l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables des peuples européens...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> prix de la France moche 2022 : le palmarès

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          Communiqué de Paysages de France, association agréée dans le cadre national au titre du Code de l'environnement, indépendante des pouvoirs économique et politique.

          Comme chaque année, nous avons simplement proposé à nos adhérents de photographier un lieu qu’ils trouvaient « moche » dans leur environnement. Ce qu’ils n’ont pas manqué de faire. Les photos ont été triées, regardées, analysées et, ça y est, les choix ont été faits.

          Le beau, le moche, c’est bien sûr subjectif. À chacun donc d’ouvrir les yeux et de porter son propre regard sur les lieux retenus. Il ne s’agit pas d’un classement des villes les plus moches, mais de quatre endroits de France, dans quatre communes de France, qui, pour nous, représentent un peu de la France moche.

Le palmarès 2022

Prix de la « campagne » publicitaire : avenue des Loisirs, Moussac (Gard)

Une avenue qui porte bien son nom : la lecture de tous ces panneaux permet aux automobilistes de ne pas s’endormir au volant et d’avoir tout « loisir » de choisir une activité. Bien vu !

 

► Prix de la « mise en lumière » du paysage : Villard-de-Lans (Isère), pour son panneau d’information municipale.

Merci à la mairie pour cet indispensable panneau numérique qui nous informe que nous sommes bien à Villard-de-Lans, qu’il est 16 h 35 et qui… nous montre le paysage qu’on pourrait voir s’il n’était pas là !

 

► Prix de la [ triste ] banalité : zone commerciale d’Aubière (Puy-de-Dôme)

Participez à notre jeu : où se trouve cette zone commerciale ? (Indice : elle ressemble parfaitement à la plupart des zones commerciales de France.)

 

► Prix de l'agression du paysage « en Réunion » : Chaussée Royale, Saint-Paul (la Réunion)

Trois doses de whisky, une dose de SUV : merci à la commune de Saint-Paul de nous offrir ce cocktail !

 

          Les maires des quatre communes concernées ont reçu leur prix il y a quelques jours. Pas sûr qu’ils apprécient cette distinction. Il ne s’agit pourtant en aucun cas pour notre association de stigmatiser telle ou telle commune, mais bien de mettre en évidence des atteintes à des paysages urbains.

          Pas d’inquiétude cependant : dans la plupart des cas, il est possible de remédier simplement à ce qui dénature ces paysages du quotidien : en instaurant ou modifiant un règlement local de publicité, en demandant aux préfets d’intervenir pour des publicités en infraction, ou en choisissant simplement de ne pas céder à la « modernité » d’un panneau numérique !

          Gageons que ces prix 2022 continueront d'ouvrir les yeux de ceux et celles qui semblent se voiler la face au nom du progrès et de la modernité devant des zones commerciales tentaculaires, des rues saturées de panneaux publicitaires ou une bétonisation galopante…

Pour ne pas s’habituer à la laideur. - source -

 

Retour sur les prix de la France moche 2021

          Que s’est-il passé depuis l’année dernière dans les quatre communes primées en 2021 ? La situation a-t-elle évolué ? Nous faisons le point.

- Dambach-la-Ville : à la suite de l’intervention de Paysages de France auprès de la préfecture, le panneau installé tout près d’un monument historique a été retiré.

- Montalieu-Vercieu : les panneaux illégaux d’entrée de ville ont été retirés par la DDT de l’Isère à la demande de l’association. Cependant, le maire de Montalieu-Vercieu lui demande des dommages et intérêts à hauteur de 3,5 millions d’euros pour préjudice à l’image de sa commune.

- Le Havre : la publicité pour l’alcool sur un grand nombre de mobiliers urbains n’a fait réagir ni le maire du Havre, ni JCDecaux qui semblent se satisfaire de cette situation.

- Migné-Auxances : notre demande de régularisation des publicités et enseignes illégales n’a pour l’instant pas été suivie d’effet. Mairie et préfecture refusent d’agir.

Cela montre, s'il le fallait encore, que certains maires petits barons locaux s'estiment au-dessus des lois/règlements qu'ils imposent de leur côté férocement à leurs administrés... De nos jours, il faut bien trop souvent rappeler à ces personnes que nous sommes en démocratie et qu'ils ne sont pas nos seigneurs !

 

> PeerTube : plateformes vidéos libres et gratuites

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          PeerTube, proposé par Framasoft, est l'alternative libre et décentralisée aux plateformes vidéos, qui vous donne accès à plus de 600 000 vidéos proposées par 150 000 utilisateur⋅ices et visionnées plus de 70 millions de foi...

          L’ambition de PeerTube, c'est d’être une alternative libre et décentralisée  aux services de diffusion de vidéos. Le but n’est pas de remplacer, mais de proposer quelque chose d’autre, avec des valeurs différentes, en parallèle de ce qui existe déjà.

 

Alors pourquoi s'en priver ? >>> c'est par ici

> de l’Etat démocratique à l’état mafieux

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          On entend de plus en plus dire « qu’on n’est plus en démocratie ». Et que le « système » politique qui est imposé présentement aux Français ressemble à s’y méprendre au régime féodal (qui est à l’origine un système « mafieux »). D’autant, ajoutent les plus perfides, que le comportement d’E. Macron, qui ès-président de la République se plait à formuler publiquement son bon vouloir et notamment celui « d’emmerder » possiblement des gens (qui sont cependant des citoyens et non les manants de jadis) leur fait penser, plus à celui du shérif de Nottingham, qu’à celui d’un dirigeant d’un État … démocratique.


Ces réflexions méritent d’être approfondies.

          Dans le système « mafieux » d’aujourd’hui, les mafieux sont des entrepreneurs / opérateurs économiques, mais aux activités prohibées (drogue, proxénétisme). Prohibées ou non : ramassage des ordures, travaux publics et diverses autres activités permettant aussi de gagner de l’argent et de « blanchir » l’argent « sale »… Mais ce, avec la collaboration complice (ici cachée) de titulaires de charges officielles. Lesquels ont leur poste grâce aux opérateurs économiques dont s’agit, ou « touchent » d’une manière ou d’une autre.

          La population quant à elle, n’est pas consultée et est fortement priée de subir. En étant encouragée à le faire par des messages calibrés ou la distribution de quelques aumônes.

          Dans l’État démocratique au contraire, le « peuple » maîtrise (réellement) les règles de fonctionnement de la société ( v. entre autres la définition de Lincoln à Gettysburg) , et désigne des mandataires qui utiliseront leur pouvoir de décision pour réguler les activités et pour protéger (c’est ce qu’on appelle la recherche l’intérêt « général ») tout ou partie de la population des effets pervers que certaines activités privées des opérateurs économiques peuvent comporter. Les représentants s’abstenant (évidemment) de toute compromission.

Ceci rappelé, qu’observons-nous ?

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> un journalisme de préfecture

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          (...) Marcher sagement dans les rues parisiennes, passe encore. Mais avisez-vous de séquestrer un patron ou d’arracher la chemise d’un DRH, et claque le coup de fouet médiatique. À croire que seul le corps des puissants mérite d’être défendu. Lui qui n’est presque jamais exposé ni au travail, ni en politique, ni dans la rue, qui est préservé des contrôles de police au faciès ou des effets mortels de l’austérité. Un ouvrier n’aura pas droit aux mêmes égards. Il n’a pourtant guère le luxe d’oublier que le sien – de corps –peut être abîmé, violenté, brimé. Occultées, les violences qui ne font ni bruit ni flamme : les familles condamnées à se nourrir au Secours populaire, les discriminations infligées aux personnes handicapées et aux minorités, aux classes populaires des banlieues et des campagnes, les humiliations et les morts au travail. Dans la presse quotidienne régionale, les accidents du travail sont traités comme de simples faits divers, quand ce sont pourtant des faits sociaux (650 000 victimes par an).

          Le plus souvent, les journalistes se limitent à répercuter l’information transmise par la police, les pompiers ou la justice. Et même quand il affirme mener l’enquête et en tire quelque gloire, le « quatrième pouvoir » reste fortement tributaire de ces mêmes sources et des intérêts qui les animent. Ainsi du journalisme d’investigation – celui qui fait démissionner des ministres ou frémir des conseillers mais beaucoup plus rarement tomber des dirigeants d’entreprise, dont Pierre Péan, journaliste et investigateur hors pair, décrivait les méthodes : « Il ne s’agit pas d’enquêter, mais d’attendre une fuite. Celle d’un procès-verbal d’audition ou d’enquête que transmet un juge, un policier, un avocat. Le document arrive, hier par fax, aujourd’hui par messagerie chiffrée. L’intrépide limier s’emploie ensuite à le réécrire en style journalistique. » De sorte que l’investigation, si elle est parfois utile au dévoilement des pratiques oligarchiques, est le plus souvent un outil de régulation interne à la classe dominante. Et Péan d’ajouter : « la joie mauvaise de voir tomber les corrompus a souvent pour corollaire l’impuissance face aux structures corruptrices, qui, elles, restent en place quand un ministre chasse l’autre. On se croit vengé, mais rien n’a changé. » (...)

          De la loi « sécurité globale » à la loi sur le secret des affaires, en passant par la loi contre les « fake news », la politique d’Emmanuel Macron s’est ainsi traduite par la mise en place d’un arsenal juridique visant à restreindre la liberté d’informer. Depuis la loi « travail » en 2016, les journalistes sont de plus en plus souvent entravés dans leur travail. La loi « sécurité globale », définitivement adoptée par l’Assemblée nationale le 15 avril 2021, a marqué une étape supplémentaire dans la mise au pas de la profession : l’un de ses articles punit de 45 000 euros d’amende et d’un an de prison la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou gendarme en fonction, dans le but de « porter atteinte à son intégrité physique ou psychique ». Très contestée, cette disposition a d’ailleurs valu à l’État français cet avertissement du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU : « L’information du public et la publication d’images et d’enregistrements relatifs à des interventions de police sont non seulement essentiels pour le respect du droit à l’information, mais elles sont en outre légitimes dans le cadre du contrôle démocratique des institutions publiques. » À plus forte raison quand l’écosystème médiatique fonctionne comme une bulle. Perméable aux sources policières, mais imperméable aux témoignages de victimes de la répression. - source -

Quoi attendre d'autre des médias aux mains des milliardaires et des journalistes prêts à tout pour plaire au pouvoir ?

> la guerre des bassines n'a pas fini de bassiner

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          Stocker Veau l’hiver dans de grandes citernes pour l’utiliser l’été quand elle manque, l’initiative divise experts, écologistes et agriculteurs.

          Le chantier controversé des mégabassines de Sainte-Soline a redémarré le 8 novembre, une dizaine de jours après les violents affrontements qui ont eu lieu entre la police et les opposants au projet. Des milliers de manifestants s’étaient alors rassemblés dans la commune des Deux-Sèvres pour protester contre ces immenses piscines, qui servent à stocker l’eau pompée l’hiver dans les nappes phréatiques pour l’utiliser l’été.

          Si le ministre de l’Intérieur réduit le débat à une opposition entre écologistes et agriculteurs, tous les producteurs ne soutiennent pas cette gestion de l’eau. La Confédération paysanne, par exemple, s’est associée au mouvement contre les bassines. « On ne dit pas qu’il ne faut pas irriguer, explique Nicolas Fortin, membre du syndicat dans la Vienne, mais il faut adapter la consommation à la ressource disponible. Ces réserves, subventionnées à 70 % par l’État, ne bénéficient qu’à quelques-uns, dont beaucoup font du maïs. »

          D’autres techniques, pratiquées par des agriculteurs de la région, permettent d’économiser l’eau : arroser au goutte-à-goutte, développer les cultures moins gourmandes, faire paître davantage le bétail ou opter pour des récupérateurs d’eau de pluie.

“Eau désespoir !”

          Plus d’une centaine de bassines sont pourtant en projet dans toute la France, dont 18 dans les Deux-Sèvres et 30 dans la Vienne. Elles prennent exemple sur les 24 réserves vendéennes construites il y a vingt-cinq ans. Et il n’y a pas que des bassines publiques. Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne,relève : « Certaines fermes-usines ont les moyens de construire, seules, des bassines et accaparent ainsi les volumes d’eau. » Pampr’œuf, un élevage de poules pondeuses des Deux-Sèvres, a ainsi dépensé 500 000 euros pour avoir sa réserve privée (« Ouest France », 10/3).

          Même quand elles sont publiques, certains irrigants dénoncent une inégalité de traitement entre agriculteurs. Rémi Laurendeau, maraîcher des Deux-Sèvres, a fait une demande de raccordement à la bassine de Saint-Sauvant auprès de la coopérative de l’eau, mais son exploitation a été jugée trop petite pour que cette opération soit rentable. Pourtant, comme d’autres, il participe au financement de réserves, dont il ne bénéficie pas.

          Lors de l’assemblée générale de la coopérative, en septembre, le vote pour confirmer le budget des bassines n’a récolté que 68 % des voix. Les frais liés au renchérissement des prix de l’électricité (nécessaire pour actionner les pompes à eau) et à la sécurisation des réserves ont fait douter plus d’un agriculteur.

          Un producteur membre de la coopérative, partisan des bassines, se défend : « Ceux qui se mettent aux haricots verts doivent avoir de l’eau sécurisée pour obtenir des contrats » (avec Bonduelle, par exemple). Et d’ajouter : « Ceux qui ne seront pas raccordés paient deux fois moins cher, et le fait de substituer de l’eau, l’hiver, sécurise l’eau, l’été. » Est-ce si limpide ?

Coup de pompe

          Les bassines permettent-elles vraiment de diminuer la consommation d’eau en été ? Les irrigants se sont bien engagés à réduire leurs prélèvements pendant la saison sèche. Mais, pour Sara Fernandez, géographe à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), « le risque, c’est que les réserves de substitution poussent à augmenter les prélèvements, comme cela a déjà pu être observé. Les réserves vont créer de nouvelles tensions sociales si elles produisent deux catégories d’usagers, avec des droits ou des soutiens financiers différenciés ».

          Pour convaincre les non-raccordés de mettre la main au porte-monnaie, les coopératives promettent qu’ils pourront prélever, l’été, ce que leurs collègues raccordés ne pomperont plus à cette saison. Mais le préfet de la Vienne met un bémol. « En cas de sécheresse, je prendrai des arrêtés de restriction d’usage de l’eau », confie-t-il au « Canard ». Conclusion : certains agriculteurs vont rester soumis aux risques climatiques, tandis que leurs collègues reliés aux bassines vont y échapper.

          Encore faut-il que tout soit techniquement au point : sortir l’eau de sa nappe phréatique pour la stocker en surface l’expose à une prolifération d’algues et de cyanobactéries (des micro-organismes susceptibles de produire des toxines). Un rapport de 2018 de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne (CACG) explique qu’une pellicule d’algues se forme et tend à boucher les canalisations sur les réserves existantes... nécessitant un entretien coûteux.

          La CACG conseille aussi de couvrir les retenues. Car, d’après les porteurs de projets, exposer la flotte au soleil et au vent entraîne une évaporation de 4 % dans l’atmosphère. Un phénomène qui augmentera avec les effets du réchauffement climatique, selon un hydrologue de l’Inrae. Des raisons semble-t-il insuffisantes pour arrêter de bassiner... ( Adèle Hospital et Mathilde Picard, le Canard enchaîné n° 5323 du mercredi 16 novembre 2022 )

Et les particuliers ? Ils subiront les interdictions préfectorales qui fleurissent l'été et, s'ils arrosent leur potager pour améliorer l'ordinaire et mieux survivre, ils vont se prendre une amende de 135€ pendant que l'agro-alimentaire se goinfre...

 

🎨 Bernard Guilain, vous connaissez ?

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          " Né à Hénin-Beaumont, dans le Pas de Calais, en février 1955, il vit et travaille près d'Arras. La grisaille ambiante de sa région l’a sans doute poussé vers la peinture. Toujours est-il qu’il peint depuis de nombreuses années à l’huile, à l'aquarelle et au pastel..."

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> autoroute sans barrière de péage : comment fonctionne ce dispositif lancé en France ?

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          La première autoroute à «flux libre» est mise en service vendredi 4 novembre pour traverser l’Allier. Pour éviter une amende, ses utilisateurs auront le choix entre se procurer un badge, payer en ligne ou sur une des 16 bornes installées au bord de la route.

          Les retours de vacances pourraient réserver des surprises dans l’Allier. A partir de ce vendredi, les automobilistes vont devoir s’organiser s’ils veulent éviter une amende pour emprunter l’A79, première autoroute payante sans barrière de péage de France. Cette autoroute longue de 80 kilomètres traverse le département d’Ouest en Est, pour relier Montmarault (Allier) à Digoin (Saône-et-Loire). Cette expérimentation, menée jusqu’en 2025, se substitue à la route nationale 79 qui était en travaux depuis deux ans. Mis en place depuis longtemps à l’étranger, ce type d’autoroutes en «flux libre» est appelé à se généraliser dans les prochaines années. Libération fait le point.

Le «flux libre», c’est quoi ?

          Concrètement, les usagers pourront passer au péage sans ralentir ni s’arrêter, en passant sous six portiques. Il s’agit des mêmes structures que ceux qui avaient été installés pour l’éphémère écotaxe poids lourds, entre 2014 et 2017.

          Ils sont dotés de capteurs ainsi que de trois caméras par sens de circulation, dont la bande d’arrêt d’urgence, pour identifier les véhicules, précise sur son site le groupe des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) qui gère ce tronçon. A l’extrémité du portique, une autre caméra évaluera la longueur du véhicule et le nombre d’essieux.

          A noter que ces caméras ne serviront pas à scruter la vitesse des véhicules, y compris en cas de non-respect des vitesses autorisées : «Ce qui intéresse le concessionnaire c’est le véhicule en lui-même, ainsi que sa plaque minéralogique», assure APPR.

Comment fonctionne le paiement ?

          Les automobilistes disposeront de plusieurs façons de s’acquitter de la douloureuse. La solution la plus simple est de se procurer un badge de télépéage classique, quel qu’en soit le fournisseur. Auquel cas, le prélèvement est automatique.

          Il sera également possible de payer sur le site de la nouvelle autoroute, soit en enregistrant une fois pour toutes son numéro d’immatriculation et ses coordonnées bancaires, soit en réglant chaque passage. Sinon, dernière possibilité : 16 bornes installées notamment sur des aires de l’autoroute, qui permettront de payer en carte ou en espèces.

          « Le client a 72 heures pour régler son trajet», souligne Pierre Méau, directeur clientèle adjoint des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), le groupe qui gère ce tronçon. Faute de quoi, une amende de 90 euros viendra s’ajouter au montant du péage, et même 375 euros sans règlement dans les soixante jours. L’exploitant aura accès au fichier des plaques d’immatriculations européennes. « C’est bien le propriétaire du véhicule qui sera redevable en cas de problème de paiement», et non le conducteur, rappelle d’ailleurs le groupe APPR.

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> de grandes entreprises veulent utiliser des montres connectées pour suivre chaque mouvement des travailleurs.

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          Deux des plus grandes entreprises de viande aux États-Unis ont investi dans une application de montre connectée qui permet aux managers de suivre et de surveiller les mouvements des travailleurs. Selon un rapport d'Investigate Midwest, un organisme de presse à but non lucratif couvrant l'industrie agroalimentaire, JBS et Tyson Foods ont investi dans Mentore, une start-up qui prétend utiliser les données de surveillance et l'IA pour améliorer la productivité des travailleurs et réduire les blessures au travail.

          Une fois associée à une montre connectée compatible, l'application de Mentore utilise des capteurs pour collecter des données sur la force, la rotation, la vitesse et le mouvement directionnel du bras d'un travailleur lorsqu'il effectue à plusieurs reprises la même tâche. L'algorithme de l'entreprise analyse ensuite ces données pour déterminer si ces mouvements sont sûrs et alerte l'individu s'il s'avère qu'il utilise trop de vitesse ou de force. Selon le rapport et le cofondateur de Mentore, Apoorva Kiran, la montre peut également détecter la déshydratation.

          Ces données de surveillance brutes sont ensuite converties en métriques en temps réel qui sont rendues visibles aux superviseurs sur un tableau de bord. Pour le moment, il semble que Mentore prévoit de lutter contre l'incertitude et les problèmes de transparence concernant l'application en permettant aux travailleurs d'accéder à leurs scores de « risque de blessure » actuels ainsi qu'aux historiques, mais il n'est pas clair s'ils peuvent faire quelque chose pour contester les mesures en temps réel sur la montre elle-même. L'application peut également différencier des « mouvements actifs intenses » des « mouvements actifs légers ». Selon le site de Mentore, ce type de données peut « améliorer la productivité, le chiffre d'affaires et la sécurité à grande échelle en temps réel ».

          En raison de la rapidité et de la répétitivité du travail, les usines de transformation de la viande comptent parmi les lieux de travail les plus dangereux du pays, les travailleurs souffrant souvent de microtraumatismes répétés entraînant des dommages plus graves, comme des amputations facilement évitables et même des mutilations. Magaly Licolli, directrice exécutive de Venceremos, une organisation à but non lucratif basée dans l'Arkansas qui soutient les travailleurs de l'industrie de la volaille, déclare que bon nombre de leurs membres qui ont été employés ou ont travaillé pour Tyson Foods ne connaissent que trop bien les dangers qui accompagnent les demandes de productivité accrue.

          « Tout ce qui est mis en œuvre dans l'usine, c'est pour le bénéfice de l'entreprise elle-même, pas pour les travailleurs », déclare Licolli. « Maintenant, ils utilisent la technologie pour surveiller les travailleurs afin de voir combien ils peuvent mettre de plus sur leurs épaules ».

          Selon Investigate Midwest, le système a déjà été installé sur environ 10 000 appareils dans cinq industries dans quatre pays différents, dont les États-Unis, le Canada, le Chili et le Japon. Cette décision reflète des pratiques de suivi controversées similaires que de nombreuses autres entreprises, dont Amazon, ont tenté de mettre en œuvre au fil des ans dans le but d'augmenter la productivité des travailleurs.

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