l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...



Il faut éclairer l'ignorance qui ne connait pas et la pauvreté qui n'a pas les moyens de connaître - Henri Grégoire
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> accro au maïs, la France subventionne un modèle agricole gourmand en eau

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          À l’heure où la France connaît déjà des restrictions d’eau dues à la sécheresse, focus sur le maïs, qui a besoin d’eau en été et dont 40 % de la production est exportée. Ou comment les politiques publiques nous ont conduit dans une impasse.

          C’est une céréale qui demande beaucoup d’eau au moment où les sols en France en manquent le plus – en juillet et août. La culture du maïs focalise l’attention à l’heure où plusieurs départements subissent déjà, en cette fin d’hiver, des restrictions d’eau.

           Le maïs occupe 11 % de la surface agricole utile dans l’Hexagone soit trois millions d’hectares, dont une bonne moitié concentrée sur la façade atlantique. À l’échelle nationale, le maïs demeure, et de loin, la principale culture irriguée en France, représentant à lui seul près de la moitié des surfaces irriguées (41 % pour le maïs grain-semence et 7 % pour le maïs fourrage).

          Mais l’irrigation ne suffit pas toujours à assurer de bons rendements. Lors de l’été 2022, le ministère de l’Agriculture a indiqué une baisse de production de maïs grain de 18 % par rapport à l’année précédente, pointant une sécheresse « historique » et une succession de canicules. Or, loin d’être exceptionnel, l’été 2022 « pourrait correspondre à un été normal en France en milieu de siècle, sauf en cas de réduction massive et immédiate des émissions de gaz à effet de serre », a prévenu Météo France.

De l’argent public pour du maïs destiné à l’export

          À quoi sert ce maïs ? Principalement à alimenter le bétail. Originaire du Mexique, le maïs est cultivé à partir du 17e siècle en France, d’abord dans le Sud-Ouest où les conditions – chaleur et humidité – lui sont favorables. C’est à partir des années 1970 qu’il sert de plus en plus à nourrir les animaux d’élevage – sous forme de maïs ensilage (appelé aussi maïs de fourrage) pour les bovins et ovins et de maïs grains pour les bovins, volailles et porcins.

           « Pour produire plus, l’herbe a été totalement remplacée par de l’ensilage de maïs dans de nombreux élevages intensifs », rappelle l’agronome Claude Aubert. Un litre de lait sur deux proviendrait désormais de vaches nourries avec du maïs, énonce-t-il dans son livre Qui veut la peau des vaches (Terre vivante, 2022).

          « Dès 1992, la première politique agricole commune s'est traduite par beaucoup plus d'aides pour un hectare de maïs que pour un hectare d'herbe »

          Le développement du maïs est aussi lié à des subventions publiques massives. « Dès 1992, la première politique agricole commune s’est traduite par beaucoup plus d’aides pour un hectare de maïs que pour un hectare d’herbe », explique Yann Pajot, paysan dans les Deux-Sèvres. « Il y avait aussi une surprime pour du maïs irrigué plutôt que pour du maïs non irrigué, ainsi qu’une aide à l’investissement au matériel à l’irrigation à l’hectare. »

          Les politiques publiques ont ainsi conditionné ces trente dernières années l’explosion des superficies de maïs dans l’Hexagone. La France est aujourd’hui le premier producteur européen de maïs, avec près de 15 millions de tonnes chaque année. 42 % des débouchés intérieurs du maïs grain (cultivés sur 1,57 million d’hectares) sont l’industrie de l’alimentation animale, suivie de l’amidonnerie, de la semoulerie [transformation du grain de maïs en semoule] et de l’éthanol. Les 23 000 hectares de maïs doux sont exclusivement utilisés pour l’alimentation humaine. Les 1,4 million d’hectares de maïs fourrage sont, eux, destinés à l’élevage.

          Au total, la France exporte près de 40 % de sa production. Et c’est bien ce que dénoncent les opposants aux mégabassines pour qui ces réserves d’eau visent essentiellement à irriguer du maïs dont une bonne partie sera exportée, et à nourrir des élevages hors sol. « Ce qu’on met en cause ce sont les monocultures de maïs », tient à préciser un paysan.

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> l’entrée en Bourse de l’eau

Classé dans : mondialisation

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          Le Président de la République a annoncé les grands axes de son « plan eau », le 30 mars dernier. Ce plan, qui consiste en 53 mesures, peut se consulter dans le dossier de presse réalisé par le gouvernement (et, je suppose, McKinsey ou quelque autre « cabinet de conseil »), disponible dans le lien en source.

           Ce plan part d’un constat de bon sens – l’eau est précieuse – et d’une bonne intention – économisons-la. Mais certaines mesures interpellent, notamment la n°50 : « Un outil simple d’accès et d’utilisation sera déployé afin que chacun puisse connaître les restrictions qui s’appliquent en fonction de sa géolocalisation et de sa catégorie d’usager, et les éco-gestes recommandés au regard de la situation hydrologique locale. »

          Le déploiement de cet « outil » est prévu pour l’été 2023 ; autrement dit demain. On l’appelle déjà l’ « écowatt de l’eau » : il incite à faire des économies d’eau – O.K., très bien – mais reste flou quant à la vraie dimension contraignante de son emploi. Je crains, pour ma part, que cet outil rejoigne le système de crédit social qui se met progressivement en place dans notre pays et dans la plupart des pays développés.

          La surveillance et le contrôle de l’usage individuel de l’eau réunit les critères pour nourrir le modèle social dont le pass vaccinal a été la première expérimentation : le conditionnement d’une existence sociale normale à de « bons comportements » dictés par le pouvoir. Ces « bons comportements », dont la règle de conduite est en apparence déterminée par le bien commun, est en réalité dictée par la finance et une idéologie de marchandisation tous azimuts, où tout citoyen est puni ou récompensé selon son mode de consommation.

          J’en veux pour preuve le changement discret mais gravissime du statut de l’eau, qui entérine sa confiscation par les sphères financières privées, et son exploitation comme matière première. Le 7 décembre 2020, l’eau est en effet entrée en bourse au Chicago Mercantile Exchange. Pour le dire simplement : l’eau est devenue, officiellement, une valeur financière sur laquelle on peut spéculer et faire varier les prix selon le bon vouloir des places financières.

          Concrètement, l’eau n’est plus seulement considérée comme une ressource à vendre et à acheter (ce qu’elle est depuis longtemps, puisque vous achetez votre eau en bouteille au supermarché), mais comme un « indice » dont on peut faire artificiellement varier la valeur.

          Concrètement, ce système fait qu’il peut devenir plus rentable, pour un agriculteur, de vendre l’eau dont il dispose, que de s’en servir pour arroser ses cultures. C’est déjà ce qui se produit en Californie. C’est insensé. L’usage et l’exploitation de l’eau deviennent ainsi un « marché » dont la valeur varie en fonction des circonstances : inutile de vous dire qu’en cas de sécheresse, le « prix de l’eau » va atteindre des sommets… Ce sera une catastrophe pour 99,99% de la population humaine, mais une opération financière juteuse pour les 0,01% ayant des parts dans les sociétés intéressées.

          Le rapporteur spécial pour l’ONU Pédro Arrojo-Agudo dénonçait, fin 2021, cette financiarisation de la ressource naturelle : « Sous le prétexte originel d’être plus performants pour répondre à une période de sécheresse, les acteurs privés ont priorisé le marché au détriment des droits humains et de l’intérêt général. » Je ne saurais mieux dire. Au lieu d’économiser l’eau, on spécule dessus

Résumons-nous : nous sommes face à un État qui,

1 – complice des géants de l’agro-alimentaire, laisse l’eau, bien universel et essentiel à la vie, être irrémédiablement polluée par des substances dangereuses pour la santé;
2 – est en train de préparer et d’organiser la confiscation à grande échelle de l’eau et sa gestion « rationalisée » sur le modèle de n’importe quelle autre matière première non-essentielle et cotée en bourse.

          Cette financiarisation de l’eau fait complètement abstraction de son statut de ressource vitale. Autrement dit, l’eau était déjà, depuis l’avènement de l’ère industrielle, une victime collatérale de la recherche effrénée de profit – par la pollution de l’eau douce, ou salée – et devient, par sa raréfaction même et le stress écologique qu’elle subit… une source de profit purement financier. Je suis convaincu que nous devons nous battre, de toutes nos forces, contre cette dénaturation et cette confiscation de l’eau.

          Nous arriverons bientôt pour de bon dans un monde où l’accès à une eau pure et potable, voire à l’eau tout court, sera un privilège accessible à ceux qui en auront les moyens… qu’ils auront acquis sur le dos de la planète, et de la population mondiale. (...) - source -

A cet effet, dans toute l'Europe et en France, depuis quelques années, la famille Wallenberg ( la plus riche de Suède ) est en train de racheter à tour de bras l'eau dans les communes...

 

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> #DuFauxPourDeVrai : plus de transparence sur les fraudes alimentaires !

Classé dans : santé

          Poulet gonflé à l’eau, thon avarié injecté d’additifs pour avoir l’air frais, faux miel, tomates espagnoles étiquetées françaises... la fraude alimentaire est partout et ces produits contrefaits, contaminés ou illégaux se retrouvent dans votre assiette.

          L’enquête que mène foodwatch depuis plusieurs années révèle un business d’ampleur, qui rapporte gros et que les autorités, l’industrie agroalimentaire et la grande distribution connaissent bien.

          Pourtant, le sujet reste tabou en France. Il n’y a pas assez de contrôles et quand les fraudes sont enfin détectées, impossible de savoir quels sont précisément les produits concernés, où ils sont vendus, en quelle quantité. Pratiquement aucune information non plus sur les sanctions prises à l’encontre des tricheurs... qui ne sont jamais exposés au grand jour. Pas très dissuasif...

          Avec nous, exigez une prévention plus efficace et plus de transparence. Les ministres de l’économie et de l’agriculture en charge de la qualité de notre alimentation doivent s’engager concrètement contre ces fraudes alimentaires et contre l’opacité : signez et partagez la pétition !

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> violences policières : absence de matricule et dissimulation du visage des forces de l’ordre

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Violences policières : absence de matricule et dissimulation du visage des forces de l’ordre : le gouvernement sommé de se justifier devant le Conseil d’Etat

          « Sentiment d’impunité » et « déni de justice » : diverses organisations ont déposé un référé-liberté pour exiger que policiers et gendarmes soient identifiables, comme l’exige la loi. Selon nos informations, l’audience se tiendra le 3 avril.

          Une absence coupable de matricule ? Pourtant obligatoire depuis 2014 pour les policiers et gendarmes, le « référentiel des identités et de l’organisation » (RIO) est encore « souvent peu visible, voire masqué » sur les uniformes des policiers et gendarmes intervenant sur les mobilisations contre la réforme des retraites ou à Sainte-Soline, s’alarment ce mercredi le Syndicat de la magistrature (SM), le Syndicat des avocats de France (SAF), la Ligue des droits de l’homme (LDH) et l’association Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT).

          « Les agents et agentes sont parfois même cagoulés », ce qui est interdit, dénoncent ces organisations dans un communiqué commun. Tous ont saisi, mardi 28 mars au soir, le Conseil d’Etat par référé-liberté pour « exiger des mesures immédiates ». Le syndicat de la magistrature (SM) indique à Libération avoir été informé qu’une audience sera tenue lundi 3 avril. La polémique sur l’absence de port du RIO, servant à distinguer les agents, ressurgit une nouvelle fois en même temps que les violences policières contre les manifestants.

          « On ne veut pas revivre ce qu’il s’est passé pendant les gilets jaunes, où beaucoup de plaintes ont été classées sans suite faute d’avoir pu identifier les policiers potentiellement auteurs de violences », regrette auprès de Libération la présidente du Syndicat des avocats de France, Cécile Dujardin, qui y voit un « déni de justice ». Outre « les manquements systématiques au RIO », Thibaut Spriet, secrétaire national du Syndicat de la magistrature s’inquiète que « le fait de se masquer le visage se généralise et se normalise, notamment chez les CRS », malgré l’obligation d’agir à visage découvert. Autant d’entraves aux enquêtes administratives ou judiciaires. Et de quoi nourrir « un sentiment d’impunité chez les forces de l’ordre, facteur évident de violence », affirme Nathalie Tehio, membre du bureau national de la LDH.

          En juillet 2022, les mêmes organisations avaient adressé un courrier au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le document, que Libération a pu consulter, alertait déjà sur ces violations du droit et proposait des mesures pour améliorer l’identification des forces de l’ordre : que le matricule soit « visible en toutes circonstances (bandes réfléchissantes, couleurs distinctes de l’uniforme, présence en plusieurs endroits […]), lisible à plusieurs mètres […], plus facilement mémorisable [que les sept chiffres actuels] » et que des « sanctions effectives » soient prises.

          Gérald Darmanin avait laissé la missive lettre morte. Circulez, il n’y a rien à voir ? Il faut dire qu’en novembre 2020, en réponse à une question parlementaire dans la foulée du mouvement des Gilets jaunes, le ministre de l’Intérieur affirmait qu’« en gendarmerie, aucun signalement pour non-port du RIO n’est remonté à ce jour et donc aucune sanction n’a été prise sur ce fondement. Au sein de la police nationale, aucune sanction n’a non plus été prononcée ». En décalage étonnant avec les nombreux témoignages, photos et vidéos collectés en manifestation.

          La LDH et consorts n’ont guère apprécié être snobés par le ministre de l’Intérieur. Les associations et syndicats se sont alors tournés vers la justice administrative : après une saisine du Conseil d’Etat en septembre, restée sans réponse, leur référé-liberté, déposé le 28 mars, avait contraint l’instance à répondre sous 48 heures. « Il y a urgence », justifie le magistrat Thibaut Spriet : en période d’embrasement social, « les affrontements, les violences vont se poursuivre et la justice devra pouvoir répondre » sans être amputée d’éléments essentiels à la manifestation de la vérité.

          Pour le secrétaire national du syndicat de la magistrature « le gouvernement va devoir quand même parler du fond, et, nous l’espérons, produire, des preuves que des directives rappelant le droit [aux forces de l’ordre] existent ou des éléments sur d’éventuelles poursuites engagées » envers les policiers ou gendarmes ne le respectant pas. « Qu’on gagne ou qu’on perde, conclut-il, on aura au moins rappelé le droit, et en cette période de mobilisation sociale, c’est indispensable ». - source -

Tous les mêmes ! Parcequ’ils font les lois, à n'importe quel niveau ( commune, département, région, état ), ils estiment que celles-ci ne s'appliquent pas à leur personne ou service ! Cela s'appelle tout simplement dictature...

Quelles différences entre policiers/gendarmes et truands cagoulés ? Ils s'encagoulent pour commettre des infractions en espérant échapper à la justice.

 

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> Sainte-Soline : les autorités pistent les manifestants grâce à un produit invisible

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          Après la manifestation de Sainte-Soline, pour la première fois, deux personnes ont été interpellées sur la base de « produits de marquage codé », invisibles à l’œil nu et persistants sur la peau et les vêtements.

               Une toute petite tache sur la main, révélée par une lampe à UV. C’est ce qui a poussé la gendarmerie à mettre deux personnes dont un journaliste en garde à vue, dimanche 26 mars. Ils étaient présents à la manifestation de la veille, le samedi, contre les mégabassines à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Ils auraient été touchés pendant l’événement par une nouvelle arme du maintien de l’ordre : un produit de marquage codé (PMC). Des projectiles contenant le produit, tirées avec un fusil de type paintball, doivent permettre de marquer les manifestants à distance. Invisible à l’œil nu, inodore, le produit persiste longuement sur la peau et les vêtements.

          C’est la première fois qu’en France ces PMC justifient des mises en garde à vue dans le cadre d’une manifestation. Pour la gendarmerie, ils doivent permettre de faciliter l’arrestation des militants commettant des violences. Mais leur utilisation semble pour l’instant encore expérimentale.

          « De toute la manifestation, je n’ai jamais été en contact avec les forces de l’ordre, je n’arrive pas à comprendre comment j’ai été marqué », assure Clément B., qui a encore du mal à croire à ce qui lui est arrivé. Journaliste indépendant pour Le Monde ou Radio France, il était venu faire des repérages pour de futurs sujets. Il repartait du festival de l’eau, qui se tenait à Melle (Deux-Sèvres) en parallèle de la manifestation contre les bassines, quand il a été contrôlé, le dimanche en début d’après-midi. « Ils ont fouillé la voiture, puis m’ont fait sortir et m’ont annoncé qu’ils allaient faire une “révélation de substance criminalistique” », se rappelle-t-il. Une lampe à UV est passée sur ses vêtements, révèle des traces. « Ils m’ont demandé de les accompagner à la gendarmerie pour d’autres tests », poursuit-il. Dans une salle sombre, les gendarmes passent encore la lampe à UV. « J’ai vu comme un trait de feutre, sur ma main. Ils étaient tout excités, ont dit “c’est positif”. Puis des agents de l’IRCGN [Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale] sont venus faire des prélèvements. » Le journaliste croit alors que l’affaire va s’arrêter là. Mais non, « ils m’ont notifié une garde à vue pour participation à un groupement en vue de violences volontaires contre des personnes ou de dégradation de biens. J’étais sidéré », se souvient Clément B… Il n’en est ressorti que 28 heures plus tard. « J’étais pris dans une machine qui dépassait les gendarmes eux-mêmes, tout était lunaire. »

          Même scénario pour le surnommé Anti, qui était lui venu à Sainte-Soline en tant que manifestant. Les gendarmes lui ont paru tâtonnants. « Le premier à qui j’ai eu affaire ne semblait pas connaître la technique. Ils prenaient des instructions par téléphone », se rappelle-t-il. « Et un gendarme mobile qui nous surveillait a dit “Vous allez voir, c’est leur nouveau joujou, ils ne vont pas vous lâcher”. » À la fin de sa garde à vue, il en a appris un peu plus : il n’a qu’une petite tache entre le pouce et l’index, et n’aurait pas été marqué par contact direct avec le produit mais par « transfert ». « L’officier de police judiciaire a dit que le produit a un temps de séchage de cinq minutes, et donc que j’aurais été en contact avec quelqu’un ou quelque chose dans ce laps de temps », explique-t-il.

          « Deux personnes ont été privées de liberté pendant 24 heures parce qu’on a mis une lumière sur elles et qu’elles ont une légère trace sur la main, c’est troublant », dénonce Chloé Chalot, avocate de Clément B.

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