l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Tout gouvernement qui vole Pierre pour payer Paul dépend toujours du soutien de Paul - George Bernard Shaw

> les lacunes de l’UE permettent l’utilisation de pesticides toxiques interdits

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          Les pesticides interdits jugés toxiques pour les humains et l’environnement sont toujours systématiquement utilisés dans l’UE à cause du recours fréquent à des dérogations d’urgence, selon un nouveau rapport.

          Dans le cadre de ce rapport, publié par le réseau d’action contre les pesticides en Europe (Pesticide Action Network Europe, PAN Europe), les autorisations d’urgence de 24 substances actives dans les pesticides ont été analysées entre 2019 et 2022.

          Ces pesticides se sont avérés soit très toxiques pour les humains et l’environnement, soit susceptibles de contribuer à l’augmentation des agents pathogènes résistants aux antibiotiques. Par conséquent, leur utilisation a été interdite dans l’UE.

          Le rapport a cependant révélé que, sur les 24 substances pesticides interdites examinées, un total de 236 autorisations d’urgence ont été obtenues pour 14 substances entre 2019 et 2022.

          Les pesticides néonicotinoïdes, considérés comme responsables du déclin des populations d’abeilles, comptent pour près de la moitié des autorisations. De plus, un pesticide, le 1,3 — dichloropropène, a obtenu des dérogations même si son utilisation dans l’UE n’avait jamais été approuvée.

          Les colégislateurs européens ont mis en place le système de dérogations pour répondre à des situations d’urgence spécifiques qui ne peuvent pas être gérées autrement. Ces autorisations d’urgence sont en principe limitées à une durée déterminée : 120 jours maximum. Néanmoins, le rapport a révélé que certains États membres dépendent régulièrement de ces dérogations, année après année, et ne réussissent pas à mettre en œuvre les techniques de lutte intégrée contre les organismes nuisibles (IPM).

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> application mobile de la carte vitale : ce qu’il faut savoir avant son arrivée

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          D’ici à 2026, la carte vitale sera déclinée sous la forme d’une application mobile. Une expérimentation est déjà en cours. Voilà ce qu’il faut retenir sur cette e-carte d’assurance maladie avant sa généralisation.

Du portefeuille au smartphone

          Depuis 1998, elle se trouve dans tous les portefeuilles, ou presque, sous la forme d’un petit rectangle de plastique. Plus de 20 ans plus tard, voilà qu’elle prend le chemin de la dématérialisation : le gouvernement a lancé un chantier pour décliner la carte vitale sous la forme d’une application mobile, qui sera disponible sur Android et iOS.

          Ce projet a déjà quelques années. Agnès Buzyn, la ministre de la Santé d’alors, en donnait le coup d’envoi au printemps 2019 en présentant la feuille de route du gouvernement sur le numérique et la santé. Depuis, le sujet avait pris du retard. Le calendrier esquissé n’a pas pu être tenu. En outre, le ministère a eu d’autres chats à fouetter en 2020 avec la pandémie de coronavirus.

          Trois ans et demi plus tard, la mise en place de cette application revient sur le devant de la scène. Un décret pris le 28 décembre 2022 par le ministère de la Santé, désormais dirigé par François Braun, est paru au Journal officiel le 30. Il fixe le calendrier de déploiement, les données personnelles que l’application peut manipuler et les règles générales de fonctionnement.


Quand doit sortir l’application mobile de la carte vitale ?

          Dans son article 4, le décret demande que cette application mobile dédiée à la carte vitale soit mise à disposition « au plus tard le 31 décembre 2025 ». Tout le monde aura donc en principe accès à ce nouveau logiciel en 2026. Mais, le décret laisse la porte ouverte à un lancement plus tôt. Plusieurs dispositions du décret entrent en vigueur à diverses dates, à compter du 1er janvier 2023.

          Le gouvernement apparaît confiant quant au succès de ce programme puisque, fait remarquer le site Acteurs Publics, le pan de vol de l’exécutif est d’ores et déjà fixé alors même que l’expérimentation « n’est pas terminée ». La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) le regrette d’ailleurs, rapporte le journaliste Emile Marzolf début janvier.

           Sur le site de l’Assurance Maladie, il est indiqué qu’une expérimentation découlant d’un décret de 2019 autorise la fourniture d’une application pour plusieurs caisses d’assurance maladie. L’expérimentation devait s’achever le 31 décembre 2022 au départ. Cependant, le nouveau décret du mois dernier autorise, pour les personnes qui le souhaitent, à poursuivre le test.

Quelles sont les caisses d’assurance maladie concernées par le test ?

          Le décret de 2019 mentionne les zones suivantes : Rhône ; Saône-et-Loire ; Seine-Maritime ; Bas-Rhin ; Nord ; Gironde ; Hérault ; Loire-Atlantique ; Sarthe ; Puy-de-Dôme ; Alpes-Maritimes ; Paris.

          La liste de 2019 diffère quelque peu de celle donnée par l’Assurance Maladie, qui ne mentionne pas la Gironde, le Nord, Paris et l’Hérault dans un point d’étape de juin 2022. Mais, selon Midi Libre, le procédé a été testé dans deux départements, le Rhône et les Alpes maritimes.


L’application mobile de la carte vitale sera-t-elle obligatoire ?

          Non. En tout cas pas à un horizon de court et même de moyen terme. L’Assurance Maladie parle d’une cohabitation à venir entre la carte classique, qui continuera d’exister, et l’application mobile. Il s’agira d’une alternative dématérialisée, semblable à ce que l’on peut voir dans les transports (des tickets en papier côtoient des pass et des titres de transport numérisés).

          Cette coexistence permet d’éviter de mettre sur la touche des personnes qui n’ont pas de smartphone (plus d’une personne sur dix selon le baromètre 2021 du numérique mené par le Crédoc). Elles ne pourraient donc pas télécharger l’app sur un iPhone ou un smartphone Android. Néanmoins, il est exact que cette proportion ne cesse de fondre année après année.

          À long terme, l’existence de la carte vitale sous la forme d’un petit rectangle de plastique pourra certes se poser. Mais, compte tenu des difficultés que peut avoir une partie de la population vis-à-vis du numérique — l’illectronisme touche quelques millions de personnes, à divers degrés –, le maintien d’une carte vitale sous sa forme classique s’imposera pendant des années.

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> le pesticide chlordécone : pas de responsables ni de coupables !

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         Dix-sept années de procédure, et tout ça pour rien. Le tribunal judiciaire de Paris l’a décidé : personne n’est responsable ni coupable d’avoir déversé massivement pendant plus de vingt années, de 1972 à 1993, du chlordécone, redoutable pesticide tueur de charançons, dans les bananeraies de la Martinique et de la Guadeloupe.

          S’il a empoisonné les hommes (90 % des Antillais en ont dans le sang), et des milliers d’hectares de terres agricoles pour des centaines d’années, c’est certes la faute de l’État et des industriels, dit l’ordonnance de non-lieu. Laquelle reconnaît que les États-Unis ont, eux, interdit cette substance dès 1976, que deux rapports officiels, en 1977 et en 1980, ont alerté sur ses dangers, que son interdiction a été décrétée en 1990, et que seul un intense travail de lobbying des industriels et des producteurs a permis d’en prolonger l’usage durant trois années. Ni responsable ni coupable, donc. Mais ce « sentiment qui prévaut », note Fred Reno, professeur à l’Université des Antilles, que « l’action publique s’est mise au service d’intérêts privés » (« Le Monde », 15/1).

          Ce jugement tombe au moment où Générations futures publie une étude montrant qu’il y a des PFAS partout sur le territoire et qu’ils posent un vrai problème de santé publique (1). Ces composants perfluorés aux noms poétiques (per- et polyfluoroalkylés), les industriels en ont mis dans des tas de produits (peintures, pesticides, emballages alimentaires, textiles, etc.), car ils sont antiadhésifs, imperméables et résistants à de fortes chaleurs.

          Ils sont présents dans toute la chaîne alimentaire, on les trouve aussi dans l’air, et surtout dans l’eau : comme l’a calculé l’ONG, dans pas moins de 36 % des analyses d’eau de surface. Et 100 % de la population française en est imprégnée (Santé publique France 2019).

          Persistants au point qu’ils ont gagné le surnom de « polluants éternels », ces composés chimiques ne sont pas vraiment des amis de la santé humaine : cancers, perturbations du système endocrinien, augmentation du taux de cholestérol, baisse de la fertilité (« Le Monde », 13/1). Mais leur surveillance est incomplète, disparate, avec des seuils de quantification différents au gré des agences de l’eau et des départements, et seulement une vingtaine de substances surveillées alors que la famille des PFAS en comporte plus de 4 000...

          Un plan d’action gouvernemental est annoncé avant la fin du mois. Mais pas de procès en vue, pour l’instant. L’ordonnance de non-lieu est déjà prête. ( Jean-Luc Porquet (extrait du canard enchaîné du 18 janvier 2023)

Non-lieu tout à fait "normal" pour une "justice", qui, comme les autres institutions, estime que les intérêts économiques et financiers passent largement avant la santé publique...

          D'une autre côté, vous vous étonnez que votre commune contrôle seulement 50 substances dans votre eau dite potable ? C'est que les autres substances non contrôlées sont largement plus dangereuses que celles choisies pour les contrôles, mais, comme cela "on" les ignorent ! Facile, non ? ET, l'agro-alimentaire peut continuer à vous faire crever - vos enfants et votre famille - dans un silence assourdissant !

 

> les thermomètres frontaux : de la daube

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MODÈLES FRONTAUX, pourquoi ils n’ont pas de note
          Notre comparatif le montre, les thermomètres frontaux à infrarouge évaluent très bien la température des surfaces qu’on leur présente. Néanmoins, ils ne se montrent pas les plus pertinents pour une personne : la température au niveau du front reflète très mal celle à l’intérieur du corps. Ce type d’appareil n’est donc pas adapté à un usage familial. C’est pourquoi les autorités sanitaires déconseillent souvent l’utilisation de modèles frontaux.
          Ils peuvent servir en cas de doute, en dépistage si l'on ne se sent pas bien. Aussi nous avons quand même testé quelques modèles, mais nous avons décidé de ne pas leur attribuer de note.

 

J'en ai acheté deux... qui donnaient des températures fantaisistes et pas fiables, soyons clair, c'était de la merde !

L'article complet, comparatif de thermomètres, dans le magazine de janvier 2023

 

💩 le label commercial « haute valeur environnementale » ou HVE

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          Les aliments estampillés « haute valeur environnementale » (HVE) ne garantissent aucunement l’absence de pesticides mais bénéficient de subventions publiques massives et sont de plus en plus présents dans les cantines scolaires.

          L'argent public est-il correctement et efficacement dépensé pour favoriser la transition écologique dans l’agriculture, et enfin mettre un terme à la pollution massive des sols et des eaux par les pesticides ? La politique actuelle en la matière laisse... perplexe. Loïc Madeline est producteur bio en polyculture-élevage en Normandie. Il ne recourt donc pas aux produits chimiques de synthèse. Il milite également à la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB) où il suit les questions relatives à la politique agricole commune (PAC). Il bataille depuis des mois pour que les agricultrices et agriculteurs en bio soient rémunérés pour les services environnementaux qu’ils rendent en n’épandant pas de produits toxiques. Ils et elles contribuent ainsi à ne pas dégrader la qualité de l’eau ou la biodiversité, ni à faire proliférer les algues vertes. Soutenir ces pratiques vertueuses était « une promesse d’Emmanuel Macron quand il s’est fait élire en 2017 », rappelle l’agriculteur.

          L’enveloppe promise est finalement restée lettre morte. « À la place, ils ont proposé que la bio perçoive des aides de la PAC dans le cadre des écorégimes [les financements qui visent à accompagner les agriculteurs dans la transition agroécologique, ndlr], à la même hauteur que la HVE », la certification dite « haute valeur environnementale », créée en France en 2011. Or, cette certification est vivement critiquée pour son opacité et son inutilité. Exploitations bio comme HVE auraient donc reçu 80 euros par hectare, malgré des pratiques et des efforts très différents en matière de préservation de l’environnement et de non-pollution.

          « C’était scandaleux ! Le gouvernement nous avait toujours dit que nous ne serions pas au même niveau que la HVE », juge Loïc Madeline. Un bras de fer s’engage alors. Le gouvernement finit par concéder cet été la création d’un échelon supérieur d’aides pour la bio. « On revient de loin, car la FNSEA (le syndicat majoritaire) voulait 1 euro symbolique de différence entre le HVE et la bio ! On a obtenu 30 euros de plus à l’hectare – soit 110 euros par hectare –, mais cette différence est loin d’être suffisante. Jamais on n’aurait imaginé que la HVE puisse concurrencer notre certification bio. »

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