l'union européenne et la finance sont les ennemis cupides, perfides et impitoyables de ses populations surexploitées...


-> Elections européennes le 9 juin, allez voter pour contrer ceux qui vous détroussent et vous oppriment depuis des décennies sans aucun état d'âme !...

> le pesticide chlordécone : pas de responsables ni de coupables !

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         Dix-sept années de procédure, et tout ça pour rien. Le tribunal judiciaire de Paris l’a décidé : personne n’est responsable ni coupable d’avoir déversé massivement pendant plus de vingt années, de 1972 à 1993, du chlordécone, redoutable pesticide tueur de charançons, dans les bananeraies de la Martinique et de la Guadeloupe.

          S’il a empoisonné les hommes (90 % des Antillais en ont dans le sang), et des milliers d’hectares de terres agricoles pour des centaines d’années, c’est certes la faute de l’État et des industriels, dit l’ordonnance de non-lieu. Laquelle reconnaît que les États-Unis ont, eux, interdit cette substance dès 1976, que deux rapports officiels, en 1977 et en 1980, ont alerté sur ses dangers, que son interdiction a été décrétée en 1990, et que seul un intense travail de lobbying des industriels et des producteurs a permis d’en prolonger l’usage durant trois années. Ni responsable ni coupable, donc. Mais ce « sentiment qui prévaut », note Fred Reno, professeur à l’Université des Antilles, que « l’action publique s’est mise au service d’intérêts privés » (« Le Monde », 15/1).

          Ce jugement tombe au moment où Générations futures publie une étude montrant qu’il y a des PFAS partout sur le territoire et qu’ils posent un vrai problème de santé publique (1). Ces composants perfluorés aux noms poétiques (per- et polyfluoroalkylés), les industriels en ont mis dans des tas de produits (peintures, pesticides, emballages alimentaires, textiles, etc.), car ils sont antiadhésifs, imperméables et résistants à de fortes chaleurs.

          Ils sont présents dans toute la chaîne alimentaire, on les trouve aussi dans l’air, et surtout dans l’eau : comme l’a calculé l’ONG, dans pas moins de 36 % des analyses d’eau de surface. Et 100 % de la population française en est imprégnée (Santé publique France 2019).

          Persistants au point qu’ils ont gagné le surnom de « polluants éternels », ces composés chimiques ne sont pas vraiment des amis de la santé humaine : cancers, perturbations du système endocrinien, augmentation du taux de cholestérol, baisse de la fertilité (« Le Monde », 13/1). Mais leur surveillance est incomplète, disparate, avec des seuils de quantification différents au gré des agences de l’eau et des départements, et seulement une vingtaine de substances surveillées alors que la famille des PFAS en comporte plus de 4 000...

          Un plan d’action gouvernemental est annoncé avant la fin du mois. Mais pas de procès en vue, pour l’instant. L’ordonnance de non-lieu est déjà prête. ( Jean-Luc Porquet (extrait du canard enchaîné du 18 janvier 2023)

Non-lieu tout à fait "normal" pour une "justice", qui, comme les autres institutions, estime que les intérêts économiques et financiers passent largement avant la santé publique...

          D'une autre côté, vous vous étonnez que votre commune contrôle seulement 50 substances dans votre eau dite potable ? C'est que les autres substances non contrôlées sont largement plus dangereuses que celles choisies pour les contrôles, mais, comme cela "on" les ignorent ! Facile, non ? ET, l'agro-alimentaire peut continuer à vous faire crever - vos enfants et votre famille - dans un silence assourdissant !

 

> les nappes d'eau souterraine en France au 1er janvier 2023

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- source -

A superposer avec la carte de l'agriculture intensive et celle des bassines,...

et, s'il le fallait : " Autour de la Garonne, la guerre de l'eau a débuté " - source et article - et le commentaire de Concombre29 : " En Haute-Garonne, environ 50 000 ha sont irrigués. La culture du maïs est majoritaire, elle représente 60 % des surfaces, le soja 16 %, les cultures maraîchères et horticoles 6 %, le sorgho 6% ... L’Union Européenne distribuera cette année 7,7 milliards d’euros en subventions directes dans le cadre de la Politique Agricole Commune (PAC). Ces subventions sont notoirement utilisées pour le maïs irrigué, malgré le fait que le maïs n’est pas adapté à notre sol . Bref on cultive des subventions...."

 

> les interrogations de l’état-major français face aux opérations cyber américaines en Europ

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          Depuis la guerre en Ukraine, les Etat-Unis ont envoyé plusieurs équipes spécialisées pour aider les pays se sentant vulnérables aux cyberattaques russes. Du côté français, on s’inquiète que ces démarches ouvrent la voie à des opérations plus larges d’espionnage.

          C’est une mise en garde sobre, mais formulée de manière insistante par le patron du commandement de la cyberdéfense (Comcyber) français, le général Aymeric Bonnemaison. Les opérations de soutien technique effectuées par des équipes de militaires américains sur les réseaux de plus en plus de pays européens, notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, afin de traquer d’éventuelles intrusions russes, « questionnent », a déclaré ce haut gradé français, jeudi 12 janvier, à l’occasion du point presse hebdomadaire du ministère des armées.

          Un euphémisme poli de la part du très discret chef du Comcyber, qui avait déjà qualifié de « relativement agressives » ces opérations américaines lors d’une audition à huis clos devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale, en décembre 2022, rendue publique le 4 janvier. Ces propos viennent mettre en lumière les inquiétudes françaises vis-à-vis de ces manœuvres de Washington, en particulier auprès des pays du flanc est de l’Europe.

          En ouvrant le cœur de leurs réseaux aux cybercombattants américains, ces pays s’exposent à une forme d’« entrisme », avait été jusqu’à affirmer, devant les parlementaires, le général Bonnemaison. Cet « entrisme » n’a pas été détaillé plus avant, le 12 janvier. Mais tous les spécialistes estiment qu’en matière cyber, le simple fait qu’un pays laisse accéder une puissance étrangère, même alliée, à ses capacités les plus sensibles, est la porte ouverte à des opérations de collecte de renseignements, donc d’espionnage.

          Outils intrusifs : le risque est d’autant plus élevé que les outils de surveillance des Etats-Unis sont considérés comme parmi les plus performants, mais aussi les plus intrusifs, du bloc occidental. Les Etats-Unis sont venus « combler un vide », « je ne peux pas m’y opposer », a commenté le général Bonnemaison, jeudi. Mais la démarche américaine « va assez loin », avait-il aussi glissé lors de son audition devant les députés en décembre, ajoutant : « Elle protège, mais avec une présence marquée au service de la diplomatie. »

          « Derrière le soutien technique américain en matière cyber, il y a clairement un enjeu de renforcement des alliances avec un certain nombre de pays, décrypte Julien Nocetti, enseignant-chercheur à l’académie militaire de Saint-Cyr et chercheur à l’Institut français de relations internationales (IFRI). A terme, cela pose nécessairement la question des frictions avec les réseaux alliés. »

          Plus d’une trentaine de ces opérations, baptisées « Hunt Forward Operations » (HFO – littéralement « opérations avancées de chasse ») par le Cyber Command américain, ont été menées depuis 2018 dans quelque 18 pays, selon des éléments rendus publics par le Pentagone à la fin de 2022. Cela a été le cas avant la guerre en Estonie, au Montenegro et en Macédoine du Nord, en mai en Lituanie et, en août, en Croatie. Or, ces HFO sont clairement définies par le Pentagone comme une stratégie de « défense avancée » et d’« engagement constant » visant à protéger les réseaux américains « en opérant aussi près que possible de l’origine de l’activité de l’adversaire ».

          Liens étroits entre le Pentagone et les Gafam : la plus importante de ces HFO a été conduite en Ukraine. Une équipe composée d’opérateurs de l’US Navy et du corps des marines était présente aux côtés des Ukrainiens pour s’assurer que leurs réseaux n’avaient pas été infiltrés par la Russie jusqu’à quelques jours avant le déclenchement de l’offensive russe. La résilience du réseau ukrainien face au très grand nombre de cyberattaques russes se révèle désormais un passeport en or pour l’offre de service américaine.

          Si cette stratégie contrarie Paris, c’est aussi parce qu’elle prend de court ses propres ambitions. Voilà des années que la France, avec d’autres pays, pousse au renforcement des capacités cybermilitaires européennes, notamment à travers la création de groupes d’intervention cyber (GIC) pouvant aider les pays qui subiraient une attaque majeure ou se sentiraient vulnérables. Mais c’est seulement en novembre 2022 que la Commission européenne a accouché d’une stratégie concrète en la matière, soit plus d’un an et demi après l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).

          Les Etats-Unis ont aussi une longueur d’avance en raison des liens étroits entre le Pentagone et les Gafam sur certaines briques technologiques. D’autant que Google et Microsoft ont débloqué des sommes colossales pour soutenir Kiev depuis la guerre. Le vice-président de Microsoft, Brad Smith, a annoncé, en novembre 2022, une enveloppe de 100 millions de dollars (92 millions d’euros). « Cette aide s’ajoute à celle déjà fournie par sa firme pour héberger les données ukrainiennes dans des data centers hors d’Ukraine et qui pose des questions éthiques et juridiques », détaille M. Nocetti, de l’IFRI.

          Un « cyberparapluie » Ce tournant du Pentagone donne progressivement corps à une notion jusqu’ici limitée aux cercles d’initiés : celle de « cyberparapluie » (cyber umbrella), comme il existe un parapluie nucléaire. « Aux Etats-Unis, on se demande si la coalition ad hoc déployée pour défendre l’Ukraine pourrait être reproduite ailleurs, notamment contre une menace chinoise à Taïwan. Mais en Europe, la perspective de s’appuyer sur un parapluie cybernétique fourni par une poignée de sociétés américaines suscite un certain malaise. Les points de vue se heurtent aux questions sans réponse concernant le financement et la souveraineté », décryptaient en décembre 2022 des spécialistes du cyber dans une note pour la fondation Carnegie.

          Les investissements dans le cyber font aujourd’hui figure de priorité pour l’exécutif dans le cadre de la future loi de programmation militaire (LPM), mais les arbitrages sont toujours en cours concernant les montants qui pourraient être réellement alloués. Depuis le début de la guerre, la France n’a mené qu’une seule opération comparable à celle des Américains : au Monténégro, en août, après qu’une importante cyberattaque a ciblé les institutions du pays. - Elise Vincent - source -

Tu parles ! L'objectif essentiel de nos "amis" américains - aux abois - est de détruire l'économie européenne, et avec la guerre en Ukraine ( dont ils sont les seuls bénéficiaires ) celle de la Russie avec... Que ce soit Obama, Trump ou Biden ou celui d'après, c'est et sera toujours : "Make America Great Again" !

 

> la « grande démission » : mythe ou réalité ?

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          Le spectre d’une « grande démission » hante le marché de l’emploi en France. Mais d’où provient cette expression qu’on entend de plus en plus souvent dans les médias, et quelle réalité recouvre-t-elle ? Le phénomène du big quit désigne une importante vague de démissions qui a eu lieu aux États-Unis pendant la pandémie de covid-19. En effet, plus de 38 millions d’américain-e-s ont quitté leur emploi en 2021 (sur 162 millions d’emplois). Un chiffre d’autant plus impressionnant que 40% des démissionnaires n’avaient pas encore trouvé de nouvel emploi lorsqu’ils ont quitté leur poste ! Le secteur tertiaire est le premier concerné, en particulier les emplois mal rémunérés dans l’hôtellerie-restauration, le commerce ou les entreprises de services.

          En France, on entend une petite musique similaire : les entreprises peinent à recruter, les Français-e-s « ne veulent plus travailler » ou « ne travaillent pas assez » … Qu’en est-il réellement ? Selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES), le nombre de démissions est effectivement élevé : plus de 520 000 travailleurs-euses ont quitté leur emploi au 1er trimestre 2022, un chiffre comparable à la période 2008-2009 au plus fort de la crise financière. Pas d’inquiétude, selon la DARES, pour qui ce phénomène est conjoncturel et s’explique par la reprise économique post-covid-19 : « Durant les phases d’expansion économique, de nouvelles opportunités d’emploi apparaissent, incitant à démissionner plus souvent ». Une situation globalement favorable aux salarié-e-s, et qui devraient déboucher sur une hausse généralisée des salaires.

          Or, le salaire est la première cause de démission des travailleurs-euses en France. En 2022, les salaires auraient augmenté de 3% en moyenne, une hausse néanmoins imperceptible face la flambée de l’inflation s’élevant à 6,2% sur l’année 2022. Pour gonfler les salaires, les entreprises ont prioritairement eu recours aux dispositifs de salaire variable et aux primes défiscalisées et désocialisées pour le pouvoir d’achat. Il s’agit principalement d’augmentations ponctuelles, ce que dénoncent certain-e-s économistes, car parallèlement le montant des dividendes versés aux actionnaires continue de battre des records. Ces inégalités de revenu alimentent la précarité et engendrent une nouvelle classe de « travailleurs-euses pauvres ». Selon l’Insee, ces personnes qui « occupent un emploi mais sont malgré tout dans un ménage dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté », représenteraient environ 7% de la population active en France. Le traditionnel CDI cède du terrain à la flexibilité néolibérale, prenant la forme de CDD, d’intérim, de temps partiels et d’ubérisation. Ces statuts d’emploi, plus précaires et souvent mal rémunérés, remettent au question le salariat et les droits sociaux qui leur sont associés. Le Parlement européen a d’ailleurs voté lundi 12 décembre en faveur de mesures visant à mieux protéger les travailleurs-euses des plateformes numériques (Uber, Deliveroo, Just Eat, etc.) et à requalifier leur statut d’indépendant face à la présomption de salariat. Par ailleurs, l’Observatoire des inégalités alerte sur les conditions de travail des travailleurs-euses de première ligne : « une fraction considérable de la force de travail continue à exercer des emplois éprouvants dans des environnements dangereux. Cette pénibilité est très loin d’être reconnue à sa juste valeur – qu’il s’agisse de salaire ou d’estime sociale ».

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> les passe-droits : les folles économies de la famille Ciotti au détriment de la Sécurité sociale

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          Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.

          En 2000, Éric Ciotti connaît un drame personnel. Sa mère subit un grave accident vasculaire cérébral qui la laisse paralysée. Elle n’a que 55 ans. Une épreuve que ce fils unique, aujourd’hui président du parti Les Républicains, n’évoque jamais et qui, a priori, pourrait relever de la seule vie privée (voir la Boîte noire de cette enquête). Sauf que les conditions de l’hébergement de sa mère choquent sur place et pourraient heurter toutes les familles qui, en France, désespèrent du manque de places dans le type de structure où elle est soignée.

          Depuis le 16 juin 2004, Anny Ciotti (née Airaudi) est placée au centre Jean-Chanton, une unité des hôpitaux de la Vésubie à Roquebillière, dans le département des Alpes-Maritimes. Dans ce petit hôpital public, avec vue plongeante sur la vallée de la Vésubie, Mme Ciotti est hospitalisée en service de soins de suite et de réadaptation (SSR) pour un état dit « pauci-relationnel » (dégénératif chronique). Or, dans ce service, la prise en charge est entièrement assurée par la Sécurité sociale, excepté un forfait hospitalier pouvant être remboursé par la mutuelle.

          Le centre Jean-Chanton dispose de 19 lits de ce type. Selon le Code de la santé publique (article R6123-119), ce type de soins est normalement limité à quelques semaines, au maximum plusieurs mois. À l’accueil de l’hôpital, l’hôtesse est d’ailleurs formelle : « Nous n’accueillons pas de patients en soins longue durée. Nos lits de médecine sont prévus pour de courts séjours, sinon nous n’avons que des places en Ehpad. »

Anny Ciotti est pourtant soignée dans ce service depuis plus de 18 ans.

          Dans les faits, selon plusieurs témoins interrogés par Mediapart, y compris au sein de l’hôpital, Anny Ciotti ne reste généralement dans le service en moyenne que quatre à six mois, avant de le quitter pendant trois ou quatre jours, direction la clinique Saint-Georges à Nice pour faire changer sa sonde gastrique. Elle revient ensuite en soins de suite, pour une rééducation censée la renvoyer chez elle au bout de quelques mois. Ce qui, en réalité, n’arrive jamais.

          Où devrait-elle vivre dans ce cas ? Dans le même bâtiment de la Vésubie, on compte 114 places en Ehpad. Mais cet établissement d’hébergement pour personnes âgées ne serait peut-être pas en mesure de prendre en charge Anny Ciotti, vu son état de santé.

"De 900 000 à 1,2 million d’euros assumés par la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes"

          En revanche, dans la métropole, à l’hôpital de Nice, il existe un service pour les soins longue durée. Mais dans les services longue durée, le coût diffère pour la famille : la Sécu ne prend pas en charge les frais d’hébergement. Une place dans ce service longue durée coûterait 58,16 euros par jour à la famille Ciotti. Une somme à laquelle il faudrait ajouter le forfait dépendance qui, dans le cas d’Anny Ciotti, vu son état, atteindrait probablement la somme de 17,96 euros.

          Mediapart a fait le calcul : en étant maintenue dans un service de soins de suite et de réadaptation, la situation de Mme Ciotti a permis à sa famille d’économiser plus de 526000 euros.

          Quel est le coût, en miroir, pour le contribuable ? Selon les départements, le tarif jour en soins de suite oscille de 130 à 190 euros. Soit de 900 000 à 1,2 million d’euros assumés par la Caisse primaire d’assurance maladie des Alpes-Maritimes. Interpellée par Mediapart, celle-ci répond : « Les CPAM ne sont pas en mesure d’identifier la durée de séjour d’un patient en SSR public [soins de suite et de réadaptation - ndlr]. Le financement des SSR se fait en dotation globale sans élément, côté assurance-maladie, permettant d’identifier les patients présents. »

          Contacté par Mediapart, à plusieurs reprises, le directeur de l’hôpital, Philippe Maddalena, s’est refusé à tout commentaire.

          Dans la région, Éric Ciotti n’est pas n’importe qui : président du conseil départemental des Alpes-Maritimes de 2008 à 2015, il préside aujourd’hui la commission finances de la collectivité, laquelle attribue entre autres les aides pour la dépendance des personnes âgées aux hôpitaux. « En gros, il tient les cordons de la bourse », résume sous couvert d’anonymat un opposant politique. - source -

 

C'est pour cela que ce genre d'individu propose et vote pour la réduction drastique des services publics, son"rang" lui permet de ne pas être concerné et, en favorisant les services privés, d'en bénéficier pas chers,...

Ma mère, âgée, mise dans un coin aux urgences, a pu y mourir abandonnée et sans soins...

 

> Et les groupes d'amitié des députés français ?

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          Un groupe d’amitié, ou groupe interparlementaire d’amitié est un groupe parlementaire ayant pour but de tisser des relations diplomatiques avec les parlementaires d’un État donné. Les sénateurs ou députés sont libres de rejoindre les groupes d’amitié qu’ils souhaitent. Si les parlementaires désirent ouvrir un groupe avec un État non reconnu, ils peuvent alors créer un groupe d’information internationale comme le groupe d'information internationale sur le Tibet. (wikipedia)

 

Fiche de synthèse n°55 de l'Assemblée Nationale : Les groupes d'amitié - source -

Un groupe d’amitié est un groupe de députés, agréé par le Bureau de l’Assemblée nationale, dont les membres ont un intérêt particulier pour un pays étranger.

Les règles de constitution des groupes d’amitié
          Trois conditions sont requises pour qu’un groupe d’amitié soit agréé par le Bureau : le pays concerné doit être membre de l’ONU, il doit être doté d’un Parlement et il doit entretenir des relations diplomatiques avec la France. Si le pays ne satisfait pas à un de ces critères, le Bureau peut autoriser la création d’un groupe d’études à vocation internationale (GEVI) comme il l’a fait à propos de Taïwan, de la Palestine, de la Corée du Nord, de la Libye ou la Syrie. Un GEVI peut ensuite devenir groupe d’amitié si les conditions nécessaires à sa constitution sont réunies. Cela a été le cas du Kosovo devenu groupe d’amitié après avoir été GEVI sous la 14ème législature.

La répartition des présidences et la composition des groupes d’amitié
         Au début de chaque nouvelle législature, la présidence des groupes d’amitié est répartie entre les groupes politiques à la proportionnelle de leurs effectifs. Les présidents des groupes politiques désignent ensuite les députés chargés de présider les groupes d’amitié qui ont été attribués à leur groupe. Un député ne peut pas présider plus d’un groupe d’amitié. Les députés peuvent être membres d’autant de groupes d’amitié qu’ils le souhaitent.

Le rôle des groupes d’amitié
          Les groupes d’amitié permettent de mettre en contact les députés français avec les acteurs des relations bilatérales avec un pays (ambassadeurs du pays en poste en France, diplomates du quai d’Orsay, spécialistes du pays, responsables d’associations...). Ces échanges peuvent prendre la forme d’auditions ou de rencontres à l’Assemblée nationale. Lorsqu’une personnalité parlementaire ou gouvernementale de ce pays vient en France pour une visite officielle, le groupe d’amitié organise souvent une réunion de travail avec cette autorité.
          Le groupe d’amitié cherche aussi à développer ses contacts avec les députés étrangers membres du groupe d’amitié avec la France. Sur autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale, le groupe d’amitié peut se rendre en mission auprès du parlement homologue ou recevoir une délégation parlementaire. Une vingtaine d’échanges sont ainsi réalisés chaque année.
          L’usage protocolaire veut en outre que les Présidents de la République et les Premiers ministres se rendant en visite officielle dans un pays étranger demandent au président du groupe d’amitié du pays concerné d’être présent dans leur délégation.
          Les groupes d’amitié sont un moyen de faire vivre et de renforcer les relations bilatérales entre la France et des pays étrangers. Ces relations sont d’autant plus fortes qu’elles peuvent s’appuyer sur un réseau de contacts personnels entre parlementaires et responsables dirigeants. Les groupes d’amitié peuvent également servir de point d’appui à des actions de coopération interparlementaire menées par l’Assemblée nationale ou de coopération décentralisée entre collectivités locales (notamment opérations de jumelage).
          Les groupes d’amitié sont ainsi des relais de l’action extérieure de la France dont ils incarnent la dimension parlementaire. ( suite )

d'autres groupes d'amitié :

          Il existe actuellement 81 groupes interparlementaires d'amitié (21 groupes régionaux et 60 groupes " mono-pays ") liant le Sénat aux institutions politiques et parlementaires de 190 États. Instruments privilégiés de la coopération bilatérale entre les Parlements, ces groupes sont devenus des acteurs de premier ordre de la diplomatie parlementaire. ( source et liste )

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(...) Critiques : ces groupes d'amitiés sont souvent critiqués car ils sont parfois considérés comme un moyen de voyager aux frais de pays généreux ou de l'Assemblée. Le budget des groupes d'amitié oscille entre 500.000 et 600.000 euros à l'Assemblée. Mais il faut savoir que la majorité des groupes ne voyage pas du tout et que les déplacements sont aujourd'hui limités.

Politique et affaires : Et puis, il existe des députés qui font partie de beaucoup de groupes. Par exemple, Olivier et Serge Dassault qui sont des vendeurs d'avions, avions de combat notamment, à l’export. A l'Assemblée, Olivier Dassault est vice-président des groupes d'amitié France-Qatar et France-Emirats Arabes Unis, président du groupe France – Arabie Saoudite et membre des groupes Inde, Egypte, Etats-Unis et Turquie. Au Sénat, son père Serge Dassault est aussi membre de nombreux groupes d'amitiés : Arabie Saoudite et pays du golfe, Inde et Brésil. (...) - source -

Les pratiques de certains élus européens nous démontrent à quoi peuvent bien servir ces groupes d'amitié des parlementaires français qui semblent être une porte ouverte sur tout et n'importe quoi mais surtout sur de l'argent facile...