l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> 72 % des fraudes à la Sécu sont le fait de professionnels de santé

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          Dans ce nouveau Cash Investigation (8/12/2022), le journaliste Donatien Lemaître s’est lancé à la poursuite de ces grands tricheurs de l'assurance-maladie, qui jouent parfois avec la santé de leurs patients pour s’enrichir et coûtent des milliards au contribuable.

          Pour illustrer sa nouvelle enquête, l’équipe de Cash Investigation a mis en scène le cambriolage de la Sécurité sociale, à la manière d’une fiction. Des images qui prêtent à sourire, même si l’on comprend vite que ce casse, loin d’être aussi spectaculaire dans la vraie vie, est bien réel. Et l’identité des coupables est pour le moins surprenante.

          L’an passé, selon les chiffres de l’assurance-­maladie, seules 27 % des fraudes à la Sécurité sociale avaient été commises par les 67 millions de Français assurés, contre 72 % par les professionnels de santé. Le journaliste Donatien Lemaître s’est lancé à la poursuite de ces grands tricheurs, qui jouent parfois avec la santé de leurs patients pour s’enrichir et coûtent des milliards au contribuable.

          Un premier suspect est pointé du doigt dans le documentaire : les centres dentaires. La France en compte près de 1 600 sur son territoire, dont 60 % ont ouvert il y a moins de cinq ans. Deux enseignes ont attiré l’attention des journalistes de Cash Investigation : Veronica Antonelli a été l’une des victimes de la première, Dentego, un groupe qui gère 74 centres dans toute la France. Cette chanteuse lyrique a d’abord consulté pour une douleur aux molaires. Quelques semaines et de nombreux soins plus tard, elle s’est retrouvée avec une dent en moins et des douleurs qui ont empiré. Elle a alors décidé d’attaquer Dentego en justice. Cash Investigation révèle un extrait de l’expertise qui a conduit à la condamnation de l’entreprise : « La dent 16 était intacte avant les soins. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a été mutilée au-­delà du raisonnable. » Mais alors, pourquoi cet acharnement ? « L’idée, c’est de créer de la demande, tout ça pour faire de la surfacturation », répond l’un des auteurs du rapport.

Une escroquerie estimée à 1 milliard d’euros

          Chaque acte médical pratiqué donne lieu à une facturation, dont la Sécurité sociale rembourse la part non réglée par le patient au praticien. Et chez Dentego, les dentistes sont rémunérés en fonction de leur chiffre d’affaires, ce qui les incite à multiplier les actes médicaux, même s’ils sont inutiles ou dangereux. Un autre groupe est aussi pointé du doigt par Cash Investigation. Dans les centres dentaires gérés par l’entreprise Cilae, la fraude va encore plus loin puisque des actes fictifs y sont facturés. Une ancienne employée raconte même comment l’un des gérants du groupe, qui n’apparaît pourtant sur « aucun document officiel », débarquait parfois dans les centres avec un tas de cartes vitale, ordonnant aux dentistes d’y « mettre la totale ».

          Mais, apprend-on dans le documentaire, ce ne sont pas les dentistes qui coûtent le plus à l’assurance-maladie. Les champions, toutes catégories confondues, sont… les infirmiers libéraux, avec une fraude annuelle estimée à 1 milliard d’euros. Eux, profitant de la vulnérabilité de patients souvent âgés, n’hésiteraient pas à gonfler artificiellement les factures, parfois avec la complicité de médecins. Un documentaire d’une utilité indéniable, qui évoque aussi la passivité des pouvoirs publics et de ­l’assurance-maladie, qui n’opère que très peu de contrôles. - source -

Près de chez moi, un centre ophtalmologique s'est ouvert : c'est une usine qui tourne à plein rendement. Pendant l'heure 1/4 où j'ai attendu dans la salle d'attente avec vue sur la porte du professionnel, les patients passaient à tout casser 5 minutes ( à 50€ pièce ) avec l'ophtalmologiste ! Pourquoi se gêneraient-ils ? Devant la pénurie de professionnels de la santé, ce sont des supermarchés de la santé ( européanisés ) qui ont pris la relève, avec évidemment les pires pratiques de supermarchés où le moindre centime doit être pris...

ET, d'un autre côté, la sécu préfère de loin la chasse/répression des particuliers plutôt que d'aller contrôler les entreprises des professionnels de santé qui, comme il l'est dit, truandent un max...

 

> la carte interactive des déserts médicaux ( et autres ) en France de Que-Choisir

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          " ... Combinant les difficultés d’accès géographiques ET financiers aux soins, l’UFC-Que Choisir actualise la carte interactive de la fracture sanitaire dont sont victimes des millions de patients. Etes-vous concerné(e) ? Grâce à cet outil, découvrez si les médecins en accès direct (généralistes, ophtalmologues, gynécologues, pédiatres) accessibles depuis chez vous sont plus ou moins nombreux que la moyenne par rapport aux besoins médicaux de la population. Vérifiez également l’ampleur des dépassements d’honoraires pratiqués par les médecins de votre zone... "

>>> c'est par ici

Ce qui peut aussi vous aider à trouver un territoire pas trop loin de chez vous où un médecin serait susceptible de vous prendre...

 

> pesticides : le « tour de passe-passe » pour rendre l’eau potable

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          Fin septembre, l’eau potable de plusieurs millions de Français contaminée par l’ESA-métolachlore, un résidu d’herbicide, est… redevenue conforme. Un « tour de passe-passe » de l’État, dénonce une ONG.

          C’est l’histoire d’un polluant, l’ESA-métolachlore, qui disparaît subitement des eaux. Depuis le 1er avril 2021, ce métabolite issu de la dégradation du S-métolachlore – herbicide très largement épandu dans les cultures – est recherché systématiquement dans les analyses de qualité de l’eau. Et quand on cherche, on trouve. Sur les 16 845 prélèvements d’eau potable réalisés en France entre le 1er janvier 2022 et le 31 août 2022, 2 791 – soit près de 17 % – affichaient un taux d’ESA-métolachlore supérieur à 0,1 microgramme/litre (µg/L), la limite de qualité. Des taux fâcheux pour les industriels des pesticides — et pour l’État. L’un d’eux a donc livré de nouvelles études menant à ce que les agences gouvernementales revoient à la baisse la dangerosité de la molécule. « Un remarquable tour de passe-passe », selon Générations futures, qui dénonce « une méthode d’évaluation qui ignore le principe de précaution ».

          Dès fin 2021, Syngenta, l’un des fabricants du S-métolachlore, a soumis de nouvelles études à l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). « La réglementation prévoit que c’est aux industriels d’apporter les preuves de l’innocuité de leurs produits », précise Éléonore Ney, cheffe de l’unité d’évaluation des risques liés à l’eau à l’Anses. « Jusque là, nous n’avions pas suffisamment de données sur le potentiel génotoxique de ce métabolite, les études fournies étaient anciennes et n’avaient pas été réalisées selon les normes actuelles. Nos experts ne pouvaient pas se prononcer. Dès lors l’ESA-métolachlore était classé comme molécule pertinente. » Concrètement, cela signifiait qu’au-dessus de 0,1 µg/L, l’eau était considérée comme non potable.

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> tiens ! on reparle du covid et d'une 9ème vague...

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Les chiffres et cartes du Covid-19 en France au 26 novembre 2022

          Pendant que l’Assemblée nationale débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés, une neuvième vague de coronavirus pointe son nez.

          L’accalmie aura été de courte durée et elle ne va pas arranger la situation déjà tendue dans les hôpitaux à cause de l’épidémie de bronchiolite et de l’arrivée de celle de la grippe. Mais Santé Publique France l’a bien confirmé ce vendredi 25 novembre. Une neuvième vague de Covid-19 est en train d’arriver dans le pays faisant planer ainsi le spectre d’une « triplédémie ».

          Le bilan hebdomadaire de SPF note ainsi une « reprise de la circulation » du coronavirus ainsi qu’une hausse des hospitalisations (et même des admissions en soins critiques) au moment même où la classe politique débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés.

          Avoir une indication précise du nombre de cas est chose compliquée depuis que mi-novembre, un mouvement social des laboratoires de biologie empêche la remontée des informations. Il reste cependant les données transmises par les pharmaciens qui pratiquent notamment les tests antigéniques ; ceux-ci témoignent largement de cette reprise qui a pris corps il y a une dizaine de jours.

          C’est donc très logiquement qu’après un décalage toujours observé depuis le début de l’épidémie, la situation s’est aussi inversée dans les hôpitaux. Cela incite donc les autorités sanitaires à redoubler les appels à la vaccination des publics les plus fragiles, même si on a vu lors de la huitième vague à la rentrée que les conséquences sanitaires avaient été limitées.

          Vendredi 25 novembre, la Direction générale de la Santé recensait 48 629 nouveaux cas. Certes, c’est moins que la veille mais environ 10 000 de plus que le vendredi précédent, ce qui se vérifie que la carte bleue qui donne une moyenne des cas sur une semaine. On la voit très nettement augmenter depuis une grosse dizaine de jours. (...) - source -

 

A une certaine époque, un tel taux était, soi-disant, une catastrophe. Aujourd'hui, "ils" s'en fichent car "ils" ont décidé de ne rien faire pour que la population s'auto-immunise en l'attrapant, peu importe le nombre de morts et autres effets collatéraux... sans oublier que c'est très bon pour le business de l'industrie pharmaceutique et associés,...

 

> antibiotiques : l’antibiorésistance est une pandémie silencieuse

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          Depuis leur découverte au début du XXe siècle, les antibiotiques ont transformé la médecine, humaine comme animale, en permettant de faire reculer de nombreuses maladies bactériennes. Mais leur utilisation s’est accompagnée de l’émergence de souches résistantes qui menacent leur efficacité.

          Pour freiner le grave risque que représente l’antibiorésistance pour la santé publique mondiale, certains pays ont pris des mesures drastiques, notamment en ce qui concerne les pratiques d’élevage. D’autres, au contraire, tardent à agir.

          Jean-Yves Madec, directeur scientifique antibiorésistance de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et Florent Parmentier, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) font le point sur la situation et nous expliquent pourquoi il est si difficile de prendre des mesures à la hauteur de la menace.

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> encéphalite à tiques : des transmission via le fromage de chèvre au lait cru

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          Des cas de contaminations humaines par le virus de l'encéphalite à tiques via l'alimentation ont été observés pour la première fois en France en 2020. Plusieurs laboratoires de l'Anses se sont mobilisés afin d'en comprendre les circonstances, d'améliorer la détection du virus dans les produits au lait cru et de prévenir ainsi les risques de contamination similaires. Les premiers résultats de leurs travaux sont parus récemment.

          Au printemps 2020, 43 personnes habitant l’Ain ont souffert de méningites, de méningo-encéphalites ou de symptômes grippaux causés par une contamination par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV). Elles avaient toutes consommé du fromage de chèvre au lait cru.

          Il s’agissait de la première infection par voie alimentaire connue en France, le TBEV se transmettant généralement par piqûres de tiques. « En avril 2020, le premier confinement a favorisé la consommation de produits locaux, rappelle Gaëlle Gonzalez, chargée de projet à l’unité de virologie du laboratoire de santé animale de l’Anses. Le fait que les cas soient groupés a facilité l’identification de l’origine de la contamination. ».

          Les laboratoires de santé animale, de sécurité des aliments et de la rage et de la faune sauvage de l’Anses ont participé aux investigations menées dans l’exploitation agricole où ont été produits les fromages suspectés d’être à l’origine de la contamination. Les résultats de ces travaux scientifiques, qui ont également impliqué d’autres équipes françaises d’infectiologie, ont été publiés dans la revue Frontiers in microbiology.

Tracer le virus des fromages jusqu’aux tiques

          Il est apparu que tous les fromages impliqués provenaient d’une même exploitation. Suite à l’alerte sanitaire, les fromages ont été retirés du marché afin d’éviter d’autres contaminations. En parallèle, les chèvres ont été confinées à l’intérieur.

          Un quart des chèvres présentaient des anticorps contre le virus de l’encéphalite à tiques, ce qui indique qu’elles avaient été exposées au virus et que celui-ci était assez fortement présent dans la zone. Le virus a été détecté dans le lait de trois d’entre elles. Sachant que le TBEV peut être excrété dans le lait jusqu’à 23 jours après l’infection, les chèvres avaient été contaminées récemment. Des tiques porteuses du virus ont été trouvées dans le sous-bois présent dans la pâture des chèvres, elles sont probablement à l’origine de leur infection.

          Ce premier cas d’infection par voie alimentaire en France a souligné l’importance de disposer de méthodes efficaces pour la détection du virus de l’encéphalite à tiques dans les produits laitiers. Les scientifiques de l’Anses ont donc participé à l’évaluation de la méthode utilisée pour s’assurer qu’elle était suffisamment sensible et spécifique au TBEV.

Des infections en dehors de l’aire géographique connue du virus

          Ces contaminations ont pour la première fois révélé la présence du virus de l’encéphalite à tiques dans l’Ain, alors que sa présence en France était jusque-là surtout connue en Alsace, en Lorraine, en Savoie et en Haute-Savoie. Ce n’est cependant pas étonnant pour les scientifiques, qui savent que l’aire de répartition du virus a tendance à s’étendre depuis l’est de l’Europe et que sa présence peut passer inaperçue. « L’encéphalite à tiques ne cause pas de symptômes chez les animaux. Chez les humains, seuls 10 à 30 % des cas provoquent une méningite ou une encéphalite. Le reste du temps, les symptômes sont de type pseudo-grippal et passent donc inaperçus. », explique Gaëlle Gonzalez, première auteure de l’article publié dans Frontiers in microbiology.

Étudier les facteurs pouvant influencer le risque de contamination

          Depuis les premiers cas du printemps 2020, quelques autres cas de contamination par voie alimentaire ont été signalés en France. Des études sont actuellement en cours au sein des laboratoires de l’Anses pour identifier les facteurs pouvant influencer ces risques de contamination.

          Une de ces études vise ainsi à comprendre l’effet du microbiote sur le risque de transmission. Elle va prendre en considération l’ensemble des microorganismes présents dans le système digestif des tiques, dans celui des animaux domestiques et dans le lait.

            Par ailleurs, on sait que la pasteurisation du lait élimine le virus et que celui-ci ne survit pas dans les fromages ayant un temps d’affinage de plusieurs mois. Une thèse a débuté en 2021 pour déterminer l’incidence des étapes de fabrication du fromage au lait cru sur le virus : diminuent-elles la quantité de virus par rapport à celle présente dans le lait ? Celle-ci est-elle homogène dans tout le fromage ? Ces connaissances supplémentaires devraient permettre de mettre en place des mesures de surveillance et de prévention adaptées. - source -