l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

💩 Europe de merde dans tout sa plendeur !

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          C’est décidé : dès 2035, il sera interdit d’acheter une voiture à essence neuve. Les vieilles pourront continuer de rouler (jusqu’à plus soif). Le Parlement européen vient de voter cette mesure historique. Seules les Ferrari échapperont à la loi. Et les Rolls-Royce, les Maserati, les Bentley,etc. Bref, les milliardaires pourront toujours acheter des bolides de luxe neufs à explosion produits à moins de 1 000 exemplaires par an. Eux seuls auront le droit de continuer à réchauffer la planète.
Les pauvres.

          Car, pour les autres, ce sera la fête. Bagnole électrique pour tout le monde ! Avenir radieux à volonté ! Et que les rabat-joie en rabattent ! La fin des voitures dites « thermiques » devrait entraîner 150 000 suppressions d’emploi chez nous ?
          Mais l’électrique va en créer autant, sinon plus, voyons. Il n’y a en France que 55 000 bornes de recharge alors qu’il en faudra, dit-on, au moins dix fois plus ? Mais l’Etat va en installer partout jour et nuit. Il n’y aura pas assez de courant pour les faire rouler (et, en plus, connectées en permanence, elles seront énergivores) ? Mais Macron a promis 14 EPR pour demain matin.

          Mais encore. Une bagnole électrique coûte deux fois plus cher ? Mais les prix finiront par baisser. Il faut, pour faire rouler une Tesla Model S, une batterie pesant pas moins de 544 kg, comprenant entre autres 16 kg de nickel, 15 kg de lithium, 10 kg de cobalt, métaux rares et chers dont l’extraction est affreusement polluante ? Oui, bon, et alors... Il serait plus malin de relocaliser les commerces et les services administratifs, d’arrêter d’installer de nouveaux lotissements loin des centres-villes, de repenser nos modes de vie et de consommation ? Holà, pas de ça !

          De toute façon, si la bagnole électrique patine, on trouvera d’autres solutions : TotalEnergies ne vient-il pas de tester aux 24 Heures du Mans son nouveau carburant 100 % renouvelable à base de résidus vinicoles ? On roulera au pinard !

          Ah oui, le même jour, mercredi 8, autre décision du Parlement européen : stopper net la réforme du marché carbone. Il a été créé en 2005. Voilà donc dix-sept années qu’il ne marche pas, puisque les émissions de C02 continuent de s’envoler année après année. L’idée était de rendre ce marché enfin un peu efficace en arrêtant progressivement de distribuer des quotas gratuits aux industriels. Horrifiés, la droite et les libéraux ont voté contre. Et les Verts aussi, car d’après eux les délais prévus étaient trop mous du genou. Du coup, le fameux texte clé du fameux Green Deal est repoussé à une date ultérieure. Bon, après dix-sept années d’inefficacité, une de plus ou de moins...

J.-L. P

( le canard enchaîné du mercredi 15 juin 2022 )

 

💩 Europe : les pays hors-UE ne sont pas contraints de respecter les normes de l’Union !

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        Les ministres de l’Agriculture de l’UE ont validé dans les grandes lignes l’instauration de mesures miroir pour les produits agroalimentaires dans le respect des règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

C’est une priorité française depuis le début de sa présidence du Conseil de l’UE. Les fameuses clauses miroir ou réciprocité des normes étaient à l’ordre du jour du Conseil Agriculture et Pêche du 13 juin dernier à Luxembourg.

Cette rencontre faisait suite à la publication d’un rapport de la Commission européenne qui y détaille les modes d’actions permettant d’appliquer des normes environnementales et sanitaires concernant les produits agroalimentaires importés.

          Devant l’augmentation des réglementations sur l’ensemble de la chaîne de production, les agriculteurs européens subissent en effet des distorsions de concurrence face aux pays hors-UE, lesquels ne sont pas contraints de respecter les normes de l’Union.

          C’est ce qui permet par exemple aux lentilles canadiennes d’être importés en Europe dans le cadre du CETA (accord de libre-échange entre l’UE et le Canada), alors qu’elles sont cultivées à grand renfort de pesticides interdits dans l’UE.

          Des différences de traitements qui risquent de s’accentuer avec la stratégie « de la ferme à la table » qui entend diminuer de moitié les pesticides et les engrais à l’horizon 2030.

          « [L’Europe] n’aura rien à y gagner si le relèvement des normes qui s’appliquent à nos agriculteurs se traduit in fine par une baisse de notre production, et une augmentation des importations qui ne répondent pas forcément aux mêmes exigences, avec au final un risque de dégradation du bilan environnemental et climatique global » a expliqué le ministre français de l’Agriculture et président du Conseil Marc Fesneau lors de l’introduction de la session publique.

A l’occasion du Conseil du 21 février dernier, la France, appuyée par les ministres européens, avait déjà insisté sur la nécessité de renforcer la cohérence entre le Green Deal, la politique agricole commune (PAC) et les politiques commerciales européennes.

          Si le principe d’imposer une réciprocité des normes fait l’unanimité dans les différents pays et forces politiques européennes, comme l’ont montré les échanges lors du Conseil, les obstacles sont nombreux, notamment face aux règles fixées par l’OMC.

          Dans son rapport, la Commission détaille les modes d’action permettant la mise en application de normes, dans le respect des règles de l’OMC. « L’UE ne peut pas imposer des normes de façon unilatérale » a précisé Janusz Wojciechowski, Commissaire européen à l’Agriculture. (...) - source -

 

Extraordinaire foutage de gueule !!! Nos maîtres technocrates de cette merde d'Europe ont l'air de découvrir le contenu des traités de type CETA ou TAFTA ou autres qu'ils ont signé et imposé aux populations européennes !!!

 

💩 Europe : Pegasus, les eurodéputés haussent le ton contre la Commission, critiquée pour son inaction

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          Les eurodéputés, réunis en plénière, n’ont pas caché leur amertume face au refus de la Commission européenne de se pencher formellement sur les nombreuses révélations d’espionnages permises par Pegasus, le logiciel espion de la société israélienne NSO Group.

          « Le silence dans les rangs est assourdissant », a déploré Saskia Bricmont, une eurodéputée écologiste membre de la nouvelle commission d’enquête (PEGA) chargée de faire toute la lumière sur l’utilisation des logiciels espions, et dont les travaux ont commencé fin avril. « La Commission et le Conseil ont déjà été plus prompts à prendre des mesures rapides pour des questions de sécurité », a-t-elle ajouté, ironique.

          Réunis au sein d’un consortium, appelé « Projet Pegasus », Forbidden Stories et Amnesty International, en partenariat avec 17 médias, avaient révélé en juillet dernier que NSO Group mettait à disposition de gouvernements un logiciel très sophistiqué, Pegasus, permettant d’avoir d’avoir accès de manière quasi indétectable à l’intégralité du contenu et des échanges ainsi que de pouvoir suivre la géolocalisation d’un téléphone.

          Le logiciel espion aurait permis d’espionner les appareils de nombreux responsables politiques, journalistes et défenseurs des droits humains dans le monde. Plusieurs États membres, dont la Hongrie et la Pologne, ont reconnu être clients de l’entreprise, réfutant toutefois tout agissement condamnable. (...) - source -

 

 

💩 Europe : le méga site de l'américain Intel en Allemagne reçoit 6,8 Mds € de financement européen

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          Le méga site d'Intel en Allemagne reçoit 6,8 Mds € de financement en vertu de la loi européenne sur les puces, Magdebourg aura deux usines de fabrication de puces.

          En Allemagne, Intel va construire un nouveau « méga-site de fabrication de semi-conducteurs de pointe » pour 17 milliards d'euros. C'est le plus gros investissement de l'américain dans le plan annoncé et probablement le plus important jamais réalisé dans le pays. La construction du nouveau site allemand doit commencer au cours du premier semestre 2023. La production pourra démarrer en 2027, en attente d'approbation par la Commission européenne. Cette gigantesque usine se trouvera à Magdebourg. Cette nouvelle fonderie ne fabriquera pas seulement des produits Intel mais devrait également contribuer à la production de puces pour les clients d'Intel Foundry Services. (...)

          Ce projet doit entraîner la création de 7 000 emplois en Allemagne pour la fabrication de l'usine et 3 000 emplois permanents chez Intel lorsque l'usine sera fonctionnelle : « Au centre de l'Europe et avec les meilleurs talents, une superbe infrastructure et un écosystème existant de fournisseurs et de clients, l'Allemagne est un endroit idéal pour établir une nouvelle plaque tournante - une "silicon Junction" - pour la fabrication de puces avancées. Intel prévoit d'investir initialement 17 milliards d'euros, créant 7 000 emplois dans la construction au cours de la construction, 3 000 emplois permanents de haute technologie chez Intel et des dizaines de milliers d'emplois supplémentaires chez les fournisseurs et partenaires. Intel prévoit de se référer au nouveau site sous le nom de Silicon Junction, connectant la technologie. Cette jonction de silicium servira de point de connexion pour d'autres centres d'innovation et de fabrication à travers le pays et la région ». (...)

          La déclaration du budget fédéral allemand révèle que 2,72 milliards d'euros de financement pour le développement de Magdebourg ont été mis de côté pour cette année. Il s'agit d'un morceau important qui convient à un projet comme celui-ci. Intel recevra un total de 6,8 milliards d'euros pour aider au développement de cette installation particulière de nœud avancé. Le financement de l'EU Chips Act est fixé à 40% du coût total de la méga fab, ce qui signifie que la construction coûtera 17 milliards d'euros au total. (...)

          En France, l'installation de deux centres de recherche sur le plateau de Saclay doit créer 1 000 emplois en dix ans. (...)

         L'objectif général de la loi européenne sur les puces est d'atteindre un objectif de production de 20% de la production mondiale de semi-conducteurs d'ici 2030. Actuellement, la production de semi-conducteurs de l'UE représente environ 9% du total mondial. Le Chips Act de l'UE s'inspire du régime de subventions du Chips Act américain (52 milliards de dollars). Il sert le même objectif, à savoir localiser d'importants facteurs de production de haute technologie et sécuriser les chaînes d'approvisionnement critiques. - source -

📌 pour résumer : grâce à la guerre en Ukraine qui permet aux américains de faire les gros bras en Europe ( demandez-vous à qui profite le "crime" ), les entreprises privées américaines - qui paient quasiment aucun impôt en Europe -  s'y développent de plus en plus - surtout en Allemagne - grâce à d'importantes subventions européennes ! Les autres pays européens se contentent des miettes,...

 

💩 Europe : le jour où le paquet climat a explosé en vol au Parlement européen

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          Les eurodéputés ont rejeté, le 8 juin 2022, les compromis sur trois législations climatiques majeures, dont celles modifiant le marché du carbone et instaurant une taxe carbone aux frontières de l’UE. Le paroxysme d’une séance survoltée au Parlement. Les trois textes devront repasser d’ici quelques semaines, le temps de trouver une majorité stable.

          Soudain, la machine s’est enrayée. Après une heure de votes à la chaîne sur des centaines d’amendements au paquet climat, les eurodéputés sociaux-démocrates réclament un répit, à 13 h 25, le 8 juin. « Le groupe a besoin de se concerter une dernière fois », exige leur cheffe de file, l’Espagnole lratxe García Pérez, dans une atmosphère d’assemblée générale étudiante, à Strasbourg.

          Cinq minutes de conciliabule plus tard, elle baisse le pouce, un geste à la romaine qui fait voler en éclats toute majorité sur le marché du carbone (ETS). Le compromis tombe et entraîne dans sa chute le texte sur le Fonds social pour le climat et la taxe carbone aux frontières (CBAM), des législations privées de leur raison d’être, faute d’accord sur l’ETS. Trois pans essentiels du paquet climat, présenté en juillet 2021 par la Commission européenne, censé mettre l’UE sur la trajectoire d’une baisse d’au moins 55 % de ses émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

          Stupeur au Parlement européen, où le travail des commissions et dans les coulisses à l’approche des plénières permet en général de limiter les coups de théâtre de ce genre. Il y a bien des antécédents, comme le rejet de la directive sur les droits d’auteur, en 2018, mais ils sont exceptionnels. (...) - source -

          ... " Résultat de ce rouleau compresseur, les eurodéputé-es ont voté ce mercredi 8 juin pour la suppression définitive des droits à polluer gratuits non pas en 2030… mais en 2034. Face à ce fiasco et d'autres affaiblissements du texte, les parlementaires socialistes et écologistes ont préféré se prononcer contre l’ensemble du projet de réforme du marché carbone, jugé trop peu ambitieux..."

 

💩 Europe : la guerre du sel

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          Comme du gros sel dans le sablier. Cela fait presque cinq ans maintenant que la Commission européenne se casse la tête pour définir ce qu'est un sel bio. Pour les 600 petits exploitants de marais salants des côtes bretonne et vendéenne, seul leur sel marin artisanal est digne de bénéficier de l'estampille « Agriculture biologique ». Une alléchante étiquette « AB » que lorgnent aussi les producteurs de sel industriel. Au premier rang desquels l'allemand Esco, propriétaire de la marque Cérebos, et le groupe français Salins (La Baleine), qui extrait ses 100 000 tonnes par an de Camargue ainsi que d'une gigantesque mine en Meurthe-et-Moselle (« Conflit », 2/10/19).

          Dans une première version du cahier des charges, Bruxelles avait mis dans le même panier bio le sel marin récolté à la main dans des petits bassins d'une dizaine de mètres carrés et celui extrait mécaniquement par des robots moissonneurs sur des exploitations de plusieurs hectares. Plus salé encore : l'Europe avait carrément envisagé d'accorder la fameuse certification bio au sel minier, également utilisé pour déneiger les routes ou dans les lave-vaisselles.

          La levée des spatules des paludiers l'avait obligé à revoir fissa sa copie et à mandater un groupe d'experts. Il y a quelques semaines, la Commission a rendu une troisième version de son projet de règlement. Entre-temps le gouvernement français a enfin tapé du poing sur la table à Bruxelles pour détendre ses paludiers contre les Allemands, qui voulaient protéger leurs mines de sel. Il faut dire que nos députés lui avaient mis la pression en votant, en février une résolution limitant la certification bio au sel récolté à la main. Résultat des courses : la Commission a exclu de son projet de règlement le sel minier extrait à coups d'explosifs ou par procédé chimique. En revanche, le sel de mine prélevé par des raboteuses rotatives pourra prétendre au label bio. Comme du sel sur la plaie, pour nos paludiers.

          Et le pire est peut-être à venir, puisqu'une quatrième et dernière mouture du cahier des charges est prévue à l'automne. Une aubaine pour les Allemands, qui vont pouvoir intensifier leur lobbying auprès de la Commission. De leur côté, les Espagnols, profitant du fait que le nouveau règlement européen sur les produits bio est entré en viqueur en janvier sans le cahier des charges sur le sel « AB », ont déjà interprété le texte à leur sauce pour vendre du sel marin industriel sous étiquette bio.

Tout cela ne manque pas de sel...

( extrait du Canard Enchaîné n° 5299 du mercredi 1er juin 2022 page 5 )