des zones de non-traitement des pesticides à proximité des habitations (la liberté d’asperger les riverains, je suppose), un moratoire sur l’interdiction des pesticides jugés dangereux (c’est-à-dire la liberté de polluer avec des substances hautement toxiques) ou encore l’accélération de constructions des stockages d’eau (la liberté de faire main basse sur une ressource en voie de raréfaction !).

          Ces demandes sont d’autant moins légitimes qu’elles ne font pas partie des griefs exprimés par la base. D’ailleurs, la construction des bassines ne bénéficierait qu’à une très faible minorité d’exploitations, l’irrigation n’étant pratiquée que sur 5 % de la surface agricole française. On voit bien qu’il s’agit d’une revendication catégorielle émanant d’une fraction d’agriculteurs cherchant à surfer sur la vague de mécontentement. Quant aux pollutions en pesticides, je voudrais rappeler à Arnaud ROUSSEAU, Président de la FNSEA, que près d’un demi-million de consommateurs français boivent une eau contaminée au-delà des limites définies par la réglementation européenne et ce malgré la coûteuse dépollution - au bas mot un milliard d’euros par an - intégralement payée par les consommateurs ! Je tiens également à lui rappeler que ce coût, déjà considérable, sera encore amené à augmenter fortement dans les prochaines années, du fait des nouveaux pesticides particulièrement toxiques (métolachlore, chlorothalonil…) que les agences régionales de santé découvrent de plus en plus régulièrement dans les prélèvements d’eaux soi-disant "potables".

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> assurance, maladie, vers une discrète privatisation

Classé dans : presse, santé

 

          En 2024, les soins dentaires sont remboursés à 60 %, contre 70 % auparavant, soit 600 millions d'euros économisés pour la Sécurité sociale. En outre, 800 millions ont été transférés aux complémentaires santé, qui doivent donc faire face à 1.4 milliard de dépenses supplémentaires cette année. Conséquence : une hausse de 10 %, en moyenne, en 2024. « L'État engage sans le dire une privatisation larvée de notre protection sociale », fustige l’association Consommation, logement et cadre de vie(CLCV). Les cotisations pourraient augmenter de 40 % d’ici à 2028 ! Plus de trois millions de personnes sont déjà privées de mutuelle. « Cette charge induira une augmentation des non-recours aux soins des plus fragiles », redoute la CLCV.

L'objectif de l'union européenne de merde est de privatiser toute la santé en Europe. L'on assiste depuis plus de 15 ans à de grandes manœuvres financières de groupes d'investisseurs qui rachètent à tour de bras cliniques, laboratoires, pharmacies, radiologies,... Et ce n'est certainement pas pour nos beaux yeux ! La santé va devenir une industrie qui va rapporter, vous pouvez faire confiance à ces investisseurs, un max ! Il suffit de voir comment cela se passe aux États-Unis.

          Il ne s'agit pas d'une discrète privatisation car Les Républicains, par la voix de son candidat Fillon, avait bien indiqué la fin de la sécurité sociale si Les Républicains avaient le pouvoir. Les Républicains font partie du Parti Populaire Européen, aux commandes de cette union européenne de merde et qui travaille , entre autres, pour la privation intégrale de la santé en Europe depuis pas mal de temps. >>> Allez voter aux prochaines européennes !!!