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> le groupe français Tereos, et autres, pulvérisent des pesticides interdits au Brésil

Rédigé par webmestregg Aucun commentaire
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          Au Brésil, les multinationales du sucre procèdent à de vastes épandages aériens de pesticides hautement toxiques et écocides. Le 25 avril, un consortium de médias internationaux a dévoilé des archives jusqu’ici bien dissimulées des regards. Conservées par le ministère brésilien de l’Agriculture, elles détaillent l’étendue et la fréquence des pulvérisations de pesticides sur les champs de canne à sucre, et les plantations d’orangers dans ce pays d’Amérique du Sud.

          Le groupe français Tereos, qui y cultive 300 000 hectares de cannes à sucre pour une production de 1,6 million de tonnes de sucre pour la récolte 2022-2023, est l’une des multinationales épinglées. Il a fait épandre de l’Actara 750 SG, dont le principe actif est interdit depuis 2019.

          Les autres exploitations sucrières concernées, qui fournissent notamment le groupe Nestlé, ont aussi fait usage du pesticide Opera. Le principe actif de celui-ci est interdit par l’Union européenne, précisent les journalistes de Mediapart, The Guardian, Die Zeit, Reporter Brasil et du média à but non lucratif Lighthouse Reports. Certains produits sont répandus sur des surfaces dépassant parfois 400 hectares.

          Récemment, une étude a été menée par l’université fédérale de Santa Catarina, sur soixante-trois villes concernées par les campagnes d’épandage en 2019. Celle-ci dévoile une corrélation possible entre la pulvérisation de ces pesticides à proximité des logements et une forte incidence de cancers, dans l’État de São Paulo. « Lorsque l’exploitation pulvérise un herbicide puissant, elle finit par tout brûler — notre herbe, nos fruits, nos animaux, nous-mêmes », témoigne dans l’enquête Bianca Lopes, une organisatrice communautaire locale. - source -

Bah ! ils ne font que finir d'épandre leurs immenses stocks, comme cela a été autorisé pour d'autres par l'union européenne de merde, et, des stocks, qui curieusement ne s'épuisent que très très lentement, il y en a au moins pour 10 ans... Quant à la santé publique, ils s'en fichent éperdument autant que Macron...

(...) En octobre 2020, le groupe, qui milite activement avec les autres betteraviers français pour une autorisation des néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018, obtient le vote d'une loi dérogatoire permettant aux betteraviers son utilisation jusqu'en 2023.

(...) La journaliste Anne-Laure Chouin estime en 2019 qu'en France, plusieurs coopératives agricoles, dont Tereos « se sont éloignées de leurs vocations initiales pour devenir des multinationales aux filiales opaques ». La création de nombreuses filiales a accompagné ce développement rapide de Tereos et pose des soucis de transparence et d'optimisation fiscale, dans un contexte de raréfaction des moyens de contrôle sur les coopératives (...) - wikipedia -