l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

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> l’Europe au pas cadencé

Classé dans : europe de merde

          A cinq mois des élections européennes, un événement éclaire le paysage radieux de la démocratie au sein de l’Union : pour châtier la Hongrie, dont le premier ministre refusait en janvier dernier d’entériner un plan d’aide de 50 milliards d’euros à l’Ukraine, Bruxelles a tout simplement menacé de détruire son économie. Les détails ont été révélés par le Financial Times (29 janvier 2024). « Bruxelles a mis au point une stratégie visant à cibler explicitement les faiblesses économiques de la Hongrie, à mettre en péril sa monnaie et à provoquer un effondrement de la confiance des investisseurs afin de nuire à “ l’emploi et à la croissance ” si Budapest refuse de lever son veto contre l’aide accordée à Kiev », explique le quotidien d’affaires britannique, qui a eu accès aux documents. Concrètement, si M. Viktor Orbân n’alignait pas sa politique étrangère sur celle de ses homologues, « ces derniers s'engageraient publiquement à couper tout financement européen à Budapest dans l'intention d’effrayer les marchés, de déclencher une crise monétaire sur le forint, et de faire exploser le coût des emprunts du pays ». Trois jours plus tard, le 1er février, M. Orbân capitulait.

          Certes, la fuite opportune de ce plan de sabotage a suffi à produire son effet. Et l’idéologie du premier ministre hongrois n’appelle pas une compassion excessive : autoritaire et réactionnaire, cet anticommuniste forcené proche de l’extrême droite piétine l’indépendance du pouvoir judiciaire et le droit des minorités. Mais ce chantage à la ruine crée un précédent : déployé contre la Hongrie de M. Orbân, il pourra l’être demain contre un gouvernement de gauche qui serait élu, par exemple, sur un programme de rupture avec le libre-échange ou l’atlantisme. Car l’action coercitive de Bruxelles contre les États membres déviants franchit ici un nouveau palier : en 2015, l’Europe avait menacé de ne pas secourir la Grèce pour la contraindre à accepter un plan d’austérité draconien ; désormais, elle se dit prête â ravager l’économie du récalcitrant.

          Cet acte de répression politique parait d’autant plus disproportionné que la Hongrie n’a cette fois enfreint aucun traité (plusieurs entorses au droit européen avaient par le passé motivé l’ouverture de procédures d’infractions contre Budapest ou Varsovie). En posant son veto à une aide militaro-financière à l’Ukraine, la Hongrie exprime un choix de politique étrangère. Or, contrairement à ce que suggère l’agitation frénétique de Mme Ursula von der Leyen, la Commission qu’elle préside ne dispose d’aucun pouvoir de décision dans ce domaine, lequel relève du Conseil européen, c’est-à-dire les chefs d’État et de gouvernement, qui doivent se prononcer à l’unanimité. En 2003, la possibilité de décider souverainement de la guerre et de la paix avait permis à la France, à l’Allemagne et à la Belgique de s’opposer à l’invasion de l’Irak contre une majorité d’États européens ralliés aux États-Unis. Le pourraient-ils - le voudraient-ils - encore ?

          Désormais aux avant-postes du bellicisme, Paris et Berlin comptent sur une forme de keynésianisme militaire combinée à l’austérité sociale pour relancer leurs économies cabossées par les sanctions imposées à Moscou. « Nous devons nous préparer à la guerre en Europe », a proclamé en octobre 2023 le ministre (social-démocrate) de la défense allemand en visant implicitement la Russie, un pays où la Wehrmacht a laissé vingt-six millions de cadavres. Des écologistes aux socialistes en passant par les conservateurs, la furia militariste se propage, alimentée par la perspective d’un retour à la Maison Blanche d’un Donald Trump plus isolationniste que jamais. Le coup de force de Bruxelles contre Budapest sonne comme l’appel au clairon : garde-à-vous ! - Pierre Rimbert - ( source : le Monde diplomatique n° 840 mars 2024 )

Quid du Parlement européen devenu une sorte de Société des Nations ? Comme on pouvait s'y attendre, la finance assistée de sa Commission européenne prend lentement mais sûrement une direction de plus en plus autoritaire de cette union européenne de merde... Une bonne guerre serait utile pour nous faire passer dans sa dictature pure et dure.

 

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> Stationnement payant, contestation d’un FPS : 10 erreurs à ne pas commettre

Classé dans : presse

          Contrairement aux quelque 40 millions de PV annuels traités par l’usine rennaise de l’ANTAI, les forfaits de post-stationnement (FPS) sont gérés par les communes, voire par des prestataires privés. Compte tenu de leurs effectifs faméliques, un couac dans la requête peut entraîner des retards dans le traitement.

          Depuis maintenant plus de six ans, le stationnement payant sur voirie est géré par les collectivités. Une petite révolution en soi, puisque l'ancien PV de 17 € pour non-paiement (ou paiement insuffisant) en vigueur jusqu'alors dans l'Hexagone a laissé place au forfait de post-stationnement (FPS), dont le montant est fixé librement par chaque commune. Les collectivités locales sont d'ailleurs aussi décisionnaires en matière de contrôles et de gestion administrative. En outre, les procédures de paiement et de contestation, qui relèvent depuis du code général des collectivités territoriales et non plus du code de la route, se sont complexifiées. De quoi s'y perdre, d'où de nombreuses erreurs qui retardent le traitement des FPS... et des requêtes. (...)

Vous avez tout à gagner à ne pas confondre les procédures
          La procédure de contestation d’un forfait post-stationnement diffère de celle à suivre pour un PV radar, un stationnement gênant ou autres infractions pénales, ce qui contribue à vous embrouiller. Voici les différences pour ne pas commettre d’erreur préjudiciable.
- Le délai pour contester: il est de 45 jours passé la date d'envoi pour les PV et de 30 jours seulement pour les FPS.
- Le délai pour payer: fixé à 45 jours pour les PV (60 jours en cas de paiement électronique), il est de 90 jours pour les FPS.
- En matière de PV, le paiement vaut reconnaissance de l’infraction, mais jamais en matière de stationnement payant.
- Pour un PV radar, il faut consigner 68 € ou 135 € selon l’infraction, un droit à contester. Il n’y a aucune consignation pour un FPS.
- Contester un PV suspend le délai de paiement, au contraire d’un FPS.

article incontournable sur le sujet > sa suite dans le magazine AUTO-PLUS n° 1853 du 8 mars 2024.

Dans un récent article, il apparaissait que les FPS étaient devenus largement plus rentables pour les communes que le simple paiement des stationnements... La complexité des procédures a été évidemment choisie pour décourager/empêcher les réclamations. L'avenir est très très sombre car les communes pourront bientôt de la même manière encaisser les excès de vitesse et pour installer ce juteux fonds de commerce, elles ont quasiment toutes passé un maximum de rues communales à 30 kms/h ( voire même maintenant certaines à 20 kms/h ) qui vont, évidemment, être bardées de radars/caméras...

 

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> Ils ont hacké nos voitures

Classé dans : autres

Des chercheurs américains ont développé un dispositif capable
de tromper les systèmes les plus avancés d'aide à la conduite.

          Les systèmes d’assistance à la conduite se démocratisent. Un nombre croissant de voitures disposent de l’aide au freinage d’urgence ou du régulateur de vitesse adaptatif. Ces technologies reposent sur l’analyse d’informations collectées en temps réel par différents capteurs embarqués, à commencer par le radar. Son mode de fonctionnement est commun à tous les véhicules : l’appareil émet en continu des ondes électromagnétiques à des fréquences variables. Lorsqu’elles entrent en contact avec un objet, une voiture, un piéton ou un obstacle quelconque, une partie rebondit vers l’antenne du radar. La distance de l’objet est alors déterminée en mesurant le temps entre l’émission de l’onde et son retour. Et sa vitesse est calculée en analysant le décalage de fréquence de l’onde réfléchie : c’est l’effet Doppler, celui qui nous fait percevoir un changement dans le son d’une sirène d’ambulance qui s’approche ou s’éloigne.

Un dispositif radar précieux

L’un des gros avantages du radar pour l’assistance à la conduite, c’est qu’il fonctionne même lorsque les conditions climatiques sont dégradées, notamment en cas de chute de neige ou d’épais brouillard. On trouve des centaines de vidéos sur YouTube montrant à quel point ce dispositif se révèle précieux, que ce soit pour éviter un véhicule qui a changé subitement de file ou pour pallier le manque de vigilance du conducteur. De là à lui accorder une confiance aveugle ? Surtout pas, car outre le fait que le radar peut connaître une défaillance technique, il apparaît qu’il est très facile à leurrer. C’est ce que viennent de démontrer des ingénieurs de l’université Duke, en Caroline du Nord.

Des capteurs devenus fous

          Ces chercheurs-hackers américains ont développé un système baptisé « MadRadar », capable de déterminer les paramètres du radar embarqué dans un véhicule en mouvement et de lui envoyer de faux signaux qui se substituent, totalement ou en partie, à ceux qu’il émet. Autrement dit, MadRadar peut lui faire « voir » des choses qui n’existent pas ou, au contraire, lui masquer des objets. Ainsi, lors d’un test en conditions réelles, ils ont provoqué le freinage d’urgence d’un véhicule en lui faisant croire qu’il était sur le point d’en percuter un autre alors que la route était déserte. Les ingénieurs ont aussi installé MadRadar à l’arrière d’une voiture qu’ils ont placée devant un véhicule cible doté d’un régulateur de vitesse adaptatif. Ce dernier s’est mis d'un coup à accélérer, après que le dispositif lui a faussement indiqué que le véhicule devant lui faisait de même. Ici, les ingénieurs ont superposé des signaux de masquage à ceux émis par le radar du véhicule ciblé, de manière à tromper la vigilance de l’ordinateur de bord. Le plus effrayant, c’est que cet appareil n’a pas besoin de connaître le type de radar du véhicule pour le leurrer. Et il ne lui faut qu’un quart de seconde pour agir ! Selon les chercheurs, les constructeurs doivent renforcer d’urgence la sécurité de ces radars, par exemple en intégrant des changements rapides et aléatoires dans les paramètres d’émission et de réception, pour empêcher ou au moins limiter le piratage. - Philippe Fontaine - 01Net n° 1018 du 6 mars 2024

Ça craint ! Il suffit déjà de voir aujourd'hui que les constructeurs ne font pas grand chose, voire RIEN, pour protéger les propriétaires contre les vols de voitures... Et bien évidemment, nos chers et cupides assureurs ne voudront rien reconnaitre en cas d'accident.

 

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> Le modèle social français attaqué comme jamais, entre libéralisation forcenée et électoralisme opportuniste !

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            Le chômage ce n’est plus le problème selon Gabriel Attal, ce sont les chômeurs, autrement dit, l’économie a besoin de plus de libéralisme pour mettre au travail tous ces « faignants ». C’est le retour de cette petite phrase obscène du président à propos de comment trouver du travail, prononcée le 15 septembre 2018 : « je traverse la rue, je vous en trouve ». On va tripler le contrôle des chômeurs, la belle entreprise que voilà ! C'est l’annonce d’une nouvelle chasse aux pauvres, aux victimes de la concurrence exacerbée.

          Les Echos, titrant « Emploi : Gabriel Attal annonce des « décisions difficiles » rapporte qu’en déplacement dans les Vosges « où il a annoncé une extension de la réforme du RSA, le Premier ministre a taclé « l'hypocrisie » du modèle social français, responsable (selon lui) du chômage de masse, et adressé un message aux électeurs de Marine Le Pen. Un séminaire gouvernemental sur le travail est annoncé pour la mi-mars. » On sait déjà que cela passera par une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, « sans idée reçue ni tabou ». Ceci, avec triplement du contrôle de recherches dites effectives d'emploi par les chômeurs pour les porter à 1,5 million en 2027. Ainsi que, par une généralisation de la réforme de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA en 2025, dans laquelle on entend faire basculer les chômeurs en fin de droit avec la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS). Une aide de plus qui saute, plus avantageuse que le RSA. « L'expérimentation RSA » qui conduit dans 25% des départements les RSA à travailler gratuitement durant 15 heures dans une association, une entreprise ou un service public, va être étendue à la moitié des départements. C'est une remise en cause du SMIC et une concurrence à l'emploi. Quant aux associations qui pourraient bénéficier d'une « main d'œuvre » - appelons les choses par leur nom- elles ne peuvent que refuser le remplacement de bénévoles par des sortes de TIG. Aucune évaluation n'a été réalisée sur les fameux « effets bénéfiques » de ce qui auraient permis par ce biais un retour à l'emploi. On met la pression sur ceux qui sont déjà dans l’exclusion.

          Parallèlement, qu’en est-il des garanties données par les entreprises qui, en 2021, ont reçu 206 milliards d'euros de la part de l’État, pour ce qu’il en est création d'emplois ? 3 milliards d'euros vont servir à armer l’Ukraine dans cette guerre indirecte faite à la Russie alors que ce gouvernement va faire 10 milliards d'économie en réalisant des coupes dans les budgets sociaux, scolaires et de la santé, comme cela a été annoncé.

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> la police nationale fait face à une hausse de la corruption de «basse intensité» dans ses rangs

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          L’IGPN observe une «augmentation» des affaires de corruption touchant les agents en bout de chaîne. Des policiers gagnent notamment de l’argent en vendant à des tiers la consultation de fichiers confidentiels.

          Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes. Jusqu’à son interpellation, Sephora O., 31 ans, était policière adjointe depuis cinq ans dans un commissariat d’Ermont (Val-d’Oise). Son procès débute ce lundi 4 mars à Paris, aux côtés de sept autres personnes à qui l’on reproche d’avoir participé à un vaste trafic de faux permis, montres de luxe contrefaites ou fiches de police via une chaîne Telegram appelée «la Genèverie».

          Lors de l’enquête, l’agente a reconnu avoir consulté de nombreux fichiers : avis de recherche, immatriculations de véhicules ou soldes de points sur des permis de conduire. Dépensière compulsive, elle dit avoir touché 50 euros par consultation et perçu plus de 12 000 euros en espèces en six mois, pour rembourser ses dettes.

          Les cas de ce genre sont en hausse dans les rangs de la police : de 2021 à 2022 (derniers chiffres disponibles), le nombre d’enquêtes pour corruption menées par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, la police des polices), a quasiment doublé, passant de 30 à 56. Si la proportion des agents mis en cause reste marginale, et si les cas de ce type sont «sans doute mieux détectés» qu’avant, il y a bien une «augmentation objective des faits», a récemment alerté la cheffe de l’IGPN, Agnès Thibault-Lecuivre, dans un entretien au Monde.

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