l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> le Grand Appauvrissement

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Le service public, c'est le patrimoine de ceux qui n'en ont pas

          La situation en France est aujourd'hui critique. Notre pays vit un de ces moments qui précèdent la Tempête. Une situation critique à plusieurs titres, sur plusieurs fronts, et pratiquement à tous les niveaux. Que ce soit au niveau politique, mais aussi économique ou encore social, les voyants sont au rouge vif depuis bien, bien trop longtemps. Et les derniers filets de sécurité sont en train de tomber.

Un tsunami de crises

          La crise crise politique tout d'abord : un président le plus mal-aimé de la Vème, un président aux réformes dont les français ne veulent pas, un président éborgneur, méprisant, haï...réélu avec 20% des voix du collège électoral, par défaut, pour "faire barrage".

          Cette crise politique émane aussi et avant tout d'une crise de légitimité démocratique : avons nous jamais été en démocratie dans ce pays ? Certains parlent aujourd'hui d'un "effacement démocratique" mais en vérité, cela fait longtemps que nous ne savons pas ce qu'est réellement la démocratie. La démocratie consisterait essentiellement, pour celles et ceux qui se gavent sur notre dos, à notre "devoir" de mettre un bulletin de vote dans l'urne tous les cinq ans. Puis à la fermer les cinq ans qui suivent, en subissant tout ce qu'il est possible de subir comme recul social et en étant toujours plus infantilisé, et dépossédé de tout pouvoir économique et politique. Est-ce cela, la démocratie ? 

          Dans un pays ravagé par la crise économique, et malgré les maquillages statistiques et médiatiques, le chômage et les faillites explosent. L'inflation est à un niveau historique, et le refus obstiné du gouvernement d'augmenter les salaires et d'appeler à la "générosité et au bon sens" des patrons, en dit long sur ce gouvernement. Un gouvernement mis en place par un banquier d'affaires, lui-même marionnette d'intérêts privés qui en attendent évident retour sur investissement. De fait, alors que la misère explose, et que les français commencent à voir leur espérance de vie diminuer, les coups de boutoir libéraux s'accumulent. Aucune accalmie sur le front antisocial. Alors que dans les couloirs des urgences, des personnes meurent, faute de prise en charge, des lits d'hôpital continuent d'être supprimés en masse, et les soignants qui refusent de se vacciner sont suspendus. Des gamins victimes de l'épidémie de bronchiolite sont trimballés à 200 km de chez eux, faute de places dans les services de Pédiatrie qui eux aussi, s'effondrent, privés de ressources, de lits, de praticiens. 

         La crise énergétique et la guerre en Ukraine ensuite : elles ont bon dos. Le gouvernement est en train de "préparer les français" à accepter de moins se chauffer, de moins s'éclairer, de moins vivre en somme... bien sûr le fait que Macron vienne gentiment le demander aux riens que nous sommes, dans ses vidéos ridicules où il apparait en manches de chemises nous prouve que lui aussi, il applique la règle qu'il a imposée aux administrations : 19 degrés maximum dans les bureaux, et pas plus. Le service Public de l'énergie, qui a fait de l'indépendance énergétique du pays un instrument de sa souveraineté et de son autonomie, est désormais en ruines : edf-gdf est partiellement privatisée, les agents embauchés au statut n'existent plus, et les centrales nucléaires sont tellement bien entretenues par les intérimaires et autres travailleurs sous-traités précaires, que la moitié du parc est à l'arrêt. La France importe à grands frais (parmi les tarifs les plus chers de la zone euro) une électricité qu'elle produisait à bas coût, et qui lui est vendue hors de prix, la faute à un mécanisme européen délirant qui indexe le coût de l'électricité sur celui du gaz.

 

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> records de France des pesticides dans l'air près de La Rochelle en Charente Maritime

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          La campagne 2021 d'Atmo Nouvelle-Aquitaine a permis de mettre en évidence 62 pesticides dans l'air des communes de la Nouvelle Aquitaine dont des niveaux jamais atteint en France, sur le site de la Plaine d'Aunis (*) près de La Rochelle

          C'est étude Atmo Nouvelle Aquitaine (juillet 2022) l'observatoire régional de l'air en Nouvelle-Aquitaine, qui révèle l'état de la contamination aux pesticides dans les communes sondées en Nouvelle-Aquitaine.

 

(*) wikipedia > Cette région rassemble 289 987 habitants en 2007, soit près de la moitié de la population totale de la Charente-Maritime, c'est-à-dire 47,9 % de la population en 2007.

          La céréaliculture intensive est une pratique agricole assez récente dans le plaine d'Aunis bien que la production de céréales soit d'implantation ancienne en raison de l'excellente qualité des sols. Aujourd'hui, l'Aunis est une vaste plaine céréalières, au paysage de Beauce avec ses larges horizons dénudés qui se répètent maintenant dans le bas-plateau voisin de la Saintonge du Nord. (...)

Je plains les habitants de cette région et surtout de La Rochelle qui paient très cher les options communales pour faire de cette ville la plus écolo de France pendant que l'agro-alimentaire pollue à tout va, cherchez l'erreur !..

 

> comment la bureaucratie a asphyxié notre système hospitalier

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          Dans une tribune à « l’Obs », le psychiatre Bernard Granger, défenseur de la première heure du service public hospitalier, partage ses stratégies de survie dans un milieu plombé par les normes.

          L’hôpital public est un terrain d’observation privilégié du phénomène bureaucratique. L’opium des directions hospitalières actuelles est « le projet ». Quand un directeur ne sait plus quoi vous répondre et cherche à se débarrasser de vous, il ordonne : « Écrivez-moi un projet ! » Tout est projet : projet médical, projet managérial, projet social, projet de soins, projet d’établissement, projet financier, projet de pôle, projet de département, projet de service, projet de chefferie de service, projet pédagogique, projet des représentants des usagers, etc. Aucun projet ne se réalise comme prévu, car c’est une littérature fictionnelle qui donne l’impression d’avoir été rédigée sous l’emprise de stupéfiants. Et que dire de ces rapports annuels d’activité, enquêtes administratives, rapports d’étapes, feuilles de route, plans stratégiques, boîtes à outils, états prévisionnels, plans locaux de santé, plans globaux de financement pluriannuels, stratégie nationale de santé, pilotage de la transformation (là où il faudrait plutôt une transformation du pilotage), retours d’expérience (RETEX, dans ce verbiage bourré de sigles et d’acronymes dont plus personne ne finit par connaître la signification) ? Qui s’intéresse à ces fadaises ? Qui lit ces documents destinés à une étagère empoussiérée puis à la déchèterie ?

          Fait assez curieux, la bureaucratie assure sa domination non pas en exigeant des données fiables ou contrôlées, mais se satisfait de ce que chaque case soit remplie. L’expérience a montré que répondre n’importe quoi à ces inquisitions n’a aucune conséquence. C’est une découverte étonnante qui peut vous simplifier la vie. On peut même dire que le recueil de données est une entreprise aléatoire. L’acribie n’est pas la qualité première des fournisseurs de chiffres officiels.

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> les 107 médicaments à éviter ( revue médicale Prescrire )

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          Maxilase, Rhinadvil, Smecta, Voltarène... Comme chaque année en décembre, la revue médicale Prescrire a actualisé sa liste noire des médicaments à écarter. 88 médicaments commercialisés en France y figurent. Liste 2023.

          Pour la onzième année, la revue médicale Prescrire publie sa liste noire des médicaments à écarter pour se soigner. Dans l'édition 2023, 107 médicaments "plus dangereux qu'utiles" sont pointés du doigt dont 88 commercialisés en France car leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés.

          "Ce bilan porte sur les médicaments dont l'analyse détaillée a été publiée dans Prescrire de 2010 à 2022. Il s'agit d'analyses de nouvelles spécialités pharmaceutiques, de nouvelles indications, de suivis d'évaluation, tant sur les effets indésirables que sur les données d'efficacité, et parfois de réactualisations de données concernant certains effets indésirables d'un médicament", précise la revue.

          "Un des principaux objectifs de Prescrire est d'apporter aux soignants, et ainsi aux patients, des informations claires, synthétiques, fiables et actualisées, indépendantes des conflits d'intérêts commerciaux ou corporatistes, dont ils ont besoin pour leur pratique." Suite à ce bilan, certains médicaments sont ajoutés, d'autres sont retirés, soit parce que leur commercialisation a été arrêtée sur décision de la firme ou d'une autorité de santé, soit le temps d'un réexamen de leur balance bénéfices-risques.

La revue précise qu'il peut s'agir de :

- Médicaments actifs, mais qui, compte tenu de la situation clinique, exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent
- Médicaments anciens dont l'utilisation est dépassée, car d'autres médicaments plus récents ont une balance bénéfices-risques plus favorable
- Médicaments récents, dont la balance bénéfices risques s'avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens
- Médicaments dont l'efficacité n'est pas prouvée au-delà de celle d'un placebo, et qui exposent à des effets indésirables particulièrement graves. 

Quels sont les médicaments à écarter ?

          Dans l'édition 2023, ce sont 107 médicaments pointés dont 88 commercialisés en France pour lesquels Prescrire estime que la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques dans lesquelles ils sont autorisés. La liste complète 2023 est disponible sur le site de la revue .

Parmi ces médicaments, on trouve par exemple ; 

En cancérologie : le défibrotide (Defitelio®), le mifamurtide (Mepact® non commercialisé en France), le nintédanib (Vargatef® non commercialisé en France), le panobinostat (Farydak®), le roxadustat (Evrenzo® non commercialisé en France), la trabectédine (Yondelis® ou autre),  le vandétanib (Caprelsa®), la vinflunine (Javlor®)

En cardiologie : l'aliskirène (Rasilez® non commercialisé en France), le bézafibrate (Befizal®), le ciprofibrate (Lipanor® ou autre) et le fénofibrate (Lipanthyl® ou autre), la dronédarone (Multaq®), l'ivabradine (Procoralan®), le nicorandil (Ikorel® ou autre), l'olmésartan (Alteis®, Olmetec®), la ranolazine (Ranexa® - non commercialisé en France), la trimétazidine (Vastarel® ou autre).

En dermatologie et allergologie : le finastéride 1 mg (Propecia® ou autre), la méquitazine (Primalan®)

En diabétologie et nutrition : l'alogliptine (Vipidia®), la vildagliptine (Galvus®), la sitagliptine (Januvia®, Xelevia® ; et associée avec la metformine dans Janumet®, Velmetia®), l'orlistat (Xenical® ou autre).

En rhumatologie/ Anti douleur : l'acéclofénac (Cartrex®), le diclofénac (Voltarène® ou autre) par voie orale, les coxibs : le célécoxib (Celebrex® ou autre), le kétoprofène en gel (Ketum® gel ou autre), le piroxicam (Feldène®), la glucosamine (Flexea®), le méthocarbamol (Lumirelax®), la capsaïcine en patchs (Qutenza®), la quinine (Hexaquine®)

En gastro-entérologie : l'acide obéticholique (Ocaliva®), la diosmectite (Smecta® ou autre), la dompéridone (Motilium® ou autre), la métopimazine (Vogalène®, Vogalib®), la montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix®)

En gynécologie-endocrinologie : la tibolone (Livial® ou autre), l'ulipristal à 5 mg (Esmya® non commercialisé en France)

En neurologie : dans le traitement de la sclérose en plaques le natalizumab (Tysabri®), la flunarizine (Sibelium®) et l'oxétorone (Nocertone®), des neuroleptiques utilisés en prévention des crises de migraine.

En cas de maux de gorge ou de toux : l'alpha-amylase (Maxilase® ou autre) expose à des troubles cutanés ou allergiques parfois graves ; l'oxomémazine (Toplexil® ou autre) , expose à "des effets indésirables disproportionnés" ; le tixocortol en pulvérisation buccale (un corticoïde associé avec la chlorhexidine (Rhinadvil maux de gorge®)) expose à des réactions allergiques de type angiœdèmes de la face, glossites, voire angiœdèmes de Quincke.

En cas de rhume : les décongestionnants par voie orale ou nasale (l'éphédrine, la naphazoline, l'oxymétazoline, la phényléphrine, la pseudoéphédrine, le tuaminoheptane et la xylométazoline (non commercialisée en France).

Dépression, psychotrope :  le citalopram (Seropram® ou autre) et l'escitalopram (Seroplex® ou autre) ; la duloxétine (Cymbalta® ou autre) ; l'étifoxine (Stresam®).
Losartan : effets secondaires, pour faire baisser la tension ?

Le losartan, seul ou avec de l'hydrochlorothiazide, est un médicament contre l'hypertension. Plusieurs lots ont été retirés du marché en 2021 et un lot en 2022 (erreur d'impression sur le blister). Quels sont les effets secondaires ? Quel médicament pour le remplacer ? Conduite à tenir et alternatives. (...) - source -

Si vous prenez un médicament de cette liste, voyez votre médecin pour qu'il vous prescrive autre chose...

 

> guide de l’inflation : tout ce que vous devez savoir pour comprendre ce qui se passe

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          Si vous ne prononcez pas ce terme régulièrement, vous évoquez pourtant tous les jours ses conséquences sur votre quotidien. De quoi s’agit-il ? Vous passez devant la station essence en espérant que le prix de l’essence au litre redescende, vous avez l’impression de dépenser votre argent plus rapidement que d’habitude alors que votre salaire n’a pas baissé : la cause est bel et bien l’inflation.

          Le niveau d’inflation des pays de la zone Euro dépasse les 7 % en 2022, selon Eurosat (office statistique de l’Union européenne). La France ne passe pas outre, avec un taux d’inflation de 5,2 % par rapport à 2021 (Insee). Il s’agit d’un chiffre que nous n’avions pas vu depuis 1985 ; les prix sont en hausse sur l’ensemble des postes de consommation recensés par l’Insee, et surtout dans le secteur de l’énergie.

          Nous avons conçu ce guide, complet et accessible, afin de vous aider à mieux comprendre le phénomène d’inflation, ses causes, ses conséquences, et comment y faire face. (...) - source et suite... -

 

💩 le pourrissement de l'union européenne (2)

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( extrait du Canard enchaîné n° 5327 du mercredi 14 décembre 2022 )

          Ce n'est pas un ballon qui est tombé au cœur de l’hémicycle européen mais une grenade dégoupillée. En plein Mondial de foot, une vice-présidente du Parlement européen, son compagnon, lui-même ancien député, et deux autres personnes ont été arrêtés pour des soupçons de corruption. Selon le Parquet fédéral belge, « une organisation criminelle présumée » tentait d’influer sur les politiques de l'UE au profit d’« un État du Golfe ». Tout le monde a évidemment reconnu le Qatar, mais les dirigeants de l’émirat ont tout aussi évidemment démenti. Il s’agirait de ne pas gâcher la fête...

          Pas de chance pour l’Europe, au moment où celle-ci commençait à retrouver des couleurs auprès des opinions publiques. Déjà, le populiste hongrois Victor Orban ricane sur Twitter. Pour que la tendance ne s’inverse pas, les dirigeants européens vont devoir ramer. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, tout comme la présidente du Parlement européen, la Maltaise Roberta Metsola, réclament des enquêtes et de nouvelles mesures pour lutter contre la corruption dans une institution où la force et l’omniprésence des lobbys peuvent susciter nombre de tentations.

          Ce n’est pas la première fois que l’Europe fait face à un scandale. En 1999, le Parlement avait censuré la Commission européenne à laquelle appartenait Edith Cresson, alors mise en cause pour avoir procuré à un proche un emploi de complaisance. Depuis dix ans traîne l’affaire des emplois présumés fictifs d’assistants parlementaires français soupçonnés de travailler en fait pour leur parti, en l’occurrence le MoDem et le RN. Des petits bras par rapport à la vice-présidente Eva Kaili et son ami italien Antonio Panzeri, au domicile desquels 600 000 euros en liquide auraient été retrouvés dans des sacs.

          Socialiste grecque qui, depuis quelque temps, s’est beaucoup rapprochée de la Nouvelle Démocratie (droite), Eva Kaili avait une propension à prononcer des phrases bien senties, et pas vraiment de gauche. « Les allocations sont pour les fainéants », avait-elle lancé en 2019. Le 22 novembre, elle s’est fait remarquer par un éloge... du Qatar, saluant la « transformation historique d’un pays dont les réformes ont inspiré le monde arabe ».

Et, apparemment, quelques personnalités en (garde à) vue du Parlement européen... - B. D. -

 

 

 

 

> la France bientôt en panne, qui veut encore faire tourner la boutique ?

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          Il paraît que les Français ont la flemme, qu’une foultitude d’emplois est non pourvue. C’est d’ailleurs pour cette raison que les génies de l’économie qui nous dirigent (à coups de pied au cul et à la schlague) viennent de faire passer cette énième contre-réforme de l’assurance-chômage qui va mettre sur le carreau, un peu plus vite, des demandeurs d’emploi que la précédente contre-réforme avait déjà bien assommés.

          Laissez-moi vous raconter une histoire, en l’occurrence la mienne. Non pas qu’elle soit exaltante (pour l’exaltation, mieux vaut se plonger dans un roman d’aventures que dans le roman de ma pauvre vie), mais simplement parce qu’elle est significative de ce que nous sommes des millions, femmes et hommes, à vivre depuis trop longtemps.

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          J’ai 47 ans. Je suis sans emploi (mais pas sans travail) depuis presque deux ans. À la suite d’un différend avec mon employeur, nous nous sommes séparés d’un commun accord. En vérité, j’étais au bout du rouleau. Soit, je partais, soit j’optais pour une solution plus radicale et sans retour. J’ai choisi le départ. J’en ai profité pour créer une microentreprise. Après vingt-cinq ans ou presque de bons et dociles services dans le monde merveilleux du salariat, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Quand j’ai du boulot, je m’éclate. Sans doute parce que ce travail je l’ai choisi et qu’il échappe aux hiérarchies, aux réorganisations incessantes, aux procédures à la con, aux demandes de reporting et à tout ce qui rend la vie en entreprise insupportable.

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> le Parlement suisse vote une définition plus large du viol

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          Le texte requérant le consentement explicite pour des actes sexuels est passé de justesse à la chambre basse dans une ambiance électrique. Amnesty International a salué « un immense succès ».

          La notion de consentement dans une relation sexuelle fait l’objet d’âpres débats en Suisse. Dans une ambiance électrique, la chambre basse du Parlement a grandement élargi, lundi 5 décembre, la définition très restrictive du viol en vigueur dans le pays, en adoptant de justesse l’option « Seul oui veut dire oui » – 99 voix pour, 88 contre et trois absentions.

          Selon la législation actuelle, seule une pénétration vaginale contrainte, s’accompagnant d’un certain degré de résistance de la femme, est considérée comme un viol. Il existe un consensus sur le fait que la définition du viol devrait inclure toute pénétration non consentie, quels que soient le sexe de la victime et son degré de résistance. Mais c’est l’interprétation de ce dernier point qui suscite tant de discussions.

          Certains défendent une approche « non, c’est non », selon laquelle il y aurait viol si une personne s’est explicitement opposée à la pénétration. La chambre haute du Parlement, le Conseil des Etats, a déjà voté en ce sens cette année. Mais le vote lundi de l’option « Seul oui veut dire oui » du Conseil national – la chambre basse – offre une définition plus large, requérant le consentement explicite pour des actes sexuels.

« Le corps de l’autre n’est jamais un open bar »

          « Il va de soi qu’on ne prend pas de l’argent dans le porte-monnaie de son voisin sans lui demander. Il va de soi qu’on n’entre pas chez quelqu’un sans sonner. Pourquoi mon porte-monnaie et ma maison seraient mieux protégés que mon corps ? », a interrogé la députée socialiste Tamara Funiciello, selon l’agence de presse ATS. Le Vert Raphaël Mahaim a abondé : « Le corps de l’autre n’est jamais un open bar. Avant d’avoir un moment de partage sexuel, il faut s’assurer du consentement de son partenaire. »

          Beaucoup d’élus de droite ont combattu l’option « oui, c’est oui », affirmant qu’elle créerait de la confusion et serait difficile à appliquer.

          L’antenne suisse de l’ONG Amnesty International a salué le vote de lundi comme « un immense succès après des années d’activisme politique de militants défendant les droits des femmes et les victimes de violences sexuelles ».

          Les deux chambres vont devoir trouver un compromis avant que le processus puisse continuer. Cela fait, le sujet sera probablement proposé au vote populaire, comme le permet le système suisse de démocratie directe.

          Plusieurs pays européens ont fait évoluer leur définition du viol comme étant une atteinte sexuelle sans consentement explicite, dont l’Espagne, la Suède, le Danemark et la Belgique. - source -

Consentement explicite ! C'est-à-dire que l'homme doit faire signer un papier explicite avant toute relation ??? Les femmes pourront accuser n'importe quel homme de viol pour simplement se venger ou le faire payer ??? L'air du temps de la répression sexuelle généralisée :  “Venger ma race et venger mon sexe” du nouveau prix Nobel Annie Ernaux.

"On" rejoint ainsi les dogmes religieux pour lesquels une relation sexuelle ( non stérile ) est faite uniquement pour procréer. On peut effectivement mesurer le pouvoir d'une religion à ses interdictions sexuelles, les "mal baisées" remplacent donc la religion...

D'un autre côté, pour sortir de cette dictature féminine spécifique, il serait utile qu'un couple indique sa volonté d'avoir un enfant en rédigeant et signant un papier, évitant ainsi à des milliers d'hommes de se faire piéger sans recours...

 

> les « visioprofs » , dernière trouvaille face à la pénurie d’enseignants

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          Les « visioprofs » , dernière trouvaille face à la pénurie d’enseignants : « Du marketing pour calmer les parents ! »

         Des cours de français ou de sciences dispensés en classe par un visioprof, pendant plusieurs semaines voire trimestres. C’est la nouvelle invention des rectorats pour parer à la pénurie d’enseignants. L’expérimentation pourrait être généralisée.

          Il faut visualiser une classe remplie d’enfants de dix ou onze ans. Ils sont en sixième au collège Émile-Gallé de Lexy, en Meurthe-et-Moselle. Dans la salle, aucun professeur n’est présent. Il est seulement projeté en très grand sur le tableau, et dispense son cours de français à distance. Ce sera le cas pendant toute une année. C’est un « visioprof ».

(...)

          Aujourd’hui, les sept enseignants volontaires recrutés dans la brigade ont pour rôle de pallier la désertion des professeurs dans l’Éducation nationale et d’« assurer la continuité du service public de l’éducation », explique le rectorat. La « priorité, c’est de trouver un remplaçant qui vient sur place. Ce n’est qu’en dernier recours qu’on appelle la brigade », est-il précisé. Les membres de cette brigade donnent cours en visio avec du matériel fourni par l’académie, à des élèves surveillés en classe par des assistants d’éducation, qui sont pour leur part bien présents sur place.

(...)

          Effet collatéral : sans professeur dans la salle, le ou la surveillante devient l’adulte responsable de la gestion de classe, sans y avoir été formé. Il leur faut même expliquer le cours, quand la connexion s’interrompt. « Mais moi je ne suis pas prof, ce n’est pas évident d’expliquer », témoigne l’un d’eux. « Je considère que les assistants d’éducation ont un statut de coremplaçant, mais payés comme des surveillants », ajoute l’enseignante Louise. (...) - source -

Les gouvernements successifs cherchent à détruire les services publics, l'éducation nationale en fait partie, alors pourquoi s'étonner ? "On" veut que ce soit comme aux États-Unis, les pauvres à l'école publique avec des profs qui n'auront pas trouvé de postes ailleurs et payés avec un lance-pierres, et, ceux qui le peuvent financièrement, les écoles privées d'excellence avec des profs d'"élite", et patati et patata...

          Comme pour la casse de la police judiciaire, il parait évident que la première grosse pierre brisée des fondations de l'éducation nationale, sera le transfert, recrutement et gestion, des profs d'école aux mairies... Les surveillants, quant à eux, seront remplacés par de policiers municipaux.